Zlatan Ibrahimovic a accordé un entretien à beIN Sports diffusé avant PSG/Bastia et Zlatan a fait du Zlatan, forcément, multipliant les bons mots et les phrases chocs.
Son trophée de joueur du mois de décembre :
L'interview commence par ce thème vu qu'il a reçu ce trophée avant PSG/Bastia et Ibra n'est visiblement pas au courant que ce sont les gens qui votent.
« Un grand merci à l'UNFP pour ce trophée ! Vous faites un travail fantastique, ne vous arrêtez pas ! J'espère pouvoir remporter encore de nombreux trophées. Un grand merci. [...] Pour moi, chaque trophée individuel est un bonus. Le plus important, ce sont les trophées collectifs, bien sûr. C'est pour cela que nous jouons. Mais même si les trophées collectifs sont les plus importants, je suis content d'obtenir une reconnaissance personnelle. Cela me fait grandir en tant que personne. En termes de confiance, cela ne m'apporte rien, j'ai déjà suffisamment confiance en moi (sourires). Mais à la fin de la carrière, avoir une salle pleine de trophées, c'est pas mal. »
L'évolution du PSG :
« Toutes les équipes dans lesquelles j'ai évolué étaient des équipes dominantes parce que j'y jouais. Mais c'est la première fois que je joue dans une équipe qui a atteint aussi vite le plus haut niveau. Les supporters doivent être heureux et reconnaissants envers leur équipe. Qu'ils s'assoient et profitent... »
La saison dernière :
« Nous avons réalisé une saison historique l'année dernière. C'était incroyable. Je ne sais pas si quelqu'un avait déjà accompli cela. Enfin, d'après mes informations, personne n'avait jamais gagné les quatre trophées nationaux. A mon arrivée, j'avais dit que j'écrirai l'histoire ici. Aujourd'hui, je peux dire que j'ai écrit l'histoire et qu'elle n'est pas finie. »
Le PSG qui écrase tout :
« Nous devons trouver la motivation en nous. Je l'ai dit depuis le premier jour. C'est en nous que nous allons devoir trouver la motivation, l'adrénaline, la concentration, la soif de victoires. Lors de ma première saison, certains joueurs n'étaient pas déçus après une défaite. Ils attendaient le match de la semaine suivante. Je ne trouvais pas ça normal. Perdre un match n'est pas acceptable pour moi. Quand j'en perds un, j'ai envie d'être au prochain match au plus vite. Quand je perds un match, je deviens un monstre car je n'accepte pas ce résultat. L'état d'esprit a changé maintenant. Tous les joueurs deviennent des monstres quand on perd. C'est comme ça le football. »
La Ligue 1 :
« Si les joueurs de Ligue 1 me connaissaient quand je suis arrivé, je pense qu'ils me connaissent désormais à la perfection. Ce qui est amusant en Ligue 1, c'est que certains pensent être déjà des joueurs complets et accomplis. Puis ils jouent contre nous et ils comprennent où il en sont... »
L'Euro 2016 en France :
« Je suis soulagé de pouvoir participer à l'Euro. Nous avons du mal en phase de groupe puis nous avons été méprisés en match de barrage. Les gens disaient que nous n'avions aucune chance et que le Danemark était plus fort que la Suède. A la fin du match, ils ont dû ravaler leurs paroles. Je suis particulièrement content parce que la compétition a lieu en France. Je suis à peu près sûr que les Français me supporteront encore plus que leur équipe nationale. J'aurai deux nations derrière moi, les Français et les Suédois. Ce sera un atout supplémentaire pour nous. »
Bastia, une équipe qu'il aime martyriser :
L'entretien était diffusé avant le match.
« J'ai de bons souvenirs de Bastia, à domicile et surtout à l'extérieur. C'est toujours agréable de jouer contre eux. Ils sont toujours à la hauteur de l'enjeu, ils entrent sur le terrain pour tout donner. Ils n'abandonnent jamais, ils viennent vraiment pour gagner. J'aime jouer contre eux, j'ai hâte que le championnat reprenne, que l'on continue sur notre lancée et que l'on batte tous les records. Je ne sais pas s'il nous en reste à battre, je crois qu'on les a tous déjà battus. »
