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Pour la presse, c’est presque la crise au PSG

Publié le vendredi 19 septembre 2014 à 10:12
Le Parisien et l’Équipe n’osent pas lâcher le mot mais c’est tout comme.
Le Parisien et l’Équipe n’osent pas lâcher le mot mais c’est tout comme.

Blanc :

Nasser Al-Khelaïfi est déçu par lui et le début de saison en général selon le Parisien et Nasser ne comprend pas que les performances ne soient pas plus abouties vu les moyens déployés. Blanc explique les difficultés actuelles par des manques sur le plan physique mais Arnaud Hermant, auteur de l’article et spécialiste en crise au PSG, fait remarquer qu’il disait courant juillet que l’équipe serait prête pour la Champions League. On se permet de rappeler à l’auteur de l’article que les internationaux n’étaient pas encore rentrés de la Coupe du Monde à ce moment-là.

Pour l’Équipe, il lui est reproché de ne pas parvenir « à diffuser un esprit de mobilisation et surtout d’être trop passif dans son management tactique, se contentant souvent de changements poste pour poste dans un 4-3-3 immuable. »

Son message :

Pour le Parisien, le message du coach n’est pas sûr de passer. Avant Ajax/PSG, il avait réuni ses gardiens, ses défenseurs et ses milieux défensifs pour leur faire passer un message. Et on ne sait pas s’il a été entendu.  Mais comme le fameux message n’est pas cité, on ne peut pas répondre à leur place.

Makelele et le staff :

L’ancien adjoint manque au groupe d’après Le Parisien et il n’y a plus personne pour faire remonter les messages à Laurent Blanc depuis son départ. La fameuse source proche du groupe précise même : « Aujourd’hui, on a parfois le sentiment que le staff et les joueurs évoluent chacun dans leur coin ». De leur côté, les membres du staff se sentent isolés de certains joueurs vu qu’ils ne parlent pas portugais, italien ou espagnol.

Pour l’Équipe, c’est Makelele qui faisait le tampon entre le staff et les stars, n’hésitant pas à recadrer Zlatan ou Thiago Silva lorsqu’ils s’énervaient un peu trop alors que Blanc et Gasset n’osent pas.

La concurrence :

Selon l’Équipe, alors que la fracture entre Français et étrangers semblait résorbée, les Français, souvent remplaçants, seraient désormais habités par l’idée que les proches d’Ibra sont préférés aux autres. Comme le fait remarquer le journal, l’argument est d’ailleurs démenti avec la présence de Matuidi dans le onze de mercredi plutôt que celle de Pastore. L’Argentin et ses états d’âme suite à sa rentrée ratée sont d’ailleurs identifiés par le quotidien comme un exemple de la fragilité de l’équilibre de l’équipe ou du vestiaire.

Un autre article dans le même quotidien fait le point sur la concurrence, de Lavezzi à Pastore en passant par Motta ou Verratti. L’international Argentin joue peu alors qu’il « a pourtant des qualités qui réveilleraient le PSG » et Laurent Blanc pourrait le « perdre » à force de le laisser sur le banc. Le rôle de Pastore est également remis en cause avec le traditionnel placement du 4-4-2 en losange pour intégrer l’Argentin. Enfin, l’article conclut sur Verratti et Motta, pas très performants mais qui « enchaînent les titularisations sans que leur statut ne soit jamais remis en cause », l’article proposant de relancer Yohan Cabaye à leur place pour montrer à l’effectif que personne n’est intouchable à part Ibra.

L’isolement de Cavani :

C’est l’Équipe qui s’occupe de ce thème. Si les déclarations de l’Uruguayen vont dans le sens d’une entente avec Zlatan (« Tranquille avec Zlatan », « Le système ? C’est très bien comme ça »), c’est forcément un mensonge pour le quotidien (« Cavani ment très mal »). L’article, non signé, revient ensuite sur le match d’hier, ses efforts défensifs ou son agacement sur la façon dont il est servi. On a également droit à un passage sur sa place dans le vestiaire. Cavani « n’a pas de véritable soutien », il a même été jalousé pour son introduction comme une star l’an dernier alors qu’il a un palmarès plutôt maigre et certains ont estimé « qu’il n’avait pas à revendiquer une place dans l’axe alors qu’Ibra y est intouchable ». L’article conclut sur le fait que Cavani se tait (très fort pour un menteur) et attend.

 

Et vu que les absents ont souvent raison en foot, l’Équipe nous cale même un article sur Rabiot. Il s’entraîne désormais consciencieusement et espère être dans le groupe pour les prochains matches. Et, au pire, ça lui servira pour la Roma.

Voilà, bienvenue dans la désormais nouvelle crise de septembre. Pardon, pour le Parisien, il s’agit de crispations et pour l’Équipe, c’est un malaise et des tensions. Seule bonne nouvelle, on monte en gamme, la crise, c’est désormais pour les pauvres et plus pour nous, même si les articles sont les mêmes.


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