Laurent Blanc s’est exprimé sur Zlatan et les éventuelles sanctions à venir. Il a aussi abordé le thème des suspension avant les trêves internationales, avec une anomalie selon lui.
En conférence de presse aujourd'hui, Laurent Blanc a été interrogé sur la grosse actualité du moment, la suspension à venir pour Zlatan Ibrahimovic. Il a donc répondu, bottant à moitié en touche, avant de se lancer dans un long plaidoyer concernant les suspensions.
Zlatan et les sanctions :
Blanc a tout d'abord défendu Ibrahimovic : « Zlatan a une saison difficile, que ce soit avec les blessures ou les suspensions. On s’aperçoit qu’il est sous le feu de l’UEFA et de la Ligue. Je pense sincèrement que, pour lui, cela serait bien de faire des grands matches et de marquer des buts. C’est la chose la plus facile pour lui. Après, j’espère qu’il ne va pas être trop sanctionné pour prouver à tout le monde que cela reste un joueur de football formidable. »
« Zlatan, c’est deux matches, normalement »
Après avoir refusé d'évoquer les sanctions, il l'a fait du bout des lèvres : « Laissez les sanctions arriver et je vous les commenterai. Pour l’instant, elles ne sont pas là donc je ne peux pas les commenter. Pour faire court, en Coupe d’Europe, Zlatan, c’est deux matches normalement donc on verra, c’est en train de se traiter. C’est soit deux matches, soit un seul, c’est simple. »
Concernant les sanctions de la LFP pour les insultes à Bordeaux, il a repoussé à plus tard leur évocation : « C’est un dossier très compliqué, il sera très long, on aura le temps d’y penser. » Relancé sur le sujet, il s'est énervé : « Vous n’allez pas me parler de ça toute l’après-midi. Le climat est comme il est, on verra les sanctions qui tomberont, on aura le temps d’y songer et de les commenter. Les sanctions ne sont pas encore tombées. »
L'anomalie des trêves internationales :
Dans la lignée de ces sanctions, il s’est exprimé sur les anomalies liées au calendrier et aux suspensions : « Dans les anomalies qu’il peut y avoir dans le calendrier, et on n’y reviendra pas (allusion à la finale de Coupe de la Ligue quatre jours avant la Champions League), il y en a une autre que personne ne relève, et c’est étonnant. Comme il y a une trêve internationale, quand vous avez deux cartons jaunes, comme avant Bordeaux et Lorient, le paradoxe est que le troisième carton se joue sur deux matches au lieu d’un seul. »
« Le troisième carton se joue sur deux matches au lieu d’un seul »
Il développe : « Je m’explique : si vous avez deux cartons, vous êtes suspendus quand vous avez votre troisième carton, pas la journée d’après mais la suivante. La commission se réunit le jeudi et la sanction n’est réalisable que le mardi suivant. Mais quand il y a une trêve internationale et que vous programmez un classico le 5 avril, quand vous avez un joueur qui a deux cartons jaunes avant Bordeaux et Lorient, ils sont à risque sur deux matches au lieu d’un seul, tout ça parce que la commission de discipline se réunit la première semaine de la trêve internationale alors qu’il n’y a pas de match le week-end d’après. »
Et il embarque alors ses collègues de L1 avec lui : « Et ce n’est pas l’entraîneur du PSG qui est concerné, c’est tous les entraîneurs qui le sont. On parlait de bon sens la dernière fois, il faudrait juste décaler la réunion à la deuxième semaine de la trêve internationale vu qu’il y a une journée qui arrive après. Là, que ce soit pour Marseille ou pour toutes les équipes, si vous avez deux cartons jaunes avant les deux matches avant la trêve internationale, vous allez risquer le match d’après sur deux matches alors que, durant tout le reste du championnat, vous ne risque que sur un match. C’est encore une anomalie. »
