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Thiago Motta, son interview complète dans le Corriere dello Sport

Publié le samedi 17 septembre 2016 à 19:39 par Matthieu Martinelli
Vice-capitaine du PSG âgé de 34 ans, Thiago Motta est l'un des joueurs les plus expérimentés du PSG et il s'est confié concernant sa très longue carrière au quotidien italien le Corriere dello Sport. Outre son passé, il a notamment évoqué son jeu ou encore son futur. Voici l'intégralité de cet entretien, traduit par nos soins.

L'enfance au Brésil

Commençons par quand tu as commencé à jouer au football, au Brésil.
Thiago Motta : « D’après ce que m’a raconté mon père, j’ai commencé à jouer à 4 ans. Parce que lui aimait jouer au football mais n’avait jamais joué au plus haut niveau. Tous les week-ends il allait jouer au foot avec les amis de son équipe et il m’emmenait avec lui. Un jour, nous jouions ensemble après un de ces matchs, et il y avait un entraîneur de foot à 5. J’étais tout petit, je frappais au but avec mon père dans les cages et je devais être un gamin d’un certain talent puisque l’entraîneur m’a vu et a dit à mon père : « J’ai une équipe où les enfants commencent à jouer à partir de 6 ans. Il n’en a que 4 mais il tape vraiment bien dans le ballon. Je peux le prendre, lui faire faire des entraînements, et si ça se passe bien et que ça lui plaît, alors il pourra continuer ». A partir de ce moment, je ne me suis plus arrêté. J’ai tapé dans un ballon toute ma vie.»

Qui était votre joueur favori à l’époque ?
« J’ai eu différentes idoles. Quand je suis arrivé au Barça, il y avait Rivaldo et je suis tombé amoureux de son jeu. Baggio a aussi été un joueur que j’ai toujours admiré mais celui qui m’a le plus impressionné était Zidane. Pour moi c’était la classe absolue dans le football »

Revenons un instant à quand vous aviez 4 ans, lorsque vous débutiez. C’est vrai qu’au Brésil il y a la fièvre du football pour les enfants, comme c’est le cas en Italie ?
« Complètement. Le football est le sport numéro 1 au Brésil. Dans le pays où je suis né, il y a beaucoup de problèmes d’ordre social, de pauvreté, d’inégalités. Le football rend heureux, passionne et fait oublier quelques instants tous ces problèmes. Au Brésil, le taux de pauvreté est très élevé et le football apparaît comme une opportunité de s’en sortir malgré tout. Quand j’avais 8 ans, je voyais jouer les professionnels et je savais qu’exercer ce métier pouvait aider énormément sa famille. Tous les enfants voulaient jouer au football. Par passion, par amour, pour le plaisir, mais aussi pour sortir d’une situation qui à l’époque était difficile et qui l’est toujours »

Que faisaient vos parents ?
« Mon père travaillait dans l’informatique, et ma mère restait à la maison. Elle cuisinait, fabriquait des vêtements. Parfois, elle les vendait aussi. On était une famille de la classe moyenne inférieure du Brésil »

«Le matin, j’allais en cours, l’après-midi, foot à 11, et le soir, foot à 5. Le samedi je jouais un championnat et le dimanche, un autre. Et cela a été comme ça jusqu’à mes 12, 13 ans.»

Votre père vous a donc emmené dans cette équipe, vous avez commencé à jouer au foot presque avant d’aller à l’école en fait.
« C’est à ce moment que j’ai débuté, je jouais tout le temps. Les entraînements étaient du lundi au vendredi. Le matin, j’allais en cours, l’après-midi, foot à 11, et le soir, foot à 5. Le samedi je jouais un championnat et le dimanche, un autre. Et cela a été comme ça jusqu’à mes 12, 13 ans. C’est ensuite que j’ai choisi le « vrai » football, celui à 11. C’est celui qui me plaisait le plus et celui dans lequel je pouvais avoir un avenir, parce que j’ai toujours voulu devenir un joueur professionnel. Puis à 16 ans, je suis parti au Barça »

