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La demi de Coupe de France, le match joué à Charléty, la régénération et la santé de son groupe, des éventuels PSG/OL à venir, les derniers matchs du PFC, la conf' de Jocelyn Prêcheur avant PFC/PSG

Publié le dimanche 10 mars 2024 à 13:09 par Bruno Hermant
Le technicien du PSG féminin Jocelyn Prêcheur a répondu aux questions de la presse lors du point presse avant la rencontre opposant le PFC au PSG. L'entraîneur des féminines a évoqué la rencontre des demi-finales de la Coupe de France, celle du PFC contre Le Havre, des possibles PSG/OL à venir, la régénération de son groupe qui a beaucoup tiré sur la corde physiquement, la santé de ses attaquantes. Transcript complet.

Dimanche, vous disputerez la demi-finale de la coupe de France, qui va se jouer d'ailleurs à Bondoufle, dans quel état d'esprit vous abordez cette compétition ?

« Avec beaucoup de détermination, une forte envie de prendre ce match par le bon bout et de performer. Parce que c'est un match important. C'est une place en finale qui se joue face à un adversaire de qualité. Donc forcément, on est dans l'état d'esprit qu'on est dès qu'on a des matchs importants. Cette saison, il y en a eu beaucoup donc, oui, avec beaucoup de détermination, de concentration et d'application.»

Depuis la dernière rencontre face au Havre (4-0), une semaine de travail complète au Campus, cela faisait un bout de temps déjà, est-ce que votre groupe va mieux ? Est-ce que vous pu recharger les batteries des joueuses qui étaient peu plus fatiguées que les autres ?

« Oui, on a pu donner un peu de régénération à celles qu'en avaient grandement besoin. On a quasiment le groupe au complet sauf Lieke Martens qui a toujours son petit problème au genou depuis son retour de sélection, qu'on a traité. Et qui nécessitait des soins sur une période un petit peu plus longue. Donc elle ne sera pas opérationnelle pour demain mais on est quand-même assez confiant pour l'avoir dès le weekend prochain. En tout cas pour qu'elle soit prête pour la Ligue des Champions.»

C'est un match qui devait se jouer au Stade Charléty demain. A cause d'un terrain impratiquable, il va se jouer à Evry-Bondoufle, comment voyez vous cette rencontre dans ce stade face au PFC ?

« Sur le changement de stade, je pense que c'est plutôt positif pour la qualité de jeu, pour la qualité du match. Pour pour l'attractivité aussi du match. Je pense que c'était important, surtout pour les demi-finales de la Coupe de France qu'on joue sur un terrain au moins correct. Pour qu'on parle vraiment football. J'ai l'exemple là par exemple d'une demi-finale de Gold Cup de la CONCACAF, pour avoir regardé Korbin Albert avec les Etats-Unis face au Canada (victoire américaine aux pénaltys après un match nul 2-2), ce n'était plus du foot à un moment donné (pelouse inondée).

Et pourtant, on parle d'une compétition importante donc c'est bien que la démarche ait été faite. Après, on est à l'extérieur, tant que le terrain est correct, le déplacement, ça ne nous change rien. Je ne dis pas que c'est un facteur qui va rentrer en compte, au-delà de la qualité de la pelouse qui rentre en compte dans notre préparation. Dans notre esprit, on va jouer chez eux, en plus c'est un stade qui historiquement est lié au PFC, anciennement Juvisy Essonne, donc forcément, dans dans notre esprit, on joue à l'extérieur. On joue chez eux et ça va être forcément compliqué.»

Justement, le match précédent contre le PFC à Charléty, il y a eu beaucoup de rotation, un match entre deux matchs de Ligue des Champions, une victoire arrachée, il faut continuer la série...

