Un « attentat » qui n’épargne pas Verratti

Une simple faute ? Non, bien pire : un attentat, selon le terme employé par Guy à plusieurs reprises pendant le match, sans que l’on puisse évidemment mettre en doute son objectivité.
Il est vrai que la faute du milieu italien était spectaculaire, avec un antijeu caractérisé et dans une position pouvant prêter à interprétation (annihilation d’une occasion de but et/ou dernier défenseur). Un carton rouge n’aurait pas été scandaleux mais pas tellement pour la dangerosité du geste, l’intégrité physique du joueur Nantais Georges-Kevin Nkoudou n’ayant pas été mise en danger. 
Bilan de l’opération : Marco Verratti a récolté son troisième carton jaune en 10 matchs et jeudi prochain, la commission de discipline de la LFP le suspendra pour le 8e de finale de coupe de la Ligue face à l’AC Ajaccio, mercredi 17 décembre 2014. Un attentat qui a des répercussions en Corse, rien d’anormal finalement.

Yohan Cabaye, absent depuis 3 matchs, sort quant à lui logiquement de la zone rouge et postule donc aux matchs de coupe, ce qui est une bonne chose pour Laurent Blanc dans le cadre du turnover habituellement effectué dans ces compétitions annexes.

Enfin, Thiago Motta, ménagé contre Nantes, reste en sursis pour les 7 prochains matchs, toutes compétitions LFP confondues. A noter qu’n carton jaune lors de l’un des 3 prochains matchs lui ferait manquer le 32e de finale de coupe de France début janvier. Typiquement le genre de match à éviter, face un adversaire (souvent) amateur : contacts rugueux, stade champêtre, froid, terrain en forme de champ de patates. De là à penser qu’un carton jaune avant fin 2014 serait le bienvenu, il n’y a qu’un pas…

Orel