Variable, droits à l'image, primes : pourquoi les salaires du PSG ne disent pas tout

Entre salaires brut, salaires net avant impôts et salaires net après impôts, difficile de s'y retrouver et de savoir combien gagner vraiment un joueur de football et dans notre cas du PSG. Est-ce si important d'ailleurs de savoir combien gagne exactement tel ou tel joueur ? C'est une autre question, mais ce n'est pas le sujet. Dans son édition du jour, L'Equipe a donc publié son Top 30 des salaires de Ligue 1, ainsi que la grille salariale de chaque club de l'Hexagone. Par rapport à l'an dernier, la hiérarchie a bien évolué au PSG même si Kylian Mbappé domine toujours le classement, avec 6 M€ brut par mois de salaire.

Mais comme l'explique également L'Equipe dans son édition du jour, le salaire ne représente qu'une partie de ce que gagnent les footballeurs de renom, notamment au PSG. Depuis l'arrivée au club de Luis Campos à l'été 2022 et la prolongation quelques mois plus tard de Marco Verratti, le PSG a en effet instauré dans chaque nouveau contrat signé un part variable sur le salaire indexée sur le nombre de matches joués. L'idée est ainsi de motiver les joueurs à jouer le plus possible et d'éviter de se retrouver avec un gros salaire en situation d'échec sportif et qui s'accroche à son contrat (n'est-ce pas Kurzawa ?).

Une part variable, mais pas que

En plus de la part variable du salaire, la question des droits à l'image est devenue centrale dans le football business. Selon L'Equipe, ces droits à l'image représentent pour certains Parisiens des dizaines de millions d'euros par an et font en pratique office de salaire déguisé. Les clubs ne payent en effet pas de charges sociales sur ces droits à l'image et il n'y a aucune limite ou plafond pour leur montant.

Selon L'Equipe, les sommes en jeu sont parfois largement supérieures au salaire du joueur et présentent aussi l'avantage pour le club de ne pas compter pour le fair-play financier puisqu'il ne s'agit pas d'un salaire à proprement parler. Dans la nouvelle mouture du fair-play financier (désormais appelé FSR pour Financial Sustainability Regulations), les clubs ne peuvent plus dépasser un pourcentage fixé des recettes totales pour la masse salariale :  90 % en 2023, 80 % en 2023 et même 70% en 2025.

Enfin, il y a aussi les primes, qui permettent aussi aux joueurs d'augmenter leurs revenus et au club de payer moins de charges sociales. L'Equipe révèle ainsi que certains joueurs du PSG ont négocié 5 M€ de prime, voire plus, en cas de titre en Ligue 1. Ce qui n'est pas négligeable sachant que le PSG a remporté neuf fois le championnat de France depuis le rachat du club par QSI en 2011.

Il y a aussi les primes à la signature qui permettent aux joueurs de toucher des revenus additionnels et cela ne concerne pas seulement ceux qui arrivent libres. Des primes à la signature sont aussi souvent négociées lors de prolongation, comme ce fut le cas par Kylian Mbappé en 2022.