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Le choc face à l'OL, l'atmosphère autour de la rencontre, l'absence de Renard, la stratégie offensive, etc, la conf d'Echouafni avant OL/PSG

Publié le vendredi 15 novembre 2019 à 16:10 par Bruno Hermant
C'est un Olivier Echouafni souriant qui s'est présenté devant la presse avant le périlleux déplacement de son équipe à Lyon. Conscient des difficultés qui attendent son équipe, il a salué la performance de ses joueuses lors du Trophée des Championnes, tout en restant prudent pour le championnat. Il est aussi revenu sur l'atmosphère autour de la rencontre, l'absence de Renard, la capitaine de Lyon suspendue ainsi que sa stratégie qu'il souhaite mettre en place pour cette rencontre.

Le gros choc face à l'OL que tout le monde attend

« C'est un match important de la saison, c'est un vrai beau choc, une très très belle affiche, avec certainement je l'espère, un grand match. Il va y avoir du monde, du public dans un magnifique stade. Tous les ingrédients sont là pour que ce soit un gros match, un gros choc. »

Une « finale » du championnat

« Quand on regarde le classement, les deux équipes sont à égalité de points, la différence de buts fait la différence sur les deux premières places. On aurait pu arriver à Lyon avec 2 points d'avance, on n'a pas réussi à le faire. Mais bon, ca ne change rien au problème. On va affontrer un concurrent direct pour le titre et là, ce sera le cas. »

Des regrets contre Guingamp

« Oui mais cela fait partie des aléas d'une saison. Tous les feux étaient plutôt au vert et je trouve que pour cette rencontre face à Guingamp, on a été cohérent. Quand on regarde les statistiques, c'est à peu près les mêmes chiffres que ceux qu'on sortait depuis le début de championnat. Simplement, on est tombés contre une équipe de Guingamp, bien organisée, bien structurée, avec une gardienne en état de grâce qui a fait les arrêts qu'il fallait. Bravo à Guingamp d'avoir obtenu ce point, nous, on en a perdu deux à domicile. C'est dommage mais c'est comme ça, ça fait partie des aléas d'une saison. »

Un match mal placé après la trêve

« Oui ! Je vous assure que c'est très compliquée. Pour la simple et bonne raison : on aura réellement une seule séance collective ce matin, puisqu'on a récupéré les filles en partie hier. J'avais signalé ça il y a un mois, en expliquant qu'en terme de calendrier, la FFF réfléchisse à placer ce genre de rencontres, non pas après une trêve internationale, mais à la décaler. »

La revanche du Trophée des Championnes

« Je pense que ce sont, déjà, deux compétitions différentes. La tristesse et la frustration, on l'avait vraiment eu l'année dernière, lors du match retour au Groupama Stadium. On avait pris une correction, on avait pris une gifle. Cela avait été dur à accepter surtout sur la physionomie de notre saison. Sur celle du match, rien à dire, l'OL avait été vraiment supérieur à nous. Même si vous vous en souvenez aussi comme moi, il y avait eu un fait de jeu important, à 1-0, un pénalty n'est pas sifflé pour nous. Mais cela n'enlève en rien ce qu'avait fait Lyon, et que nous avions été en-dessous. »

Les 25 000 personnes annoncées à Lyon

« C'est génial. Pour les filles, de voir l'engouement qu'il y a... Vous parliez en début de saison ce qu'allaient être les affluences dans les stades après la Coupe du Monde, vous avez un bon exemple, avec presque 30000 personnes. Et un record qui serait battu. C'est bien. J'ai discuté avec Däbritz dans la semaine, elle a joué avec l'Allemagne à Wembley face à l'Angleterre devant 77 000 personnes. C'est très valorisant pour les filles. » 

L'approche du match

« Cela ne change rien. J'ai l'impression que les deux équipes en terme de classement sont assez proches des unes des autres. On a aujourd'hui la meilleure défense, elles ont la meilleure attaque. C'est la meilleure équipe à domicile, on est la meilleure équipe à l'extérieur. Avec ces chiffres, vous comprenez que c'est un choc. En terme de préparation, on s'attend à un match très difficile, très compliqué, mais on a aussi des atouts à faire valoir, comme on l'a montré au Trophée des Championnes. »

Que craindre le plus de l'OL

« On redoute tout. Tout. Parce que c'est une équipe qui a beaucoup d'expérience, de vécu, qui sait se mettre en mode compétition. Ce sont des joueuses qui ont l'habitude. Quand vous regardez les chiffres, ils peuvent être effrayants, on s'attaque véritablement à une montagne, je l'ai dit l'an dernier, je peux le redire cette saison. C'est une équipe qui est invaincue depuis deux ans et demi, sur les dix dernières années n'a perdu que deux rencontres de championnat. En dix ans ! Tout cela vous montre ce qui peut nous attendre là-bas, mais les séries, pour tout le monde, sont faites pour s'arrêter. Si on a la chance de pouvoir aller faire un résultat là-bas, on fera tout pour le faire. »

Plus de peur des joueuses de jouer face à l'OL ?

