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Roche : «Le plus dur sera le match suivant, au Parc»

Publié le dimanche 12 mars 2017 à 9:16 par Philippe Goguet
Après la claque reçue par le PSG à Barcelone, l'ancien joueur et dirigeant parisien Alain Roche a expliqué le processus de reconstruction qui attend les troupes d'Unai Emery, lui qui avait connu le terrible France/Bulgarie de 1993 (1-2 et la qualification pour la Coupe du Monde qui s'envole).

S'il n'a pas fait partie du précédent 6-1 reçu par le PSG face à la Juventus en janvier 1997 (Supercoupe d'Europe), l'ancien défenseur central parisien Alain Roche s'y connaît en matière de déroute dans le football puisqu'il faisait partie de l'équipe de France vaincue par la Bulgarie au Parc des Princes en novembre 1993. Pratiquement qualifiés pour la Coupe du Monde 1994 avec 1 point à prendre en 2 matches à domicile contre Israël et la Bulgarie, les Bleus avaient finalement été éliminés sur un but improbable concédé à la dernière seconde. Dans L'Equipe, il a témoigné sur ce que vont vivre les joueurs parisiens dans les prochains jours.

Comme Roche l'explique de façon très claire, les joueurs sont probablement au plus mal à l'heure actuelle, quelques jours seulement après une élimination improbable : «Après une telle claque, tu es plus bas que tout. Tu n'as pas envie de sortir de chez toi, tu ne veux voir personne. Je retrouvais mon club où tout le monde souhaite te mettre dans les meilleures conditions, veut que tu sois bon. Mais oui, mentalement, c'était très dur de reprendre.»

Le match de reprise se passe à Lorient pour les joueurs parisiens et c'est plutôt une bonne chose selon l'ancien défenseur parisien : «D'une certaine façon, c'est mieux de reprendre par un match à l'extérieur. Il y a tellement de talents dans cette équipe que, si elle prend les choses en main, tout de suite, à Lorient, je pense qu'elle va vite rebondir. À mon avis, le plus dur, ce sera le match suivant, au Parc (contre l'OL dimanche prochain), devant ses supporters.»

Concernant la marche à suivre pour se relancer, le défenseur donne quelques pistes qui correspondent plutôt bien à ce qu'attend Unai Emery : «D'abord par le travail. Je ne pense pas qu'il faille changer quelque chose dans l'approche quotidienne. Il faut se dire que ce n'est qu'un accident et trouver des sources de motivation. Les objectifs collectifs en sont, forcément.» Mais celui qui est désormais consultant pour Canal+ prévient les Parisiens : «Cela reste indélébile. Dans trente ans, on leur en reparlera encore.»


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