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Trapp : «Entre Alphonse Areola et moi, ça se passe bien»

Publié le dimanche 29 janvier 2017 à 10:05 par Philippe Goguet
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le gardien du PSG Kevin Trapp a évoqué la concurrence à son poste mais aussi le match de ce soir ou encore les progrès des derniers mois au PSG.

PSG/Monaco : 

«(Il sourit.) Cette année, ils sont bien. Ils marquent beaucoup mais nous avons inscrit pas mal de buts aussi ces derniers temps. On aura des occasions. Ça peut être un match clé, surtout pour nous. On est fort à la maison, où on n’a pas perdu depuis… Monaco l’an dernier [0- 2 le 20 mars 2016]. On a bien démarré 2017. On défend mieux, en bloc. Ce sera un paramètre important contre Monaco. On voit qu’on a progressé et retrouvé la sérénité.»

Un PSG en progression :

«Six semaines de préparation ne suffisent pas pour tout maîtriser»

«Les automatismes s’améliorent. C’est normal. Quand il y a un nouvel entraîneur et des nouveaux joueurs, six semaines de préparation ne suffisent pas pour tout maîtriser et retransmettre sur le terrain ce que le coach veut mettre en place. Il faut jouer des matches. Et nous en avons perdu quelques uns bêtement, sur des détails. Il nous a manqué un peu de chance, les adversaires frappaient et ça rentrait alors qu’on avait failli marquer juste avant. Quand on était menés 1- 0, on voulait aussi trop vite égaliser. Mais dans le contenu, ce n’était pas si mal. En tout cas, mieux que ce que les médias pouvaient dire. Quatre défaites à mi-parcours, c’était quand même beaucoup.»

La concurrence avec Areola : 

«Je commence la saison [ les quatre premières journées] puis le coach fait un autre choix. Il avait ses raisons. C’est le foot. On n’en a pas beaucoup parlé. Nous, ce qu’on peut faire c’est bien nous entraîner et montrer au coach qu’on a envie de jouer. Ensuite, il fait ses choix. Quand je ne jouais pas, je me préparais comme si on allait faire appel à moi. Je n’ai rien lâché. Bien sûr, comme tout le monde, je ne suis jamais content quand je ne joue pas. Mais je n’étais pas au fond du trou. [...] À Séville, Unai Emery faisait aussi jouer tous ses gardiens. On est professionnels. Entre Alphonse et moi, ça se passe bien. On se respecte, c’est important. Il faut une bonne ambiance car ce qui compte à la fin, c’est la réussite de l’équipe.»

Un deuxième allemand au PSG : 

«Je suis content de ne plus être le seul car c’est quand même différent de pouvoir parler sa langue maternelle. Mais, finalement, ce n’était pas négatif d’être tout seul à Paris la saison dernière. J’ai été obligé de m’adapter. Je n’avais qu’un an de français à l’école derrière moi. Les bases étaient là mais c’était difficile de tenir une conversation. Heureusement, le groupe était très ouvert et il m’a facilement intégré. Maintenant, je peux aider les autres à mon tour, comme Julian. En même temps, ses débuts auraient pu être pires : il marque pour sa première apparition au Parc [contre Bastia 7- 0 en Coupe], puis encore pour sa première titularisation [à Rennes 0- 1]. Ça facilite son intégration. Il fait aussi beaucoup d’efforts pour ça, il parle déjà un peu français.»


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