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Tuchel, le compte-rendu complet de sa présentation

Publié le dimanche 20 mai 2018 à 21:22 par Philippe Goguet
Au lendemain du dernier match d’Unai Emery à Paris, son successeur sur le banc du PSG Thomas Tuchel a été présenté à la presse ce dimanche. Face à une audience très nombreuse, l’Allemand de 44 ans a déjà su convaincre, malgré le fait qu’il ne parle pas encore français. A l’aise en toutes circonstances, jamais pris au piège, il a réussi sa première intervention publique comme coach du club parisien.

Comme à chaque conférence de presse importante, le rendez-vous est fixé dans le grand auditorium du Parc des Princes et c’est pile à l’heure que le président Nasser Al-Khelaïfi et son nouvel entraîneur  Thomas Tuchel se sont présentés face aux 130 journalistes accrédités.

Al-Khelaïfi et Tuchel, les premiers mots du nouveau couple

Comme toujours, c’est le boss qatari qui a commencé à parler : « Bonjour à tous, bienvenue au Parc, je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui pour la présentation de notre nouveau coach Thomas Tuchel. Le monde du football le connaît très bien et sa philosophie va beaucoup plaire à nos joueurs, à nos supporters et aussi à vous, les médias. Ici, à Paris, le football offensif est dans l’ADN de notre club. Beaucoup de clubs le voulaient comme coach mais il a choisi le PSG. Merci coach. Nous allons écrire ensemble la grande histoire du PSG, avec beaucoup de trophées.» Al-Khelaïfi finit en s’exprimant alors directement à Tuchel : « Bienvenue au coach dans votre nouvelle maison, le PSG. Bonne chance à nous, ensemble. Je vous laisse dire quelques mots. »

C’est ensuite un Thomas Tuchel en français qui s’exprime et il clarifie pratiquement de suite ce point-clé de son mandat, lui qui vit sa première expérience à l’étranger : «Bonsoir à tous et merci pour votre présence aujourd’hui. Je suis très heureux d’être ici comme entraîneur de ce club exceptionnel, dans cette ville magnifique. Par respect pour le club et pour vous, je vais faire ma première déclaration en français, donc merci pour votre indulgence quand on va continuer en anglais plus tard. »

« Avant tout je voudrais remercier le club pour sa confiance en moi, en particulier l’Émir, monsieur le Président et le directeur sportif.»

Malgré cette précision, Tuchel va continuer en français : « Avant tout je voudrais remercier le club pour sa confiance en moi, en particulier l’Émir, monsieur le Président et le directeur sportif. Maintenant, je voudrais aborder nos ambitions. A mon avis, le succès a de nombreux visages : on est ici pour gagner bien sûr, nos objectifs sont très élevés mais c’est beaucoup trop tôt pour parler de victoires et de titres. Je suis convaincu qu’il y a des points essentiels pour y arriver comme la structure, l’esprit d’équipe et le travail quotidien. Nous devons veiller à prendre soin de ça jour après jour à partir du début. C’est le défi et nous serons prêts. Maintenant, il est temps que cela commence et je voudrais bien commencer dès demain mais il va falloir patienter jusqu’en juillet. Merci. »

Son choix, les ambitions du club et la Champions League

Après cette introduction, c’est désormais à la presse de poser ses questions et la première concerne les intérêts des autres clubs. Il est notamment demandé s’il a été surpris de l’intérêt du PSG : « On ne s’est pas attendu à ça. Vous ne pouvez pas vous attendre à ça mais quand on a eu notre première réunion, j’ai eu dès ce moment un sentiment de fiabilité, j’étais très en confiance et toutes les personnes du club m’ont donné l’impression qu’ils me voulaient vraiment, qu’ils me connaissaient bien, moi et mon travail. Cela m’a apporté un très bon sentiment, je sentais que c’était le bon endroit et cela a donc été très simple pour moi de prendre la décision. Je suis très heureux d’être ici, c’est un moment très excitant pour moi et je suis très fier. »

