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Prêcheur après PSG/Ajax : «On fait tout pour que le PSG performe aujourd'hui»

Publié le jeudi 25 janvier 2024 à 4:22 par Bruno Hermant
L'entraîneur du PSG Jocelyn Prêcheur s'est présenté face aux médias après la victoire des siennes face à l'Ajax Amsterdam (3-1). Le coach est revenu sur le match, la première place dans la poule, le match de Katoto, l'évolution de son équipe, le calendrier, sa situation personnelle et son staff.

Sur le déroulement des événéments dans la poule et la première place du groupe après la 5e journée : 

« Objectivement, si je suis complètement honnête, après la défaite face au Bayern Munich (1-0), on a pris les matchs un par un. Puisque chaque match était couperet. Si on n'arrivait pas à remporter le 3e (face à l'AS Roma), c'était fini. Si on ne gagnait pas le 4e (face à l'AS Roma à Rome), c'était fini. C'est vraiment en 2024, après la double confrontation gagnée contre la Roma, qu'on a commencé à se dire qu'il y avait la qualification.

Il y a la première place qui est accessible. Parce qu'en plus, les résultats des autres confrontations ont joué un petit peu en notre faveur. Je n'ai pas fait de plans mais c'est vrai, c'est une satisfaction ce soir d'être premier du groupe, ca fait du bien. Mais rien n'est fait. C'est un groupe au combien difficile avec quatre équipes de très haut niveau et tout va se jouer mardi prochain. »

Sur le match de Katoto :

« On connait toutes les qualités de Marie. La seule chose que personne ne connait sur Marie, c'est de savoir quelles sont ses limites. Peut être qu'elle n'en n'a presque pas. Elle revient de mieux en mieux. Elle est vraiment sur une bonne dynamique. Quand elle s'exprime, on sait que c'est une des attaquantes de classe mondiale, une des meilleures du monde. Sur ce match là, elle a montré tout son talent. Tant mieux pour elle et surtout tant mieux pour l'équipe.

Elle est sortie à cause d'une crampe. C'est bien, on la pousse un peu. Elle a fait son premier match de 90 minutes contre Reims, avec une intensité moindre. Là, physiquement, elle n'a pas tenu mais ce n'est pas grave. Les rentrées ont été bonnes et elles nous ont fait du bien.»

Sur la possibilité de jouer un match nul pour se qualifier : 

« Je n'ai pas fait le calcul encore. Il faut que je regarde. Je pense qu'avec 10 points, on est sûrs de passer. Mais débuter le match pour jouer le match nul, je ne sais pas faire. En fonction du scénario du match, on peut mettre des stratégies en place pour tenir le résultat, comme on l'a fait ce soir lors des 25 dernières minutes, quand on a changé de système. On est sur une bonne dynamique, on a une force offensive qui commence quand même à devenir intéressante. Il faut y aller avec nos forces.

On a encore beaucoup de domaines de progression, notamment sur le plan défensif. On a vu ce soir encore qu'on était un peu jeunes derrière. Mais ua moins, ces matchs font grandir mes filles et on a une force offensives. On ira à Munich avec nos forces, même si on sait que ce sera un match hyper difficile. Il faut continuer cette dynamique. On a montré qu'on avait les qualités pour se qualifer. A nous d'aller la chercher.»

Sur Shirley Cruz : 

« Son adaptation et son intégration s'est faite naturellement. C'est presque un retour à la maison pour elle, dans un club qu'elle connait par coeur, avec des problématiques qu'elle connait par coeur. Concrètement, elle me permet d'avoir un bon relais dans le vestiaire. De travailler plus individuellement avec certaines joueuses, sur le partage d'expérience qu'elle peut avoir, notamment auprès des jeunes joueuses. Elle fait aussi un bon boulot de relais avec l'équipe U19 où elle échange beaucoup. Ca ne va aller qu'en s'améliorant parce que c'est sa première expérience de l'autre côté de la barrière. Elle prend ses marques.

