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Pourquoi Lair est finalement resté au PSG ?

Publié le dimanche 5 février 2017 à 15:02 par Bruno Hermant
Après avoir émis le souhait de quitter le club, ce dernier a eu gain de cause sur plusieurs points, d'après le journal régional Le Parisien. Ce qu'il l'a poussé à rester.

La menace de Patrice Lair rendre son tablier aura fait bouger les lignes au sein du club parisien. Paris était sur le point de perdre son entraîneur, qui avait mené son équipe à effectuer une première partie de saison sans accroc en championnat, mais la défaite sur tapis vert suite à l'erreur commise sur la feuille de match d'Albi-PSG (victoire sur le terrain du PSG 4-0 lors de la première journée) a été un coup de tonnerre pour l'entraîneur. Ce dernier avait donné sa démission, refusée par l'Etat-Major du PSG. Lair avait donc demandé une réunion afin d'améliorer certaines choses. Il a eu gain de cause selon l'édition du jour du Parisien.

Bougival amélioré ?

L'entraîneur a obtenu des moyens supplémentaires pour améliorer le quotidien de ses joueuses. Depuis 2012, les joueuses du PSG sont installées à Bougival, dans les installations de la Banque de France. Elles doivent récupérer le centre d'entrainement actuel de l'équipe professionnelle masculine dès que le club aura terminé la construction de son nouveau centre d'entrainement et de formation sur les fermes du Poncy à Poissy. En attendant, le club aurait cédé sur les travaux d'aménagement et de rénovation des structures dédiées aux féminines. Des locaux provisoires doivent être installés selon le journal, afin d'accueillir des bureaux, un secteur médical spécifique, une salle de musculation plus grande. Il est également précisé qu'un système de restauration permanente pourrait être également installé. Reste à savoir quand ces installations seront utilisables, et si cela ne rentre pas en contradiction avec le luxe supposé dont les joueuses jouissaient avant l'arrivée de l'entraîneur breton.

Des recrues supplémentaires obtenues

Autre demande du coach, des recrues cet hiver. Son voeu a été exaucé, le club a recruté trois joueuses, plus une en prêt. Ashley Lawrence est arrivée et a signé jusqu'en 2019, Natasa Andonova et Formiga ont signé jusqu'en juin 2017. Enfin, Amandine Henry a été prêtée par le club américain de Portland jusqu'à la fin de saison, bien que la joueuse devrait quitter le club avant, pour la reprise du championnat américain. Ces quatre internationales viennent renforcer une équipe qui n'a pas été épargnée par les blessures (Boulleau, Morroni, Katoto et Erika, les deux dernières n'avaient pas repris l'entrainement début janvier). Et au vu des échéances du PSG au printemps, ces arrivées ne sont pas de trop.

Enfin, Lair a obtenu du mouvement dans le staff. Le médecin de la section a été remplacé. Sophie Perrichon, coordinatrice administrative, ne s'occupera désormais que de l'administratif. Un team manager doit être nommé pour faire le lien entre l'administratif et le sportif (c'était le rôle de Perrichon jusque-là). Enfin, Olivier Létang, proche de Lair, doit continuer de s'impliquer sur les gros dossiers, en relation avec Philippe Boindrieux, toujours directeur général adjoint en charge de cette section.

Les matchs à Saint-Germain-en-Laye dès l'année prochaine ?

La Mairie de Saint-Germain-en-Laye, très mécontente de voir les équipes masculines déménager à Poissy, veut garder la section féminines sur les terres de la ville. Lair souhaite d'ailleurs que les filles jouent leurs matchs au Camp des Loges à la place du Stade Charléty. Si pour le moment, il est évoqué d'aller jouer sur le stade du centre d'entrainement de Poissy, les services de la Mairie sont prêts à faire les efforts nécessaires pour installer une tribune provisoire et d'augmenter la capacité du stade Georges-Lefevre à 1500/2000 places. Le stade pourrait être même homologué pour recevoir les rencontres de la Ligue des Champions, même si le souhait du coach parisien est de jouer ses rencontres au Parc des Princes (ce qu'il a obtenu pour la rencontre face au Bayern fin mars). Des travaux plus importants pourraient être acceptés par la ville de Saint-Germain-en-Laye : « La balle est dans le camp du PSG. En fonction de sa décision, on fera tout pour que le stade soit prêt pour la saison prochaine. Après, s'il a un projet plus conséquent, d'une autre dimension et plus durable, on est prêts à l'étudier et à accompagner le club » a expliqué au journal le maire adjoint chargé des sports. 

Propos recueills par Le Parisien.


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