« Nous devons élever notre niveau, devenir encore meilleur, mais il faut d’abord créer un certain état d’esprit »

Il est immédiatement question de ce que le PSG doit faire pour atteindre son grand objectif et Tuchel calme de suite cette volonté de grandes manœuvres : « Les petites choses sont les grandes choses, c’est ce en quoi je crois. Dans tous les clubs, les objectifs sont élevés et c’est le cas ici. Mes buts sont les plus élevés possibles, toujours, et on est ici pour gagner évidemment mais il est bien trop tôt pour parler des grandes ambitions. Il faut absolument qu’on commence à parler des petites choses et qu’on réussisse à atteindre ces objectifs. Nous devons élever notre niveau, devenir encore meilleur, mais il faut d’abord créer un certain état d’esprit. Quand les joueurs commenceront à avoir cet état d’esprit, qu’on aura créé la structure avec laquelle nous jouons, travaillons et voyageons ensemble, quand on aura créé cette structure et cet état d’esprit offensif… Il y a plein de petites choses sur lesquelles il faut que nous travaillions. Si nous arrivons à créer cet état d’esprit et que l’équipe sera en entier avec celui-ci, nous pourrons progresser et donc atteindre les objectifs qui sont les nôtres. Mais il faut d’abord commencer par prendre soin des petites choses, travailler sur les détails. C’est ce en quoi je crois, c’est ma conviction et c’est ce qui fait qu’un club comme le PSG réussit à gagner des trophées. »

«Il faut qu’on crée une atmosphère dans laquelle les matches de coupes sont au même niveau que les matches de Ligue des Champions.»

Après cette première approche sur sa méthode, il est demandé à Tuchel si le PSG lui semble loin d’une victoire en Champions League. La réponse fuse : « C’est trop tôt pour en parler, une fois de plus. On a des joueurs absolument fabuleux, on est un des plus grands clubs sur la scène européenne, on est dans une magnifique ville, très excitante, qui attire évidemment de très grands joueurs. Mais il ne s’agit pas de parler maintenant ni même avant l’entraînement ou le premier match, il faut qu’on crée une atmosphère dans laquelle les matches de coupes sont au même niveau que les matches de Ligue des Champions. Que les matches contre des équipes de seconde division soient au même niveau que les matches contre les grandes équipes. Quand les joueurs auront ce même état d’esprit pour tous les matches, tous les entraînements et tous les déplacements que nous aurons à faire ensemble, on pourra atteindre tous les objectifs auxquels on peut penser. Mais en football, on ne peut jamais prédire les résultats et c’est pour ça que je pense qu’il est trop tôt maintenant pour parler de ça. Si vous me reposez cette question au printemps, je vous dirai si nous sommes prêts ou non à atteindre cet objectif. »

Les stars, Neymar et sa légitimité 

Après les ambitions, c’est la façon dont il compte gérer les stars du PSG qui est abordée. Là aussi, la réponse est calme et argumentée : « D’après mon expérience, les grands joueurs sont ceux qui travaillent le plus et ce sont donc les plus faciles à gérer car ils savent ce dont ils ont besoin pour atteindre le haut niveau. Ils savent ce que c’est que d’être toujours au meilleur niveau car ils ont gagné beaucoup de trophées. Cette saison, on aura une préparation un peu difficile en raison de la Coupe du Monde mais on a beaucoup de joueurs qui ont montré dans le passé qu’ils pouvaient s’adapter à cette situation. Ils ont la personnalité pour donner leur meilleur et savent comment se comporter. Je n’ai pas du tout peur des stars, des grands noms, car ce sont selon moi les plus gros travailleurs. Ils savent ce qu’il faut faire pour atteindre le plus haut niveau. »

«Le PSG m’a fait comprendre qu’il ne cherchait pas forcément un coach avec le plus grand palmarès.»