« On a gagné chez eux. Maintenant, ça commence à faire un petit peu longtemps. C'était un contexte complètement différent. Sur une fin d'année, entre deux matchs de Ligue des Champions pour eux comme pour nous d'ailleurs. Donc là c'est encore une fois je le répète un contexte différent. Les équipes ont le temps de se préparer. Je pense que les deux équipes, hormis contraintes de blessures, vont forcément aligner leur meilleure équipe du moment. C'est un tout autre environnement, un tout autre contexte avec un enjeu différent. Puisque là ce n'est pas quelque chose qu'on peut rattraper. Il y en a un qui continue, l'autre qui s'arrête. Ce sont vraiment deux matchs totalement différents.»

La 2e demi-finale qui se joue cet après-midi (entretien réalisé samedi après-midi), OL-Fleury. Si jamais l'OL gagne et que vous gagnez, vous serez en finale, donc un nouveau PSG/OL éventuel, comment vous allez aborder ce match face à votre meilleur ennemi ?

« Honnêtement pour le moment,je ne l'ai pas anticipé. Il y a beaucoup de gens qui m'ont dit : "peut-être vous allez encore jouer l'OL plein de fois cette saison". Je leur dis :" écoutez, tant mieux, parce que ça voudra dire qu'on sera qualifié, déjà demain. Et tant mieux, ça veut dire qu'on sera qualifié contre Häcken". Donc pour l'instant, franchement, on n'y pense pas du tout. On est vraiment focalisé sur les matchs du moment. Surtout ne pas faire preuve ni d'arrogance, ni de présomption et de rester focalisé sur les matchs. Dimanche, si on a pas un grand PSG, on ne passera pas, j'en suis convaincu.

Donc focalisons-nous déjà sur cette demi-finale de Coupe de France. On connaît les qualités du PFC cette année. Il ne faut pas faire bien sûr preuve d'une fébrilité ou de doute, on a nos qualités, on est sur une bonne série. Mais c'est évident que si on ne rend pas une bonne copie demain, ça va être compliqué. Donc on est vraiment focalisé là-dessus. Derrière, on aura le match de championnat contre Saint-Etienne et bien sûr la Ligue des Champions. Et si tout se passe bien, effectivement, on aura très certainement des rencontres et peut-être j'espère, croisons les doigts, à plusieurs rencontres à préparer contre Lyon. Mais chaque chose en son temps.»

On suppose que vous avez vu le match du PFC contre Le Havre (3-2). Un match difficile où le pfc était déjà mené 2-0 avant de retourner le match. Est-ce que vous avez pu tirer des enseignements de ce match en vue de la demi-finale qui arrive ?

« J'étais à Boudoufle pour ce match. Effectivement, c'est un scénario sur lequel le PFC nous habitue actuellement. Ils nous prouvent qu'ils ne lâchent rien puisqu'ils sont menés contre Lille et ils arrivent à prendre les 3 points à la dernière minute. Ils sont menés à la mi-temps contre Bordeaux et puis ils gagnent largement. Et là, ils y arrivent, malgré encore une fois à être menés avec deux buts d'écart contre le Havre. Ca veut dire que c'est une équipe qui nous démontre que match après match maintenant, ils ne vont rien lâcher.

Il y a des petits ajustements en plus, ils montrent aussi que le banc peut répondre parce que c'est clairement selon moi les rentrées qui ont fait la différence et le coaching qui a été très bon. Notamment à la 60e, il n'y a pas que Ribadera, la rentrée de Sissoko leur a fait églement du bien, l'entrée de Le Mouel aussi. Ils ont différentes options, à nous d'être préparés et de surtout ne pas relâcher notre vigilance quelle que soit l'évolution du match. Parce qu'ils nous ont montré qu'ils sont capables de renverser une situation. »

Et de votre côté, comment vont vos attaquantes ?

« Là, ça va bien. Elles sont un peu moins nombreuses que d'habitude mais ça va. Le groupe va bien. Je pense que la petite régénération a fait du bien quand-même à pas mal de de joueuses. Parce qu'on a poussé un petit peu, même si on a pu gérer heureusement contre Le Havre sans aller trop dans le rouge par rapport aux risques de blessure. Elles ont pu d'abord bien se régénérer et puis on a pu aussi travailler. Et on espère que ça va pas porter ses fruits dimanche.»


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.

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