Vitinha : « Je pense que je suis plus complet »

Titularisé dimanche dernier à Montpellier dans un rôle de relayeur gauche, lui qui a aussi été utilisé en sentinelle et en relayeur droit cette saison, Vitinha a livré une très belle prestation avec un joli but de l'extérieur de la surface et deux passes décisives pour Kylian Mbappé puis Nuno Mendes. De quoi conforter sa place de plus en plus importante au sein du onze de départ parisien, lui qui a déjà disputé 2659 minutes cette saison pour 6 buts, contre 3359 minutes et 2 buts sur toute la saison dernière.

Dans un entretien accordé au quotidien sportif portugais O Jogo, l'ancien milieu de terrain du FC Porto a évoqué son utilisation à plusieurs postes cette saison au PSG. Estime-t-il que cela lui a permis de devenir un joueur plus complet et de franchir un palier ? « Absolument, a-t-il répondu. Si vous ne vous sentez pas plus complet chaque année, c'est que quelque chose ne va pas. Avec des entraîneurs différents, des enseignements différents et un football différent, je grandis beaucoup. »

« Je veux continuer à apprendre »

Pour Vitinha, le fait d'avoir joué à plusieurs postes cette saison est donc une force et l'a aidé à progresser. « Cela me donne beaucoup plus d'épaisseur (dans le jeu), une plus grande perspective sur le jeu en termes de postes, de savoir ce que je dois faire. Que ce soit plus en avant, plus en arrière, avec ou sans le ballon... Je pense que cela me rend plus complet et je suis très enthousiaste à ce sujet. Je veux continuer à apprendre », a-t-il confié.

Ave déjà 14 sélections au compteur, à 24 ans, Vitinha sera sauf surprise de l'aventure à l'Euro 2024 cet été, mais n'a plus été titulaire en sélection depuis le 8 septembre dernier et une victoire en Slovaquie. La concurrence est en effet féroce au milieu de terrain au sein de la sélection portugaise. Ce qui n'empêche pas certains observateurs et supporters portugais de réclamer sa titularisation. Qu'en pense-t-il ? « Je veux jouer, bien sûr. Toute personne appelée en équipe nationale veut être titulaire et je ne fais pas exception à la règle. Je sais que la vie de l'entraîneur est rendue difficile par la quantité et la qualité qui existent. Ce n'est pas facile pour le sélectionneur et c'est à moi de lui rendre la tâche aussi difficile que possible. Bien sûr, je demande toujours plus de minutes, je les veux et je le montre, pas verbalement, mais à l'entraînement. C'est vrai qu'il y a beaucoup de qualité dans l'équipe nationale et que la concurrence est très forte, mais je sais aussi que c'est bon pour moi et mes coéquipiers. »