La défenseure internationale française Jade Le Guilly est revenue en zone mixte sur la qualification des Parisiennes pour les quarts de finale de la Coupe de France. Face à une équipe de Saint-Etienne qui a bien gêné les Parisiennes, la joueuse formée au club a surtout concédé que l'équipe n'avait pas joué le match à fond, concédant des situations après s'être un peu trop relâchée. La tête déjà en partie à Munich ?
Est-ce qu'on peut dire que Paris s'est fait peur aujourd'hui sur ce 8e de finale ?
« On ne peut pas dire qu'on s'est fait peur, parce qu'on avait quand-même la maîtrise du ballon. C'est vrai, on a pris un but parce qu'en fait, on s'est relaché. Cela s'est assez vu, on a mal défendu et oui, après, il y a eu 1-1 jusqu'à la quatre-vingtième minute. C'est vrai qu'on a dû reprendre le rythme, jouer plus vers l'avant, et au final cela a payé parce qu'on a marqué avant la fin du match. »
La libération à la 88e, ce sont ces petites émotions de la coupe de France ?
« Oui la Coupe de France, c'est toujours des émotions ! C'est sur, on s'en rappellera.»
Par rapport à cette équipe du Paris Saint-Germain, est-ce que c'est une piqûre de rappel aussi ? Vous faites des bons résultats en ce moment, vous les enchaînez bien, ce que nous a dit le coach, mais il peut pas y avoir de relâchement...
« Oui, c'est vrai, c'est une petite piqûre de rappel parce que toutes les équipes jouent tout, elles sont à fond sur le terrain. Donc nous, on doit aussi être à fond et montrer notre rythme. C'est nous qui devons mettre le rythme, garder la maîtrise du jeu et garder la maîtrise du score aussi. »
Cette Coupe de France cette saison est elle un vrai objectif pour le club ?
« Un objectif oui mais sur chaque compétition, on a l'objectif de la gagner. »
Pour revenir sur le Campus PSG, sur ce stade, vous en faites une petite forteresse. Pour l'instant personne ne vient gagner ici. Vous y êtes bien vous ? Comment trouvez vous ce stade ?
« Déjà, toutes les infrastructures, elles sont top. Et le terrain qu'on a, où on est les seuls à jouer dessus, c'est super parce que c'est un billard en fait. Et on prend du beaucoup de plaisir et ça nous aide pour gagner contre les adversaires. Parce qu'on se sent bien et on est chez nous.»
Sentez-vous que les adversaires, ça leur fait bizarre de se retrouver sur ce genre de billard ? Ce n'est pas habituel pour tout le monde encore.
« Oui, je pense. Parce que nous, pour nos qualités techniques, c'est beaucoup mieux parce qu'on va vite, il y a beaucoup d'espace pour nos joueuses donc oui c'est parfait.»
D'un point de vue personnel, par rapport à la saison dernière, cette saison vous êtes beaucoup plus présente sur les feuilles de match, comment s'est passé cette adaptation avec un nouveau rythme pour vous à tenir tout en essayant de vous blesser le moins possible ?
« L'an dernier à la Real Sociedad, j'avais déjà obtenu pas mal de temps de jeu. J'avais joué beaucoup de matchs tous les trois jours aussi. Notamment en janvier. Donc là je retrouve ce que j'ai un peu connu à la Real Sociedad. Mais avec la Ligue des Champions qui est une plus grosse compétition. Donc je m'adapte, j'apprends, je continue à à engendrer de l'expérience. »
Arrière droite titulaire, puis défenseure centrale après la pause, c'est toujours la tournée des postes pour vous...
« Oui (rires) Ca a permis un peu de répit aussi, parce qu'en poste de latérale, je fais beaucoup de sprints. Ca a permis que j'en fasse un peu moins pour pouvoir un peu me gérer pour le Bayern. Mais c'est un plaisir de pouvoir jouer, quelque soit le poste.»
