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PSG/Bayern, ou les retrouvailles Kimpembe/Coman

Publié le dimanche 24 septembre 2017 à 18:08 par Philippe Goguet
La rencontre de Ligue des Champions de mercredi entre le PSG et le Bayern sera aussi l'occasion de grandes retrouvailles entre le défenseur parisien Presnel Kimpembe et l'ailier bavarois Kingsley Coman. Grands amis en dehors du terrain, ils vont se retrouver face à face pour la première fois.

Ils se sont connus au centre de préformation du PSG puis ont été formés ensemble avant de prendre des chemins bien différents. Pour Coman, prodige qui sautait les étapes à grande vitesse au point de débuter en pro bien avant d'en avoir le contrat, c'est à l'étranger que son début de carrière s'est écrit. A peine un an à la Juventus, deux en prêt au Bayern puis une option d'achat levée par les Bavarois, le voilà enfin posé dans un club. Comme il l'explique dans le JDD, «s’exiler, c’est un choix de vie, plus difficile. Mais je comprends Kylian, chacun son histoire. J’ai pu ainsi évoluer avec des légendes comme Carlos Tevez, Franck Ribéry, Philipp Lahm ou Arjen Robben.» 

Dans le football, son meilleur ami s'appelle Presnel Kimpembe, bien loin d'être aussi dominant que lui en équipes de jeunes au point d'avoir parfois goûté du banc de touche quand il était alors encore un jeune arrière gauche physiquement loin du colosse actuel. Comme le dit Coman devant la caméra de Téléfoot, «on est ensemble, jusqu’à la mort et même après. En ayant habité un an ensemble, on tisse des liens, il est comme un frère. Je faisais la cuisine et lui le ménage.»

Ce mercredi, c'est pourtant l'un contre l'autre qu'ils vont jouer, pour la première fois depuis que Coman a quitté le PSG la Juventus à l'été 2014. Pour l'ailier qui est resté au PSG de 9 à 17 ans, ce sera un retour à la maison : «Le Parc j’en rêvais étant petit. Mais je ne suis pas à plaindre, je pense avoir effectué les bons choix.» Pour autant, «sur le terrain, il n'y aura pas d'amitié» prévient Kimpembe qui anticipe déjà un possible duel entre les deux : «Je le tue !»  Comme dans le jeu, Coman évite le contact : «Je ne vais pas vouloir l'éliminer plus qu'autre défenseur.»

Pour autant lui aussi confirme que la partie n'aura rien d'amicale :  «On se fera la bise après le match mais ça sera la guerre pendant le match.» Auteur d'un bon début de saison avec son club, Coman prévient que le FC Bayern ne compte pas venir sans ambition à Paris : «On est le Bayern, on a l'habitude de ce genre de matches à enjeu, on viendra pour faire un résultat positif, on ne restera pas derrière ou autre. J'ai totalement confiance en notre équipe.» Kimpembe a également confiance en la sienne puisque les deux joueurs ont pronostiqué le même score, 2-1, mais chacun pour son équipe. Coman précise juste : «Si je marque, j’irai lui faire un bisou.»

«J'espère que Presnel sera capitaine un jour et qu'il fera même toute sa carrière dans son club de coeur.» 

Interrogés ensemble par Téléfoot, les deux amis se montrent tels qu'ils sont, donc forcément très complices. Après avoir listé le plus rapide (Coman), le plus costaud (Kimpembe) et le plus titré (Coman), arrive la question de l'avenir des deux. Kimpembe au Bayern, Coman répond : «Non, je ne veux pas de phrase choc aujourd'hui (Kimpembe éclate de rire). Il est très bien au PSG, j'espère qu'il va continuer, qu'il sera capitaine un jour et qu'il fera même toute sa carrière dans son club de coeur.» 

Du côté de Coman, le PSG reste dans le coeur, forcément, mais c'est une autre voie qui a été choisi avec un exil précoce après des mois de négociations pour un premier contrat professionnel avec le PSG. Cela n'aboutira finalement pas et Coman confirme que Paris a aussi des défauts : «Mon père, ma mère, mon frère de 28 ans : ce sont eux que j’écoute vraiment. En général, je suis raisonnable, je n’ai pas trop besoin qu’on me remette dans le droit chemin. Je prends ma profession au sérieux, je soigne mon hygiène de vie, ma récupération. Je ne me disperse pas, ce qui aurait été tentant à Paris.»

De là à revenir un jour dans le club de ses débuts, c'est Kimpembe qui commente l'avenir de son pote : «De retour au PSG ? Oui, il en a envie, il me l'a dit (Kimpembe rit et Coman dément). Son accueil au Parc? Je pense qu’il va être bien accueilli. Après ça dépend s’il met un but et qu’il célèbre en déchirant son maillot…» De son côté, Coman avoue qu'il «ne sait pas du tout. J'y ai joué une fois mais je serai content. Revenir après quelques années, ce sera une belle chose au niveau du coeur.» Pour l'heure, ce retour sent surtout le choc européen, plus que les retrouvailles.

NB : Propos issus de Téléfoot du 24/09/2017.


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