Son passage à Barcelone

Comment avez-vous atterri à Barcelone ?
« J’ai joué un tournoi international en Uruguay avec la sélection des moins de 17 ans du Brésil. Au Brésil, je jouais avec une équipe qui s’appelait la Juventus, et en sélection j’étais le seul à ne pas avoir de contrat. Un agent est venu parler à mon père et à mon club, et c’est ainsi que ma carrière a démarré pour de vrai, à Barcelone. J’étais un garçon malade de football, prêt à tout pour jouer »

Comment s’est passé votre éloignement du Brésil ?
« J’ai passé les 3 premiers mois à la Masia, la résidence avec les autres joueurs. Ensuite sont arrivés ma mère et mon frère. Nous étions trois car mon père continuait à travailler au Brésil, puis il nous a rejoints par la suite. Tous les jours j’allais jouer, je me suis fait de nouveaux amis et en l’espace de 6-8 mois je me suis habitué à ma nouvelle vie. Tout s’est très bien passé à partir de ce moment. Que pouvais-je demander de plus ? Je jouais au football tous les jours, je m’entraînais avec les joueurs de l’équipe première, des noms et des visages que je connaissais jusque-là seulement par la télévision et les magazines… A 16 ans, j’ai commencé à travailler et à m’entraîner avec eux. J’avais accompli le rêve du gamin de 4 ans qui tapait dans le ballon avec son père »

Quels étaient ces joueurs légendaires avec lesquels vous jouiez ?
« A ce moment je jouais principalement avec le Barça B. Et chaque semaine, j’allais m’entraîner une ou deux fois avec l’équipe première. Comme je l’ai dit, la star de l’équipe était aussi mon idole, Rivaldo. Pour moi, né brésilien, c’était le numéro 1. Après un an et demi, j’ai rejoint l’équipe première et j’ai joué 2 saisons avec lui. C’était un vrai phénomène, y compris sur le plan personnel. Il m’a toujours très bien traité »

«J’ai commencé en tant que numéro 10, quand j’étais au Brésil. Au Barça B, je jouais relayeur, mais ma volonté était de jouer 10. Mais je n’avais ni le physique ni les qualités techniques pour.»

Vous avez toujours joué au milieu de terrain ?
« J’ai commencé en tant que numéro 10, quand j’étais au Brésil. Au Barça B, je jouais relayeur, mais ma volonté était de jouer 10. Mais je n’avais ni le physique ni les qualités techniques pour. J’ai donc cherché à modifier un peu mon style de jeu. L’entraîneur du Barça B me disait toujours : « Thiago, tu dois apprendre à défendre, à être altruiste, à aider tes coéquipiers sur le terrain. Et tu peux le faire ». A partir de ce moment-là, j’ai commencé à étudier les grands milieux de terrain pour voir comment ils jouaient avec le ballon, comment ils faisaient les ouvertures, comment ils récupéraient les ballons. Quand je suis arrivé en équipe première, j’étais déjà prêt à jouer avec eux »

Vous avez toujours été d’un caractère assez tranquille, quelqu’un qui réfléchit beaucoup et qui parle peu, c’est vrai ?
« Oui, oui, j’ai toujours été comme ça. Même si je me suis amélioré sur le plan du caractère, devenant plus ouvert, j’ai grandi comme cela : un garçon qui parle peu, attentif à tout et désireux d’apprendre. Timide aussi, même si j’ai également changé sur ce point, parce que dans le foot il faut parfois forcer sa nature pour s’affirmer et se défendre. Mais en réalité je suis quelqu’un de timide, de très timide, et je n’aime pas beaucoup m’épancher »

Vous avez connu deux blessures graves…
« Je me suis fait le ligament croisé gauche au Barça, et à l’Atlético, j’ai eu une blessure encore plus grave, puisque je suis resté plus d’un an sans jouer à cause de problèmes au genou »

