Peu à peu de retour sur les terrains, Marco Verratti s'est longuement confié au journal Le Parisien du jour. S'il évoque son retour en forme, le départ de Motta ou encore les ambitions européennes, les mots le plus forts concernent son nouvel entraîneur Thomas Tuchel. L'Italien fait l'apologie de l'Allemand, tant au niveau tactique que managérial.
S'il n'a pas beaucoup joué depuis le début de la saison en raison de son opération d'une pubalgie en mai dernier, c'est un Marco Verratti déjà sous le charme de Thomas Tuchel qui s'est exprimé dans les colonnes du journal Le Parisien. Son statut d'intouchable du milieu de terrain n'a été remis en cause par aucun des coaches de l'ère QSI mais l'Italien semble particulièrement convaincu par le travail de l'Allemand arrivé il y a maintenant quelques mois.
Un tacticien apprécié
La dimension tactique de Thomas Tuchel est notamment mise en avant par le milieu relayeur du PSG : «Ça peut aider beaucoup de maîtriser plusieurs systèmes. Cela peut être utile pour gagner un match de Ligue des champions. C’est pour ça que le coach aime faire ce travail. Ce qui m’interpelle le plus, c’est qu’il lit très bien les matchs. Quand il y a un petit changement à faire, on voit sur le terrain qu’avec une petite retouche on se sent mieux. C’est une grande qualité du coach.»
D'un point de vue tactiqque, Tuchel a récemment expliqué qu'il préférait utiliser Verratti comme milieu relayeur dans un système à trois ou en duo devant la défense avec Adrien Rabiot. Avant cette saison, c'est surtout en compagnie d'un certain Thiago Motta que Verratti régalait. A l'heure de devoir changer, le n°6 parisien explique que cela ne lui pose pas de soucis, notamment grâce à Tuchel : «Le coach va trouver des solutions comme avec Marquinhos ou Adri (Rabiot). Le coach met en place un système très direct, où on veut donner des passes rapides vers l’avant à Di Maria, Cavani, Mbappé ou Neymar.»
Un manager adoré
«Cette année, on a une bonne entente avec le coach et le staff.»
Outre la tactique, c'est surtout l'aspect humain qui semble séduire Verratti comme il l'explique ensuite, parlant alors au nom de ses partenaires : «Le coach est très proche des joueurs. Ce qu’on aime, toute l’équipe et moi, c’est qu’il est très direct. Il te dit vraiment les choses. Parfois, elles ne sont pas jolies, mais il te les dit. C’est quelqu’un de bien et il t’aide à le suivre, à donner 100 % pour lui. On sait qu’il travaille beaucoup et qu’il veut le meilleur de nous. Pour atteindre de grands objectifs, il faut tous marcher dans la même direction. Et, cette année, on a une bonne entente avec le coach et le staff.»
Alors qu'Emery était en fin de cycle avec son groupe, ce que Verratti confirme en parlant d'une relation « parfois un peu compliquée », l'air frais représenté par l'Allemand est fortement apprécié : «Tuchel ne joue pas. On voit qu’il est content à l’entraînement. On fait l’entraînement avec le sourire mais on est toujours sérieux, on sait ce qu’on fait. Travailler dur mais avec le sourire, c’est la meilleure méthode. [...] Venir à l’entraînement avec le visage fermé, ça ne marche pas. On a retrouvé le sourire, on l’avait un peu perdu. [...] On a beaucoup d’échanges. Pour le moment, c’est vraiment une très grande surprise pour tous sur ce plan, parce qu’on avait besoin d’un coach comme ça.»
L'Italien va aussi confirmer une fameuse décision de Tuchel, à savoir la disparition des sodas et sandwiches : «Oui, c’est vrai. Dans le bus, lors de mon premier déplacement, j’ai demandé un Coca et il n’y en avait pas. Quand on est allés à Nice, j’ai vu qu’il n’y avait rien du tout.» Et même cette petite privation semble être acceptée.