« Pour les jeunes, je pense que la maturité les aide. Elles prennent de l'expérience. Je pense que les matchs de la saison dernière et le match au Groupama Stadium avait laissé des traces en fin de saison, parce qu'on avait subi énormément, parce qu'elles s'étaient créées beaucoup d'occasions. Là ou j'ai été rassuré, c'est notre bonne performance au Trophée des Championnes, la rencontre a été plus équilibrée. Je pense qu'il faut surtout faire abstraction de l'environnement, de ce qui se passe autour et être concentré sur le terrain. Les filles ont un an de plus, cela peut aussi faire la différence. »

L'état physique du groupe après la trêve

« Il y a des incertitudes. Kadi Diani va faire un essai ce matin. Elle ne s'est pratiquement pas entraînée de la semaine. On a encore une incertitude avec une autre joueuse, on verra aussi ce matin. Les dernières filles internationales sont rentrées hier après-midi, on en saura plus après l'entraînement. »

Lyon le rival, le ressort psychologique

« Mais cela reste un match à trois points. Contre Guingamp, on en a perdu deux, c'est exactement le même rapport. Après, oui, elles ne perdent pratiquement jamais de matchs, deux en 10 ans, elles se font de temps en temps accrocher mais c'est tellement rare. Il faut tenir le rythme, on doit tenir ce rythme là, ce n'est pas facile, on s'accorche, on a des arguments. On a une équipe plus forte que l'année dernière. »

L'absence de Renard

« Je pense que c'est un élément très très important pour l'OL. Wendie est une top joueuse, une grande joueuse, avec une grande carrière, un grand palmarès et un vrai leadership. Mais derrière elle, il y a aussi des joueuses de qualité, des internationales capables de la remplacer, comme Buchanan, Kumagai ou Henry, il y a du lourd derrière. Je ne me pose pas la question. (Un danger en moins sur les CPA) C'est une de leurs qualités, une de leurs forces. Dans le jeu, elles ont aussi d'autres forces à faire valoir. »

Une stratégie tout pour l'attaque ?

« L'objectif, même en allant jouer à Lyon, c'est de gagner tous nos matchs. Partout à l'extérieur ou à domicile, on joue pour gagner les matchs. On n'ira pas à Lyon pour subir. On ira à Lyon pour aller jouer, pour mettre en avant nos principes de jeu, on en a cette année, on est beaucoup plus forts dans l'entrejeu cette année, c'est ce qui nous avait manqué l'année dernière. »

Une confrontation importante

« On espère, en tous cas jusqu'à présent, on a fait en sorte d'arriver là-bas à la même hauteur. On en sera à la 9e journée, l'an dernier on les a affronté à la 11e journée. Cela devrait quand même rester très serré encore jusqu'au bout. Mais c'est vrai, les confrontations directes peuvent laisser des traces. Mais quoi qu'il se passera après ce match, tout sera encore possible ! Dans tous les sens. »

L'année où jamais 

« On ne peut pas le dire qu'on se rapproche en championnat. L'an dernier, on en a pris 5. Maintenant, sur le Trophée des Championnes, on a su faire jeu égal, mais ce sont deux compétitions différentes. Le couperet se joue sur un match. En championnat, on en n'est qu'à la 9e journée, il en restera encore 11 derrière, même si ce sera trop peu. »

Les internationales qui marquent 

« Je suis très heureux qu'elles marquent, qu'elles soient décisives. En plus de Geyoro et Katoto pour la France face à la Serbie, Formiga a marqué avec le Brésil contre la Chine, je suis content quand mes internationales marquent, car elles prennent de la confiance. Nadia Nadim a aussi inscrit 3 buts avec le Danemark contre la Géorgie. On a des joueuses qui sont aussi portées vers l'avant et qui sont décisives, c'est très bien. »

Les sensations de Katoto après l'incident durant PSG/Guingamp 

« Je la sens bien. Je la sens prête à faire aussi un grand match. Après, ce qui s'est passé contre Guingamp, ca fait partie des aléas dans une saison et dans tous les groupes. Je pense que cela a été réglé le soir même. Quelques fois, il y a des émotions qu'on a du mal à maîtriser, à contrôler. Marie est encore une jeune joueuse, elle progresse aussi dans ce domaine-là. »

L'atmosphère autour de la rencontre

« Il faut faire abstraction, surtout pour le contexte au stade. Il devrait y avoir beaucoup de monde, beaucoup de pression. Quand on est joueuse de haut niveau, il faut faire attention à ce que les émotions ne prennent pas le dessus sur le terrain, par rapport à ce qu'il s'y passe. Il faut déjà passer par rester concentré dans le couloir. Quand vous avez l'habitude de jouer dans des stades qui sont très différents du Groupama Stadium, c'est un environnement qui est différent, même si pour la plupart elles ont l'habitude de jouer dans des grands stades avec du public présent en nombre. »


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