Le tirage au sort de l'Euro 2017 a été effectué hier à Rotterdam (Pays-Bas). La France, tête de série, intègre le groupe C.
La France avec la Suisse, l'Islande et l'Autriche
Les groupes sont enfin connus. Après une campagne de qualifications assez facile, la France va avoir un peu plus de fil à retordre lors de ses trois matchs de poule de l'Euro 2017 pour atteindre les quarts de finale.
La France hérite donc de la Suisse, nation qui émerge quelque peu dans le football européen qui participe pour la première fois au Championnat d'Europe des Nations féminin. La Suisse qui était dans le chapeau 2 est classée 15ème nation mondiale FIFA. Elle possède des joueuses qui jouent dans de grands clubs européens, comme Lara Dickenmann (Wolfsbourg, ALL), Ana Crnogorcevic (Frankfort, ALL), Ramona Bachmann (Rosengard, SUE). Une équipe assez compliquée à manoeuvrer, mais tout de même à portée de la France.
Deuxième adversaire, issu du chapeau 3, l'Islande. Alors que son équipe nationale participe pour la troisième fois à l'Euro, et dont la meilleure performance était un quart de finale en 2013 (comme l'Equipe de France), la nation nordique est en perte de vitesse. Certes, l'Islande est 16ème nation mondiale au classement FIFA. Mais elle était bien mieux placée il y a dix ans. Les clubs locaux ne sont plus une référence au niveau européen et peu de joueuses ont quitté l'île pour aller jouer dans des clubs plus importants. Malgré ce constat, il reste toujours des joueuses qui ont le niveau international, comme Dagny Brynjarsdottir (Portland Thorns, EU), Sara Björk Gunnarsdottir (Rosengard, SUE) ou encore l'attaquante Holmfríour Magnusdottir (Avalsnes, NOR). Là encore, une équipe sachant bien défendre, capable de mettre quelques coups, rugueuse, un peu le cliché du football scandinave. Mais l'équipe de France devrait néanmoins l'emporter, si elle sait marquer.
Enfin, le dernier adversaire de la France est l'Autriche. Egalement novice à ce niveau international, les Autrichiennes, 25ème nation mondiale féminine, seront opposées à la France. Issue du chapeau 4, elle a quand même dans son équipe quelques joueuses intéressantes, comme Sarah Zadrazil (Bucaneers ETSU), Laura Feiersinger et Carina Wenninger (Bayern Munich, ALL). Evidemment, proximité oblige, les meilleures joueuses évoluent en Allemagne. Peu dans le championnat local (5 joueuses le plus souvent).
Le calendrier :
Mardi 18 juillet :
Autriche - Suisse (Deventer) 18h00
France - Islande (Tilburg) 20h45
Samedi 22 juillet :
Islande - Suisse (Doetinchem) 18h00
France - Autriche (Utrecht) 20h45
Mercredi 26 juillet :
Suisse - France (Breda) 20h45
Islande - Autriche (Rotterdam) 20h45
Les quarts de finale seront joués les 29 ou 30 juillet. Les demis finales le 03 août et la finale le 06 août.
Réactions au tirage :
Olivier Echouafni, sélectionneur de l'équipe de France : Un bon ou un mauvais tirage ? Incapable de vous le dire aujourd'hui. On découvrira cela lors du tournoi. On va affronter des équipes qui jouent leur première phase finale, on le sait. Nous serons très concentrés dès la première journée.
Laura Georges, défenseure de l'Equipe de France : De toute façon, on n'a pas de groupe facile. Ce sont des équipes qui progressent énormément, il va falloir attention, il va falloir bien se préparer. Je pense qu'il y a des groupes bien plus compliqués que le nôtre, ça c'est sûr mais il va falloir bien se préparer car ce sont des équipes qui montent en puissance et qui travaillent bien. À première vue, on dirait que notre adversaire principal serait l'Islande. L'Autriche, on les a rencontrés en qualification pour la Coupe du monde 2015, la Suisse c'est une équipe dont on connaît les joueuses. On a eu Lara Dickenmann à Lyon, et puis il y a des joueuses que l'on rencontre sur les Coupes d'Europe, ce sont des joueuses qui sont dans des gros clubs européens, donc c'est une équipe dont il faudra aussi se méfier. Attention aux trois équipes.
Autres groupes :
Groupe A : Pays-Bas, Norvège, Danemark, Belgique.
Groupe B : Allemagne, Suède, Italie, Russie.
Groupe D : Angleterre, Ecosse, Espagne, Portugal.
Propos recueillis par UEFA.fr et Footd'elles.fr