Interrogé sur sa légitimité au départ, il répond ensuite : « Evidemment, je n’ai gagné qu’un seul titre (la Coupe d’Allemagne 2017) mais je n’avais aussi gagné qu’un seul titre quand on a commencé à parler et le PSG m’a fait comprendre qu’il ne cherchait pas forcément un coach avec le plus grand palmarès. Ils cherchaient quelqu’un avec un style de jeu précis, un leader avec une vision et on a eu des discussions dans une atmosphère de confiance qui s’est immédiatement créée et je suis donc très heureux d’avoir l’opportunité de gagner des trophées avec Paris. »

«Neymar est un joueur sur lequel on va réussir à créer une structure pour qu’il puisse s’exprimer parfaitement et emmène l’équipe à un autre niveau. »

Après le vestiaire, c’est sur le cas particulier de Neymar qu’il est interrogé. Le coach passe alors en français pour commencer à répondre : « Je l’ai rencontré dimanche dernier et c’était un rendez-vous très bien. C’est un artiste, un joueur exceptionnel, un des meilleurs au monde. Tous les joueurs spéciaux ont besoin d’un traitement spécial. Si on trouve le moyen de créer une structure autour de lui, une structure sur laquelle il puisse exprimer tout son talent sur le terrain, je pense qu’on aura un joueur clé pour gagner nos matches. J’ai beaucoup aimé le meeting qu’on a eu, j’ai rencontré une personne très ouverte, très sympathique, on a parlé de foot évidemment. Il y avait un paperboard à côté de moi, avec des feutres et si vous mettez ça à côté de moi, c’est sûr que je commence à écrire dessus et à parler de tactique et de football. On a beaucoup parlé de ça et j’ai vu un sourire sur son visage. Et c’est exactement ça que je veux voir. C’est un joueur sur lequel on va réussir à créer une structure pour qu’il puisse s’exprimer parfaitement et emmène l’équipe à un autre niveau. »

La fléxibilité tactique et son staff

C’est ensuite sa flexibilité tactique qu’il est censé amener qui est questionnée : « Oui, c’est évidemment quelque chose sur laquelle je vais travailler. Je n’ai pas eu besoin de montrer que j’étais flexible, c’est quelque chose que je fais simplement pour aider l’équipe, c’est mon approche, la façon dont je vois le coaching. Je n’ai pas besoin de prouver que je peux changer de système pendant un match, je veux simplement aider mon équipe. Si j’ai besoin de faire des ajustements pendant un match pour mieux exploiter le talent des joueurs, je vais le faire. Il faut qu’ils se sentent à l’aise et, ensuite, c’est l’équipe qui doit travailler ensemble. C’est bien moins compliqué que cela en a l’air; la différence entre deux postes n’est parfois pas très grande et les joueurs sont suffisamment intelligents pour apprendre à s’ajuster. Mais il faut d’abord qu’on apprenne à se connaître, leur personnalité car je ne connais l’équipe qu’à travers la télévision. On développera ensuite notre propre style de jeu et on verra par la suite si on peut amener une sorte de flexibilité. Ce n’est pas un problème. Au haut niveau, il faut absolument que les joueurs et les équipes soient flexibles, que vous puissiez faire des ajustements en cours de match. C’est primordial. »

« Papus Camara sera dans le staff, c’était un plaisir de le rencontrer.»

Tuchel est ensuite interrogé sur son futur staff : « J’ai rencontré Papus (Camara) la semaine dernière et c’était aussi une très belle rencontre. Papus Camara sera dans le staff, c’était un plaisir de le rencontrer. J’ai rencontré aussi Maxwell aussi, c’était un honneur de rencontrer ces joueurs qui ont connu de grands clubs et c’est quelque chose sur lequel je peux travailler. J’étais très heureux de parler avec l’ensemble du reste de l’équipe : le directeur sportif, le team manager, etc, et j’ai vraiment un très bon sentiment à la suite de ces rencontres. Je dois dire merci à tout le monde car ils me permettent de ramener ma propre équipe, mes assistants personnels et ce me sera d’une grande aide car je les connais et on peut donc commencer à travailler dès le premier jour et apprendre à se connaître. On est des gens ouverts, on n’est pas un groupe dans le groupe. On veut aussi s’adapter à la culture de la Ligue 1 et à la culture du PSG. C’est notre objectif aussi et donc encore merci au club qui me permet de travailler avec mon staff. »

«Nous devons trouver notre style, je ne veux copier personne.»

