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«Quand on a un contrat, c'est dans les deux sens» rappelle l'avocat de Ben Arfa

Publié le lundi 4 septembre 2017 à 20:57 par Philippe Goguet
L'avocat de Hatem Ben Arfa Jean-Jacques Bertrand était de passage dans les médias ce lundi pour évoquer le cas de son joueur, rétrogradé en équipe réserve par la direction du PSG après avoir refusé son transfert à Nice en fin de mercato.

Finalement resté au PSG après avoir refusé de partir à l'OGC Nice dans les dernières heures du mercato estival, Hatem Ben Arfa a eu droit à un double traitement de faveur ce lundi de la part du PSG : il n'a pas été inscrit sur les listes pour participer à la Ligue des Champions, ce qui était assez attendu, mais il a aussi été envoyé en équipe réserve pour s'entraîner. Alors que la guerre est ouverte entre le PSG et son attaquant sous contrat jusqu'en juin 2018, l'avocat du joueur Jean-Jacques Bertrand a fait le tour des médias pour évoquer son cas et le défendre un peu.

«On ne met pas un joueur à la porte en disant "on ne te demande rien mais on ne te donne rien" »

Sur SFR, il a notamment rappelé la situation contractuelle de Ben Arfa : «On ne quitte pas un club comme ça ! On ne met pas un joueur à la porte en disant "on ne te demande rien mais on ne te donne rien" (allusion au fait que le PSG ne veut pas payer les salaires restants de Ben Arfa). Il y a un contrat et vous savez comme moi qu'il y a, dans d'autres circonstances, des joueurs qui ont voulu quitter le club cet été et à qui le club a rappelé qu'il y avait un contrat (allusion à Verratti). Quand on a un contrat, c'est dans les deux sens. [...] Il s'agit simplement de ne pas ouvrir la porte en disant "Tu dégages" mais de négocier les meilleures solutions pour les deux parties. Cela n'a pas été le cas, Hatem n'a jamais pu avoir un retour de discussion avec le club.»

Aussi de passage sur RMC, l'avocat a évoqué le manque de dialogue au sein du PSG : «On voudrait poser la question au président, à l’entraîneur voire au directeur sportif. On n’a aucune indication. Hatem a demandé, depuis le début de la saison dernière. Est-ce que vous trouvez normal qu’un joueur n’ait jamais pu avoir quelques échanges corrects et courtois avec son président ? Il n’a jamais eu l’occasion de le rencontrer depuis qu’il a signé son contrat avec le Paris Saint-Germain, malgré de nombreuses demandes. Il y a donc un dialogue de sourds.»

 «C’est un garçon qui a acquis une maturité incroyable.»

Et l'avocat a même réussi à mettre en avant l'homme Ben Arfa, pourtant souvent épinglé : «C’est un garçon qui a acquis une maturité incroyable. Tous ceux qui le côtoient aujourd’hui savent qu’il a complètement changé, que c’est un garçon adorable et qu’il se plie à toutes les disciplines qu’on lui demande. S’il y a des choses qui ne vont pas sur le plan sportif, dans le système de jeu de l’entraîneur, ou l’image que voulait lui donner son président, on en parle. Ça me paraît normal qu’il y ait des échanges. Hatem a joué à tous les postes où on lui a demandé de jouer la saison dernière, qui n’étaient pas le sien. Il s’est vraiment plié à tout. Mais on ne lui a jamais parlé.»

L'avocat a aussi donné sa version concernant le fameux échange avec l’émir du Qatar au printemps dernier. Ben Arfa aurait notamment parlé directement à l'émir, sous les yeux d'un Al-Khelaïfi furieux. Bertrand dément :«Je ne peux pas vous rapporter les propos exacts qui ont été tenus à l’occasion de cet échange mais ce n’est absolument pas ça. Je démens totalement des propos qui n’auraient pas été corrects à l’égard de qui que ce soit, dans un échange avec l’émir. Jamais, jamais, jamais.»

«Hatem est simplement venu saluer le propriétaire du club.»

A cette occasion, Ben Arfa aurait demandé un rendez-vous avec l'émir, ce que l'avocat dément aussi :«Pas du tout. Hatem est mieux placé pour en parler un jour. L’émir assistait à l’entraînement de l’équipe et à la fin, il est allé le voir et il a même parlé dans la langue de l’émir pour le saluer. C’était tout à fait normal. Le président était à côté. Je crois qu’il y a eu une boutade de joueur, en disant "je vous vois, j’ai plus de mal à parler avec mon président", ce qui était le cas du reste. C’est tout. Je crois que la fierté (de Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) est vraiment cher payée, si c’est ça. Il n’y a eu aucun mauvais état d’esprit, aucun propos désobligeant qui a été tenu. Par courtoisie, comme les autres joueurs, Hatem est simplement venu saluer le propriétaire du club.»


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