La révélation en Italie

C’est ensuite qu’a démarré l’aventure italienne, au Genoa.
« Il me restait un an de contrat à Barcelone. Avec l’entraîneur, j’étais d’accord pour rester, mais le Président n’était pas de cet avis. Alors, j’ai fait cette année à l’Atlético où je suis resté sans jouer à cause de ce problème au genou, et je me suis retrouvé sans contrat. Sandro Canovi, qui en plus d’être mon agent est un ami, m’a dit : « Thiago, la meilleure équipe pour toi, c’est le Genoa ». Sincèrement, je ne connaissais pas bien cette équipe mais j’avais confiance en lui. Et j’ai bien fait. C’était un moment difficile pour moi, et le Genoa a changé ma vie en tant que joueur et en tant qu’homme. J’ai passé une année magnifique tant sur le plan professionnel que personnel, ce fut une année qui m’a énormément aidé à retrouver confiance en moi, en mon football et en mon rêve »

«J’étais un garçon qui aimait le football sans lui accorder l’importance qu’il fallait. C’est à Gênes que j’ai vraiment compris.»

En quel sens cette expérience vous a changé sur le plan personnel ?
« Parce que j’étais un garçon qui aimait le football sans lui accorder l’importance qu’il fallait. C’est à Gênes que j’ai vraiment compris que ce qui me plaisait le plus dans la vie, c’était jouer au football. Quand je suis arrivé, pour beaucoup de médecins, j’étais fini pour le foot. Mais j’ai commencé à m’entraîner, j’ai recommencé à jouer, il y avait beaucoup d’enthousiasme autour du club. Les joueurs présents à ce moment-là m’ont beaucoup aidé. Ils m’ont de suite fait sentir important, parce qu’ils m’avaient vu jouer au Barça. Il s’est créé un climat magnifique et j’ai compris qu’outre la famille, la chose la plus importante pour moi était d’aller m’entraîner. Je me levais chaque matin avec la joie d’aller sur le terrain »

Votre entraîneur, le premier que vous ayez connu en Italie, était Gasperini.
« J’ai connu des entraîneurs comme Mourinho, Benitez ou Ancelotti. De très grands entraîneurs. Mais aucun n’a été aussi important pour moi que Gasperini. Je peux dire que c’est l’entraîneur avec lequel j’ai le plus appris sur le plan technique, tactique et humain »

Quand avez-vous décidé de devenir italien ?
« Quand je suis arrivé en Espagne, j’étais déjà italien, en raison des origines de ma famille dont je suis fier. Puis quand j’ai été transféré au Genoa, on m’a dit que je pouvais jouer avec la Nazionale. Je n’y croyais pas, c’était un vrai privilège pour moi. Après le Genoa, je suis arrivé à l’Inter et c’est à ce moment que j’ai été sélectionné. Je dis toujours que je suis un italien né au Brésil. Pas seulement en raison de l’histoire de ma famille, mais aussi pour ma manière d’être et de jouer. Je me sens italien »

Aujourd’hui vous vous sentez plus italien que brésilien ?
« Oui, absolument »

Avant de revenir au thème de la Nazionale, quel souvenir gardez-vous de la période Inter, comment était Mourinho ?
« Spécial, comme tout le monde le dit. Sur le terrain, il n’était pas si préoccupé par la tactique, il impliquait plus les joueurs sur cet aspect. Aussi parce que dans cette équipe il y avait des joueurs très expérimentés et intelligents, de vrais leaders. Il était également spécial dans ses réactions : quand on perdait un match il était capable de ne saluer personne le lendemain, même pas un bonjour. Mais quand on gagnait il était le plus content de tous, encore plus que les joueurs »

Avec quel joueur avez-vous eu la meilleure relation à l’Inter durant ces toutes ces années ?
« Un joueur que j’admirais énormément, Walter Samuel. Un type fantastique. Il était timide, il ne parlait pas beaucoup, mais il avait un caractère extraordinaire, il était toujours positif et prêt à aider les autres. Aujourd’hui je l’admire autant en tant que joueur qu’en tant qu’homme »