Il lui demandé après si le but est de faire du PSG un Manchester City bis, Tuchel étant connu comme un fan de Guardiola : « Non (sourire). Nous sommes Paris et pas Manchester City. Nous devons être le meilleur Paris que nous pouvons être. Nous devons trouver notre style, je ne veux copier personne. Pep a eu une grande influence pour moi et quand il entraînait une équipe comme Barcelone, c’était l’une des plus belles à regarder jouer. Il y aura à côté de moi Maxwell qui pourra m’aider à développer un esprit. Une des choses les plus importantes à ce moment, quand Guardiola travaillait à Barcelone, c’est qu’il y avait un état d’esprit très particulier et c’est exactement ce que je veux faire ici, créer un état d’esprit particulier à Paris, basé sur la gagne. »

Le mercato et le cas Buffon 

« Il faut d’abord que j’apprenne à connaître les joueurs, c’est vraiment la chose la plus importante pour moi.»

Le thème du mercato arrive alors et Nasser Al-Khelaïfi coupe de suite : « Je peux répondre à sa place : il ne veut pas aucun joueur. Non, je plaisante bien sûr. » Tuchel reprend la main : « Je viens de dire à vos collègues auparavant que, si le mercato se fermait aujourd’hui, je serais très heureux. Il y a beaucoup de talents, de personnalités. Si le mercato se terminait aujourd’hui, je serais vraiment très heureux. Ce n’est pas comme si j’arrivais ici avec des demandes "je veux ci ou ça". J’ai confiance dans les joueurs et les personnes qui ont construit cette équipe. Il faut d’abord que j’apprenne à connaître les joueurs, c’est vraiment la chose la plus importante pour moi. Idem pour les gens qui travaillent autour de cette équipe. Si on découvre qu’on a besoin d’un joueur qui doit venir de l’extérieur, on actera là-dessus et on a des idées aussi concernant le type de joueurs dont on a besoin mais, d’abord, il faut parfois faire preuve de patience et laisser les choses se faire. C’est possible aussi d’avoir des jeunes joueurs auxquels il faut laisser le temps de grandir et de se développer pour offrir des solutions. A l’heure actuelle, je suis très calme et on verra bien comment le mercato va se passer. »

«Peut-être qu’on aura besoin de certains profils mais on peut aussi développer des talents qui sont déjà à l’intérieur, des jeunes joueurs par exemple»

La question des pouvoirs qu’il aura se pose et Tuchel répond donc à ce point souvent évoqué à Paris : « Je ne suis pas ce type de coach qui essaye de forcer quoi que ce soit, j’ai une opinion claire et, une fois que j’aurai appris à connaître l’équipe, j’aurai une idée plus claire de ce que je peux récupérer de celle-ci, Je pourrai savoir les choses dont j’ai besoin mais il faut apprendre à connaître les joueurs. Comme j’ai dit avant ; c’est une relation pleine de confiance qu’on est en train de bâtir ici entre la direction et moi. Je suis jeune, je peux et je veux m’adapter, je n’arrive pas en ayant en tête avec "je veux lui ou lui en tête". Il y a beaucoup de talents dans cette équipe et on verra. Peut-être qu’on aura besoin de certains profils mais on peut aussi développer des talents qui sont déjà à l’intérieur, des jeunes joueurs par exemple. C’est mon premier jour à Paris, ce n’est pas du tout le moment de se battre à propos de joueurs. »

