Pastore et Sirigu réagissent à la mort de leurs amis

Comme de nombreux joueurs du PSG, notamment Sirigu et Camara, Javier Pastore et Salvatore Sirigu étaient des habitués du restaurant italien de Neuilly Chez Livio dont les deux gérants sont morts au Bataclan vendredi dernier au cours des attentats qui ont touché la capitale. Après le drame, les deux joueurs, actuellement en sélection, ont réagi dans la presse.

Du côté de Javier Pastore, « choqué » par les événements, c'est la tristesse qui prédomine après la mort de ses deux amis : « Je suis très triste de ce qui s'est passé en France. Pas seulement pour les Français, pour le monde.» Le joueur va revenir cette semaine à Paris, toujours blessé, et il anticipe déjà un retour compliqué : « Cela va être choquant de retrouver la ville dans cette situation si tragique. »

Pour Salvatore Sirigu, interrogé par l'AFP en Italie, la situation n'est guère différente : «C’est une situation difficile à vivre, surtout pour tous ceux qui sont là-bas. Cela n’est pas différent pour moi. Je ne sais pas quels sont les mots pour parler de mon état d’esprit. Je sais que sûrement ça va être différent. Mais il n’y a rien à dire de plus. Ça me fait mal, comme à tout le monde. »

En revanche, le gardien est quant à lui pressé de revenir à Paris : « Je me dis que j’ai quand même envie de rentrer. J’ai envie d’être à côté de mes proches et des amis, pour être ensemble, pour en parler. Peut-être que parler ça peut enlever un poids. J’ai déjà parlé avec eux, surtout à propos de Pierre et Stéphane (ses deux amis restaurateurs tués au Bataclan). Dans leur restaurant, il y avait 600 personnes par jour, ils avaient créé comme une famille. J’ai parlé aussi bien sûr avec des joueurs du PSG. Pour savoir où ils étaient, et leurs proches. Comme tout le monde, en fait. »

Sirigu : «Ça me fait de la peine de voir Paris attaqué comme ça »

Comme Motta il y a quelques jours dans la presse ou Verratti sur les réseaux sociaux et alors qu'il devrait partir cet hiver, Sirigu met aussi en avant son côté parisien : «Ça me fait de la peine de voir Paris attaqué comme ça. Je me sens intégré, adopté. Voir cette ville comme ça, ça fait mal.»