Pourtant pas si fêtard, Neymar paie son statut d’idole au PSG (LP)

Quelques années après l’arrivée de Neymar au PSG, le manque de professionnalisme et d’hygiène de vie couplés à un niveau en déclin sont des éléments qui reviennent souvent dans les mots de certains supporters parisiens, comme rapporté dans Le Parisien. Aujourd’hui, l’attaquant de 30 ans est parfois perçu comme un fêtard, un « gars qui [fait] le beau à la Fashion Week ». Souvent blessé depuis son arrivée au PSG à l’été 2017, celui qui enchaînait les saisons à près de 50 matchs du côté du Barça en est aujourd’hui bien loin du compte. Aux deux tiers de la saison, il n'a ainsi joué que 20 rencontres cette saison avec Paris.

Mais, même si ses fêtes démesurées peuvent être réelles comme l'indique Le Parisien, Neymar subit un traitement inégal, comparé aux autres joueurs de sa trempe. Est cité en exemple le polonais Robert Lewandowski (33 ans) qui a lui aussi participé à un défilé de mode juste avant un match de Ligue des Champions, sans que cela ne fasse de vagues. Si les supporters en voudraient autant à Neymar, c’est peut-être parce qu’ils ont vu en lui « l’incarnation de l’échec du club », selon les mots du Parisien, ce qui expliquerait les jugements durs qu’il subit par une partie des supporters. 

Selon les dires du proche, c’est d’ailleurs un jugement erroné. Le Parisien indique que le cercle d’amis proche du brésilien est lui en effet très enclin à faire la fête, mais Neymar, même s’il ne « s’est jamais caché d’aimer s’amuser », n’est pas des plus grands fêtards non plus. Pas au point de n’en finir à pas d’heure, et dans un état déplorable, en tout cas, rapporté par des connaisseurs des soirées parisiennes.

Longtemps considéré comme un joueur ayant besoin d’énormément d’affection, de la part des supporters mais aussi de ses proches, comme le rappelle la source interrogée par Le Parisien ; l’attaquant de 30 ans a peu à peu perdu cette image au profit de celle qui s’est construite autour de lui, la faute, probablement, au fait qu’il soit depuis cinq ans désormais, le symbole d’un PSG dans lequel certains supporters ne se reconnaissent pas.