Elle va aussi se développer. Développer ses compétences sur l'aspect pédagogique. Donc, plus ca va aller, plus elle va prendre d'avantage de missions. Et moi, ce qui me plait bien, c'est que plus ca va aller, plus je vais pouvoir lui déléguer certaines choses, certaines missions. Je suis très content qu'elle soit avec nous. On s'est battus pour l'avoir, on se connait très bien. On a des philosophies de jeu assez proches. Même si aujourd'hui son approche est plus individuelle, sa plue value nous fait vraiment du bien. Elle me fait du bien, elle fait du bien au groupe. Notamment avec ce public de jeunes, la moitié de notre effectif est très jeune, elle bénéficie d'une écoute particulière de par sa carrière. Et c'est important si on veut les faire grandir plus vite. »

Sur l'évolution de son équipe et les tests à venir : 

« C'est une vraie problématique. On a vu ce soir que c'est le cinquième match d'affilée. On voit que sur certaines joueuses, les organismes tirent, c'est dur. Meme si effectivement ce soir, on avait un match de très haute intensité. Mais vu les adversaires que vous avez cité (N.D.L.R. : Bayern, Fleury, Lyon), on sait que les matchs vont être difficiles. Que ce soit en Ligue des Champions, mais même en D1 Arkéma, ou en Coupe de France où les matchs sont toujours couperets. Cela ne va pas aller en s'arrangeant. On rentre dans une zone inconnue pour nous. D'habitude, quand on fait une série de cinq matchs, il y a un break, elles partent en sélection. Normalement, là, ca s'arrête.

Et là, non seulement ca ne s'arrête pas mais ca s'enchaîne. Dans trois jours, Saint-Etienne, mardi prochain, Bayern. Et on remercie vraiment la programmation qui nous a fait le cadeau de jouer Fleury le vendredi alors qu'on revient d'Allemagne mercredi matin. Vous avez vu, on gère ces matchs par une rotation. On a mis un système où on essaye de garder tout le monde impliqué sur chacun des matchs. Et aujourd'hui, on a essayé d'amener sur les quatre premiers matchs tout le groupe physiquement prêt à répondre présent. On aura pas le choix, il va falloir continuer. Tout le travail qu'on a fait ces trois derniers mois, avec nos plus jeunes, avec nos titis, et avec certaines jeunes étrangères, qui sont toutes je le répète bourrées de talent, il va falloir qu'elles assument leurs rôles et qu'elles aident l'équipe à performer. Parce que leur rôle va être crucial, c'est indispensable. »

Sur sa situation personnelle en tant que coach au PSG :

« Vous connaissez l'historique. Cela s'est fait un peu dans la douleur. Ma prise de fonction, c'est quand même un cas un peu particulier. Déjà sur le plan professionnel, et bien entendu sur le plan personnel. Et puis ensuite, on a entamé la refonte du staff. Le point positif est d'avoir véritablement posé les problématiques et la réflexion. Au début, c'était difficile, j'étais tout seul pendant deux mois. Quand vous êtes le seul coach et que vous avez 26 joueuses à gérer, ce n'est pas facile. Vous savez ce qu'il faut faire mais on le faisait pas.

Là, on a franchi une étape. Je sais ce que je veux mettre en place et je sais où je veux aller en termes de structure professionnelle, comment on doit travailler. On a encore une étape à franchir sur la structure du staff. On a des problématiques, on manque de compétences sur l'aspect de la préparation mentale. J'espère aussi qu'à terme, on aura une troisième personne pour vraiment individualiser le travail et plus se focaliser sur la post-formation. J'aimerais garder Shirley, lui donner plus de prérogatives sur le travail collectif. A deux, c'est déjà mieux. Mais c'est une problématique que je connaissais déjà de la saison dernière. Déjà à deux, on avait déjà du mal à pouvoir tout faire, à fortiori quand vous êtes perfectionniste.

On sait où on veut aller. Là, ca se passe de mieux en mieux. Le staff fait un boulot énorme, que ce soit médical, technique, vidéo. On s'est etoffé aussi, c'est bien. Les filles vont pouvoir bénéficier de leurs montages vidéos individuelles, des choses qui sont naturelles pour un club qui est aussi ambitieux. Et on a une vraie stratégie de développement. Si elle est suivie au niveau du staff, ca va être vraiment intéressant. Pour l'instant, mon cas personnel n'est pas d'actualité. Il va être tributaire des prochaines échéances et des résultats qui vont arriver. Je ne me pose pas cette question. On me demande de travailler, il faut travailler pour le court terme, pour le moyen et le long terme. Je le fais et peu importe qui bénéficiera de tout ce travail à l'avenir, ce n'est pas la question. On se donne à fond pour ce club, un club qui me tient à coeur particulièrement. On fait tout pour que le PSG performe aujourd'hui et même demain. »


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