«Branca, le directeur sportif de l’époque, ne voulait pas que je reste à l’Inter. »

Pourquoi avez-vous demandé à Moratti de quitter l’Inter et de rejoindre le PSG ?
« Je me sentais bien à l’Inter. Mais il est vrai qu’il y avait certaines personnes au sein du club qui n’étaient pas d’accord avec moi, de la même façon que moi, je n’étais pas d’accord avec eux. Je prends un exemple pour être plus clair. Branca, le directeur sportif de l’époque, ne voulait pas que je reste à l’Inter. Je sentais que je ne bénéficiais plus de la même confiance qu’auparavant. Alors quand j’ai eu la possibilité d’aller au PSG, je me suis demandé : « Est-ce que je vais dans un endroit où il y a un futur pour moi, ou est-ce que je reste ici à essayer de changer ce qui est en train de se passer ? ». Cette dernière option me paraissait difficile. C’est pourquoi je suis allé parler au Président Moratti. Il s’est toujours comporté en gentleman, il m’a écouté, m’a dit ce qu’il pensait puis nous sommes parvenus à un accord »

Le PSG et la Champions League

Que pouvez-vous me dire sur Ibrahimovic et Verratti ?
«Ils sont évidemment différents. Ibrahimovic, je l'ai connu au PSG. Il est arrivé 6 mois après moi. Un grand caractère. Un homme, au-delà du joueur, qui sait ce qu'il veut. C'est quelqu'un de direct, quand il doit te dire quelque chose, il te le dit. Je me suis très bien entendu avec lui aussi pour ça. Lui est comme ça, direct. Et dans le vestiaire, il était l'un de nos leaders. Certaines fois, il était très dur, mais c'était parce qu'il aimait gagner. Je comprenais ce qu'il voulait. Marco, c'est un génie. Il a un talent inné. Marco, et je lui ai toujours dit, je ne sais pas si c'est le meilleur joueur avec lequel j'ai joué, mais c'est sans aucun doute l'un des plus grands que j'ai connus.»

«Quand Ancelotti était mon entraîneur, je sentais que je n’avais pas le droit de le décevoir.»

Qui gagnera la Ligue des Champions cette année ?
« Je veux la gagner avec le PSG, mais cette année, une équipe me préoccupe, le Bayern Munich. Ils ont eu pendant 3 ans un très grand entraîneur en la personne de Guardiola, et savent par cœur ce qu’ils ont à faire sur le terrain. Ils ont des automatismes, ils ont des très grands joueurs et ils ont désormais Carlo Ancelotti. Ancelotti sait comment créer un climat particulier : il réussit toujours à mettre les joueurs de son côté, et ces derniers veulent alors gagner pour lui. Il a réussi à le faire au Milan, au PSG, au Real. Quand il était mon entraîneur, je sentais que je n’avais pas le droit de le décevoir, parce qu’il donnait beaucoup en contrepartie de rien. Quand je rentrais sur le terrain, je me disais qu’il fallait gagner aussi pour lui. Et je suis certain qu’il réussira à en faire de même au Bayern. C’est pour cette raison que j’en fais mon favori avec, bien sûr, le PSG »

Vous n’avez pas cité la Juventus.
« Ils peuvent la gagner, parce qu’en fin de compte, il y a 4-5 équipes favorites. Bayern, Juventus, Barcelone, Real Madrid, PSG. Et n’oublions pas le City de Guardiola »

«J’ai conscience d’être un joueur lent mais je pense avoir d’autres qualités qui sont importantes dans le football. »

