« Verratti n'a pas souvent tort » sur l'arbitrage selon Gasset

Après sa fracassante déclaration (« On s’est fait chier dessus par l’arbitrage » à l'issue de la rencontre face à Nantes, Marco Verratti a été sanctionné de deux matchs de suspension dont un avec sursis. Les dirigeants et entraîneurs parisiens commencent à être habitués. Le milieu de terrain italien et les arbitres, c'est une histoire qui dure depuis bien longtemps et qui ne cessera certainement jamais. Pourtant, tous ont tenté de le changer. En vain.

Si Carlo Ancelotti a tenté de lui parler pour l'apaiser, Marco Verratti, très jeune à l'époque, n'a jamais vraiment écouté l'entraîneur italien. Ensuite, Laurent Blanc a subi les contestations excessives du milieu de terrain et s'est déjà montré agacé, notamment après une demi-finale de Coupe de la Ligue contre Lille en 2015. Unai Emery, lui, avait fait le choix de laisser couler. En même temps, les deux n'avaient pas la relation la plus complice. Enfin, Thomas Tuchel et Leonardo en ont discuté plusieurs fois avec lui. S'il acquiescait, il n'a jamais calmé ses pulsions.

Dans les colonnes de L'Équipe de ce vendredi, Jean-Louis Gasset, adjoint de Laurent Blanc à l'époque, défend Marco Verratti et lui donne même raison. « Marco n’a pas souvent tort. Il estime qu’il n’est pas arbitré comme les autres. L’arbitre lui met un jaune pour être tranquille le reste du match, mais c’est faux comme raisonnement » explique l'ancien entraîneur de Bordeaux, avant de revenir sur cet épisode à Nantes.

« On le prend à chaud, il vient de courir 14 km, et il a vu l’injustice. Elle y était sur ce match. Un joueur, qui a un jaune, provoque le penalty mais n’est pas expulsé. Lui se dit : “Si c’était moi, je prenais le rouge.” Il prend un match ferme, ça va encore, mais moi je lui en aurais mis zéro » a expliqué le natif de Montpellier au quotidien.

Suite à cette sanction de la commission de la discipline, Marco Verratti manquera la réception des Girondins de Bordeaux le 13 mars prochain et il est difficile de croire que ce sera la dernière fois qu'il sera suspendu, d'autant plus avec le match de sursis qui plane au-dessus de la tête.