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Un président délégué pour soulager Nasser Al-Khelaïfi ?

Publié le jeudi 28 avril 2022 à 12:09 par Mathias Luis
Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi est un homme aux multiples fonctions. Il n’était pas présent au Parc des Princes quand le PSG a officialisé le titre. Le Parisien soumet l’idée d’installer un président délégué pour l’aider quand il ne peut pas assurer ses fonctions.

Un temps remis en question par les rumeurs suite à l’élimination du PSG en Ligue des Champions, le poste de Nasser Al-Khelaïfi ne semble pas être mis en danger. Le président est un homme influent en Europe, président de l’Association européenne des clubs, membre exécutif du comité de l’UEFA, mais aussi en France puisqu’il est le vice-président du bureau de la LFP, notamment. Il est donc un homme important pour le PSG comme pour le Qatar, qui peut compter sur un homme de confiance dans des institutions d’envergure. Toutefois, toutes ses casquettes l’empêchent parfois d’être présent lors de moments importants comme au quotidien. Pour y remédier, Le Parisien propose d’installer un président délégué. 

Cela permettrait à Nasser Al-Khelaïfi de confier certaines de ses missions au PSG à un autre homme. Ainsi, envoyer son président délégué en tribunes aurait pu, par exemple, éviter l’absence remarquée de Nasser Al-Khelaïfi, pour des raisons personnelles, lors de PSG/Lens (1-1) qui a vu le PSG être officiellement sacré champion. Solidement installé au sein des institutions, le métier de Nasser Al-Khelaïfi, un temps grandement engagé dans la construction sportive du PSG, est désormais plus proche du politique et du businessman. Par conséquent, le quotidien régional verrait le président délégué s’occuper davantage du domaine sportif, mais aussi remplir un rôle médiatique plus important. 

Le président du PSG est par exemple resté totalement silencieux en public depuis l’élimination en Ligue des Champions entraînant la grogne d’une partie des supporters. Pour prendre le poste, le journal voit donc un bon communicant, dont l’amour pour le PSG est tangible. Il est somme toute logique de penser à un ancien du club, là où l’organigramme du PSG en compte d’ailleurs bien peu. Il y a quelques jours, Éric Rabesandratana plaidait pour mettre en avant « une vraie idée de partenariat avec les anciens pour le mettre encore plus en valeur. »

Faire d’un ancien joueur un président délégué serait un moyen serait un premier pas vers la création d’un esprit PSG plus présent, tout en permettant à Nasser Al-Khelaïfi de se délester de quelques-unes de ses nombreuses missions à haute responsabilité, et qu’il empile en plus de cela. À l’heure où le Collectif Ultras Paris pointe régulièrement le président du PSG du doigt, il semble effectivement bienvenu d’enlever un peu de poids de ses épaules, pour devenir plus efficace dans le travail, mais aussi en termes d’image. Toutefois, Nasser Al-Khelaïfi dispose d’une grande confiance de l’émir, et trouver une autre personne à qui confier de telles responsabilités n’est pas dans les habitudes des dirigeants qataris. 


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