La presse italienne le lance ensuite sur la rumeur Buffon et sa compatibilité éventuelle avec son style : « Je ne peux pas vous répondre en détails sur cette question et je ne vais pas commencer à spéculer. Tout d’abord, je ne peux pas imaginer la Juventus sans Buffon. Quand on regarde la Juventus ou l’Italie à la Coupe du Monde, c’est toujours Buffon dans les buts, c’est un joueur avec une personnalité et une carrière incroyables. Derrière ce type d’athlètes, il y a toujours une personnalité impressionnante. Je ne le connais pas personnellement et on verra ce qui se passera. On a deux gardiens pour l’instant donc il faut attendre tout d’abord. Il faut aussi que je comprenne et imprime qu’il n’y a plus de Buffon à la Juventus. »

Après la presse italienne, c’est celle venue d'Allemagne qui le lance sur le mercato et des joueurs de Bundesliga qui pourraient rejoindre Paris : « Pour vous aussi, ce n’est pas une autre réponse, même si c’est en allemand. Nous connaissons beaucoup de joueurs allemands et ce club comme la ville sont très attractifs donc beaucoup de joueurs peuvent imaginer venir ici mais, tout d’abord, c’est vraiment une question de confiance et de respecter l’ordre. Donc faire connaissance avec les joueurs qui sont déjà ici et on verra après ce qu’il faut ajouter à l’équipe. »

Une déclaration d'amour pour finir

«Mon plus grand souhait, c’est que les supporters adorent cette équipe, son esprit et la façon dont nous allons jouer»

La question concernait aussi la ville de Paris et Tuchel s’enflamme en français : « Par rapport à la ville, c’est Paris… Ici, c’est Paris ! C’est magnifique, c’est la ville de l’amour, de la lumière, une ville romantique, une ville pour l’aventure. Je veux que nous jouions comme ça, que nous attaquions avec une grande intensité. A la fin, j’espère que nos supporters tombent amoureux de cette équipe. Les plus grands joueurs jouent ici mais mon plus grand souhait, c’est que les supporters adorent cette équipe, son esprit et la façon dont nous allons jouer. »

Al-Khelaïfi : «On est un grand club, on a grandi beaucoup au cours des sept dernières années mais il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles progresser. Il est là pour faire ça »

La dernière question est finalement pour Nasser Al-Khelaïfi et son choix de remplacer Emery par Tuchel. Il se justifie donc : « Tout d’abord, je voudrais remercier Emery pour tout ce qu’il a fait pour le club avec sept titres. Cela a été deux ans magnifiques ensemble et on a décidé ensemble de ne pas signer de nouveau contrat et on a notre nouveau coach aujourd’hui. On le veut pour le style de jeu. L’ADN du club, vraiment, c’est le football offensif, jusqu’à l’académie, avec le style de jeu du coach. C’est le plus important pour nous. Je ne veux rien dire de mal sur notre ancien coach, il a fait deux saisons magnifiques avec nous mais, aujourd’hui, on pense à la saison prochaine avec notre nouveau coach sur comment progresser. On travaille et c’est normal dans le foot. On a déjà parlé avec le coach sur comment on veut progresser plus. Comme le coach l’a dit, les petits détails font la différence. On est un grand club, on a grandi beaucoup au cours des sept dernières années mais il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles progresser. Il est là pour faire ça, avec les joueurs et Antero ou Max, tout le monde. Il y a beaucoup de travail pour faire, on n’a pas tout fait mais on travaille tous les jours, croyez-moi, pour faire grandir le club, pour gagner beaucoup de trophées, pour nos supporters, la ville de Paris et la France car je pense qu’on est aujourd’hui l’ambassadeur de la France en Europe. C’est le plus important pour nous de représenter la France de la meilleure manière possible. »

Après 26 minutes de questions diverses, la conférence de presse se termine et il est temps de passer aux photos sur la pelouse du Parc des Princes. Tuchel est désormais parisien, même s'il faudra attendre le 2 juillet prochain pour le voir en action.


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