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PSG/Lyon vu du bord du terrain : l'avant-match

Publié le mercredi 22 mars 2017 à 20:57 par François Denat
Pour son premier match au Parc des Princes depuis vous savez quand, le PSG recevait Lyon, dimanche. CulturePSG était au bord du terrain et vous fait vivre l’ambiance au plus près des joueurs. Dans cette première partie, retour sur l'avant-match.

NB : Certains clichés sont issus de précédents matches. Cet article n’étant pas prévu à la base, j’ai un peu triché.

Une semaine après une victoire poussive chez les Merlus, le PSG retrouve face à Lyon son Parc (le seul) et ses supporters. Malgré une poignée de guignols au Bourget, le discours est clair pour tout le monde depuis le Camp Nou : on est derrière l’équipe. Celle du PSG.

Après la récupération de mon accréditation, les multiples contrôles de sacs et l’échange de ma carte de presse contre un magnifique dossard aromatisé à la sueur, je pénètre dans le salon photo où, comme d’habitude, je me sens tel Laurent Blanc à la douche avec Henry et Makélélé. Mon matos (photo) presque semi-pro et pas totalement adapté fait pâle figure face aux gros engins des confrères plus expérimentés. Je ne boude pas mon plaisir, je suis aussi là pour apprendre et je bénéficie de conditions plutôt exceptionnelles pour m’initier à la photo de sport.

Après être passé devant la dizaine de CRS de rigueur, j’emprunte le couloir qui me mène vers le bord de la pelouse autour de 19h45.

L’affiche, l’horaire et le contexte du match font que les gradins sont relativement bien garnis à plus d’une heure du coup d’envoi. Un petit groupe donne déjà de la voix dans la tribune Boulogne afin de couvrir le parcage visiteurs, où les supporters lyonnais ont pris place.

Quelques gentillesses sont échangées dans la bonne humeur quand Trapp fait une entrée copieusement applaudie. Il est bien sûr accompagné du mythique Nicolas Dehon, considéré par Jérôme Alonzo comme «le meilleur entraineur des gardiens en France», une affirmation répétée à chaque match de Coupe de la Ligue.

Pour rappel, le technicien auburn – parti à l’OM en 2010 et revenu au PSG en 2012 — a sans aucun doute eu une grande influence dans l’évolution de joueurs tels qu’Edel, Douchez, Sirigu, Trapp ou encore Areola dans les buts parisiens.

Le Virage Auteuil est de son côté (de l’autre donc, par rapport à moi) apprêté. Des bâches recouvrent les entrées des tribunes en prévision du tifo et des banderoles sont prêtes à être déployées.

La première est dévoilée lorsque les joueurs de champ débutent leur échauffement : «Dans le malheur ou dans la gloire, fidèles à nos couleurs». Ils sont reçus avec la même hospitalité que l’international teuton.

Comme depuis toujours, l’équipe s’échauffe côté Boulogne et se répartit en deux groupes : les titulaires côté tribune Paris, les remplaçants en cercle devant la Borelli.

La Borelli, ex-tribune Présidentielle, voit sa corbeille se remplir petit à petit de membres éminents du PSG, de «people» et autres pseudo-célébrités. Heureusement, je ne suis pas très physionomiste et je ne perds pas trop de temps à essayer de reconnaître les anciens rappeurs et stars de téléréalité.

Notre Michel Montana national est quant à lui fidèle au poste, le micro collé au bec pour annoncer des trucs qu’on entend mais qu’on n’écoute pas vraiment à ce moment de la soirée.

Dans la moitié de terrain devant Auteuil, les Lyonnais s’entrainent. J’avais prévu avant le match de les shooter un peu, notamment le divin chauve pour faire plaisir à un autre chauve, mais j’ai complétement zappé de m’intéresser à eux. Comme disait ma grand-mère, «si tu as oublié c’est que ce n’était pas très important.» En effet. Je me dirige donc rapidement du côté des titulaires, croisant sur ma route la demoiselle qui gère la transaction accred'/dossard. Elle me tend la feuille de match qui un coup de smartphone plus tard se retrouve sur Twitter.

Je repasse ensuite devant le parcage lyonnais, et notamment le « sympathique » groupe Lyon 1950. J’ai « malencontreusement » égaré sur mon disque dur les photos de ce moment, mais j’ai assisté à des gestuelles inédites au Parc des Princes depuis de nombreuses années.

L’échauffement est un moment intéressant pour la photo car les joueurs sont très proches de nous. La longueur focale limitée de mes objectifs se retrouve ici moins pénalisante que pendant le match, ce qui me permet de réaliser des clichés techniquement meilleurs et avec des angles de vue un peu différents.

À moins d’une heure du match, les Parisiens n’ont pas le visage fermé, mais paraissent concentrés et les sourires se font assez rares. Certains sont néanmoins affichés lorsque les joueurs croisent le regard des heureux gagnants de concours avec leurs téléphone ou gopro perchée.

Au milieu de l’échauffement, Thiago Silva fait son habituel speech de capitaine avec la plupart des titulaires et des membres du staff. On reconnaît sur la photo suivante Papus qu’on ne présente plus (dans sa 10ème année à Paris, oui, sa 10ème), Marcelo Costa le kiné, et tout à droite Juan Carlos Carcedo, le bras droit d’Emery. L’arrière de tête au milieu correspond à la face cachée de Julen Masach, le responsable des préparateurs physiques, que l’on découvre finalement sur la photo suivante.

Deux semaines plus tôt contre Nancy, copié/collé :

A la fin de cette mise en jambe, je rejoins Auteuil où des festivités sont prévues. Je n’ai pas d’objectif grand angle sur moi, je prendrai donc en photo les nombreuses animations et banderoles qui se succèdent avec mon smartphone, ce qui a l’avantage de me permettre de les publier en direct : 

En parallèle, je place un enregistreur en face du Virage avec l’idée, si les piles tiennent et que je n’ai pas foiré mon enregistrement, d’avoir deux heures de chants. Lorsque les équipes reviennent sur le terrain pour le coup d’envoi, je me trouve ainsi du côté d’Auteuil. Lors de mes 3 premiers matches en bord terrain, j’avais pris l’habitude de me placer en face du banc parisien, comme la plupart des photographes. Ce « carré magique » permet de se trouver entre le tunnel d’entrée des joueurs, la corbeille, l’échange des fanions avec le VA en arrière-plan et le banc des remplaçants. Mais comme j’avais déjà fait pas mal de photos de Guedes et Ben Arfa, je me suis dit «Je change mes habitudes je suis un fou.»

Comme le temps passe finalement vite, je suis à peine prêt au coup d’envoi. Je prends quelques photos des tribunes dans l’idée d’illustrer les chants enregistrés. Voici une mise en bouche de ce qu'est le Parc des Princes un soir de PSG/OL :

Si l'article vous a plu, d'autres arriveront dans ce style, dont la suite de celui-ci.

PS : Pour l'anecdote, voici ce que donne le tifo vu de l'arrière des buts :


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
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