Pubalgie, progression, saison, après-Ibra, Kurzawa s'est confié

Sa saison :

«Tout est reparti à zéro, nouveau coach, nouvelle philosophie. C'était à moi de montrer au coach que j'avais les capacités pour évoluer dans ce groupe-là, d'être titulaire. J'ai été régulier en début de saison et le fait d'avoir eu cette pubalgie m'a freiné dans ma progression. Aujourd'hui, ce n'est pas le top mais je peux jouer.»

La différence entre Blanc et Emery :

«Pour Emery, les latéraux c'est aller-retours (il mime le geste). Il aime ça. C'était un peu différent avec Laurent Blanc, on avait plus la possession et on sortait que de temps en temps.»

Ses axes de progression :

«Plus défensivement, c'est là où j'ai plus de mal. Dans la rigueur défensive. Je devrais prendre exemple sur toi (il parle à Habib Beye, un ancien latéral droit plus connu pour son apport défensif qu'offensif). Des fois, je suis un peu trop gentil. Je sais comment faire mais je ne le mets des fois pas en pratique. Aujourd'hui, j'essaye de me dire à chaque match qu'il faut que je sois irréprochable. Il faut que je me mette des objectifs par match. J'essaye de me dire "Aujourd'hui, il ne faut pas que ce joueur passe ou centre." Ce n'est pas tout le temps parfait mais j'essaye.»

Numéro 1 ?

«Je ne me sens pas numéro 1. Aujourd'hui, c'est vrai que je joue les matches les plus importants mais je ne pense pas être n°1 ou n°2. Il y a deux joueurs de qualité. La relation avec Maxwell se passe très bien. C'est un joueur, défensivement, qui a beaucoup d'expérience et qui peut m'apporter, comme j'ai eu Abidal à l'AS Monaco.»

La référence au PSG comme joueur :

«Il y a Maxwell mais pour moi, la référence au club est Thiago Silva. C'est le monsieur du PSG. Ma relation avec Thiago est très bonne. Après, sur le terrain, c'est un peu plus compliqué parce qu'il me parle beaucoup. Il y a des moments où je me sens un peu plus libre quand je joue avec Kimpembe. Aujourd'hui, j'ai 24 ans, je n'en ai plus 18 et je sais ce que je dois faire. Après, je pense que je peux aussi faire des erreurs.»

Le PSG après Zlatan :

«C'est un manque, un grand manque quand même. Après, il y a des joueurs qui se sont libérés, des joueurs comme Lucas. Il prenait beaucoup de place, que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain. La saison dernière, on attendait beaucoup de Zlatan mais, aujourd'hui, on attend de tout le monde.»

Son ambition :

«Mon ambition, c'est de gagner la Ligue des Champions. Je pense que cette équipe peut le faire. Mes ambitions personnelles ? La coupe du Monde 2018, m'installer en équipe de France. Le coach me fait confiance et je fais partie des N°1. Aujourd'hui, je ne peux pas dire que je suis le n°1.»

Un jour à l'OM ?

«Impossible, quoi qu'il arrive.»