La Nazionale et ses défauts

Arrêtons-nous un instant sur la Nazionale. Les sifflets et les contestations d’une partie du public à votre égard durant l’Euro vous ont déplu ?
« Je sais parfaitement que je ne suis pas un joueur rapide, je suis le premier à le reconnaître. Mais quand je regarde les autres équipes, je vois beaucoup de joueurs évoluant à mon poste qui ne le sont pas davantage. Je voudrais être plus rapide mais je n’y peux rien si cette caractéristique, mon père et ma mère ne me l’ont pas donné. J’ai conscience d’être un joueur lent mais je pense avoir d’autres qualités qui sont importantes dans le football. Je pense avoir une bonne vision de jeu, être bon dans les duels, avoir un bon sens tactique. Si ce n’était pas le cas, alors ce serait incompréhensible que des grands entraîneurs m’aient voulu et m’aient fait jouer comme titulaire. Pour moi, le meilleur milieu de terrain au monde aujourd’hui est Toni Kroos. Et si vous le regardez bien, ce n’est pas un joueur rapide. Mais il a une intelligence phénoménale pour voir les choses et une grande qualité technique pour les réaliser »

Comment expliquez-vous alors le climat pas toujours positif à votre égard ?
« En Italie on a souvent répété que j’étais lent. C’est vrai. Mais j’ai d’autres caractéristiques qui sont utiles, et je ne pense pas que des entraîneurs comme Ancelotti ou Conte auraient compté sur moi si j’étais si mauvais. Je ne sais pas d’où vient ce jugement. Que ce soit clair : j’ai pu rater des matchs, comme cela arrive à tout le monde. Mais on cherche à oublier ce que j’ai pu accomplir durant ma carrière. Pourquoi ? Peut-être parce que certains, un agent, un président de club italien, voulaient promouvoir un autre joueur que moi pour jouer l’Euro ? Je ne sais pas. Cette opinion est née dans le journalisme et est arrivée jusqu’au public. Et c’est normal, je comprends le public. « Ce joueur est lent, il ne sert à rien ». Quand j’ai entendu certaines choses, cela m’a fait mal, c’est normal, je suis humain. A la Nazionale, moi, italien né au Brésil, j’ai toujours donné tout ce que je pouvais. Durant l’Euro j’ai toujours dit que ce qui importait, ce n’était pas moi, mais l’équipe. Et je le pense toujours »

A quel point le fait d’avoir porté le numéro 10 a été un poids sur vos épaules durant l’Euro ?
« Ce n’était pas un problème. Le numéro 10 est un symbole, mais c’est seulement une création des êtres humains. Le numéro 10 est équivalent à tous les autres. Cela ne change rien de jouer avec le 10, le 8 ou le 6 dans le dos. Je suis ce que je suis quand je joue au foot, je ne peux pas et je ne veux pas changer. J’essaye seulement de faire ce que j’ai toujours fait durant ma carrière »

Sa reconversion

«Ce qui compte, c’est la qualité et l’intuition, la connaissance et l’imagination. Parce que le football est seulement un jeu. Mais le jeu le plus intelligent qui existe »

Vous voudriez devenir entraîneur plus tard ?
« Oui, cela me plairait énormément. Je voudrais essayer car c’est quelque chose qui me plaît. J’ai vu beaucoup de choses dans le foot, j’ai compris beaucoup de choses, et je peux vous assurer qu’il n’y pas meilleur poste que celui de milieu de terrain pour lire toutes les phases d’un match. Je voudrais mettre en place mon idée du football. Qui n’est pas seulement liée à la vitesse mais à la technique, l’imagination, l’inspiration. Voilà ce qui est pour moi le football total. Jouer au football, ce n’est pas un exercice de fitness. C’est de la fantaisie, de l’ordre, du talent. La vitesse ou la lenteur ne comptent pas tant que cela. Le football, comme la vie, ne se mesure pas avec un compteur kilométrique. Ce qui compte, c’est la qualité et l’intuition, la connaissance et l’imagination. Parce que le football est seulement un jeu. Mais le jeu le plus intelligent qui existe »

NB : Propos recueillis par le Corriere dello Sport. Nous publions cette version intégrale de façon exceptionnelle car non-disponible en français.

Thiago Motta est un habitué des longues interviews dans la presse italienne, il avait notamment longuement parlé à la Gazzetta dello Sport en juillet 2015 puis en mai 2016.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
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