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La CFA n'y arrive toujours pas (2/3)

Publié le dimanche 13 septembre 2015 à 0:17 par Noreaga
Peu à la fête en ce début de saison (trois défaites en quatre rencontres de championnat), l'équipe réserve comptait sur la réception d'Arras ce samedi après-midi dans l'espoir de se donner un peu d'air au classement.

Renforcée par la présence d'éléments habitués à cotoyer l'étage supérieur, l'équipe de Laurent Huard pouvait compter sur un trio d'attaque constitué de Jean-Kévin Augustin, Yakou Meité et Hervin Ongenda, soutenus par un milieu de terrain composé de Sessi D'Almeida en pointe basse et du duo Roli Pereira de Sa/Christopher Nkunku chargé de mener les offensives. En défense centrale, Kévin Rimane reprenait sa position de titulaire aux côtés de Presnel Kimpembe tandis que l'international U18 Alec Georgen effectuait sa première titularisation à ce niveau. Sur le côté gauche de la défense, Souleyman Doumbia était préféré à Fodé Ballo-Touré et Mamadou Doucouré, tous deux conviés avec l'équipe U19.

C'est sur une pelouse gorgée d'eau que les parisiens vont dans un premier temps subir le pressing d'une équipe d'Arras décidée à jouer son va-tout. Sûrs de leur force, les joueurs de la capitale s'appliquent de leur côté à faire circuler le ballon, notamment grâce aux déplacements du trio Ongenda/Pereira de Sa/Nkunku, et grâce à l'activité de l'ex-bordelais D'Almeida qui fait l'essuie-glace devant la défense. Nous jouons les premières minutes de jeu quand le PSG se procure sa première occasion franche du match. A la réception d'un centre venu de la droite sur une phase arrêtée, Kimpembe s'essaie à la reprise acrobatique mais voit sa tentative heurter le haut de la transversale. Quelques minutes plus tard, c'est Augustin qui voit sa tête repoussée en corner par le portier adverse, lui qui avait bénéficié d'un bon travail de Ongenda sur la droite. Ces premières alertes sur les cages des visiteurs sont le symbole d'un premier quart d'heure maîtrisé par les coéquipiers de Kévin Rimane qui s'installent progressivement dans la moitié de terrain arrageoise. 

Continuant sur leur lancée, les parisiens se procurent même deux grosses occasions par l'intermédiaire de Yakou Meité dans les minutes qui suivent. Sur la première, l'attaquant ivoirien profite d'un corner mal dégagé pour être à la réception du ballon dans les vingt derniers mètres, mais il voit sa tentative du gauche repoussée sur la ligne. Sur la seconde, il voit sa reprise du gauche passer au dessus de la barre après avoir bénéficié d'un bon travail d'Augustin qui lui avait remisé au point de pénalty. Si les parisiens monopolisent les débats, ils ne sont cependant pas à l'abri des contres menés par les offensifs arrageois, ces derniers sont d'ailleurs tout près d'ouvrir la marque mais la reprise de la tête de l'attaquant passe de peu au dessus. L'ouverture du score parisienne intervient finalement à la vingt-neuvième minute de jeu. Récupérant le ballon aux abords de la surface, Jean-Kévin Augustin fixe son vis à vis et ajuste le portier d'une frappe dans le petit filet opposé (1/0). Ouverture logique et méritée pour des rouge et bleu qui, on le pensait alors, tenaient le bon bout.

Les mauvaises habitudes sont pourtant tenaces. S'ils semblent bien gérer leur avance au score, les parisiens laissent davantage venir les joueurs d'Arras qui se font plus pressants sur les cages de Rémi Descamps. C'est sur l'une de leurs seules véritables occasions que les visiteurs vont revenir au score peu avant le retour aux vestiaires. Profitant d'un ballon mal repoussé par la défense yvelinoise, l'attaquant d'Arras réceptionne le cuir à l'entrée de la surface et ne se fait pas prier pour fusiller Descamps à bout portant (1/1). La réponse de Paris intervient peu avant que la mi-temps ne soit sifflée, Ongenda s'attelant à frapper un coup-franc direct que ne peut que repousser le portier adverse. Seul dans les dix-huit mètres, Christopher Nkunku est à la réception mais sa reprise maladroite fuit de pas grand chose les buts adverses. Mi-temps sifflée sur ce score un peu dur pour les partenaires de Doumbia, tant la différence entre les deux formations est palpable.

Le début de seconde période est en un mot : catastrophique. Après un premier acte globalement maîtrisé et sans véritable motif d'inquiétude, le PSG va se compliquer la tâche encaissant deux buts sur deux grossières erreurs aussi bien individuelles que collectives. Sur le premier but encaissé, Descamps sort au devant d'un centre venu de la gauche mais il rate son dégagement des poings, ce qui profite au joueur adverse qui de près permet à son équipe de prendre l'avantage (1/2). Le second but arrive quant à lui suite à une mésentente entre Descamps et Kimpembe, le malheureux défenseur parisien voulant remettre le ballon de la tête vers son gardien qui était auparavant sorti de ses cages (1/3). Désormais menés de deux buts, les parisiens se retrouvent dans une configuration que ne leur sied guère, eux qui jusqu'à présent s'étaient contentés de gérer. Plutôt que de baisser la tête, ces derniers tentent de réagir directement en se portant sur les buts adverses. Si les intentions sont louables, elles restent néanmoins désordonnés, les situations provenant surtout de tentatives individuelles. C'est sur l'une d'elles que le PSG va entretenir l'espoir. Héritant d'un coup-franc très excentré sur la gauche, Hervin Ongenda adresse une frappe somptueuse qui vient se loger dans la lucarne opposée (2/3).

Nous entrons alors dans la dernière demi-heure, et tous les espoirs semblent permis. Face à une équipe d'Arras regroupée en défense, les joueurs du club de la capitale multiplient les situations de but, mais ils se montrent bien trop imprécis dans le dernier geste pour pouvoir faire la différence. Comme sur cette frappe de Pereira de Sa contrée au dernier moment par le défenseur suite à une bonne remise d'Augustin, sur cette tentative de Nkunku qui seul face au but rate le cadre après avoir bénéficié d'un joli décalage de Pereira de Sa, ou encore sur cette reprise de la tête hors cadre de Doumbia alors que le gardien venait de repousser un coup-franc d'Ongenda. Le milieu offensif parisien est d'ailleurs le principal instigateur de cette révolte, et l'élément par qui arrivent la plupart des bonnes situations de but. Continuant de maintenir leur pression, les hommes de Laurent Huard provoquent même l'expulsion d'un défenseur arrageois un peu trop fougueux, laissant ses coéquipiers terminer le match à dix. 

Nous approchons les derniers instants de la partie, et le PSG piétine. Pire, les entrées conjuguées de Thimothée Taufflieb et Anthony Petrilli ne permettent pas d'apporter ce supplément tant désiré. Paris n'a plus d'idées, Paris tente en vain, sans vraiment y croire. Comme un symbole, la dernière action de la partie provient d'un des joueurs les maladroits cet après-midi, Augustin, lequel voit sa reprise trop enlevée passer largement au dessus de la cage. L'arbitre siffle alors la fin du match sur un score qui se sera dessiné en l'espace de quelques minutes de jeu.

 

Avec une place de douzième au classement et quatre défaites en cinq matchs, le bilan de la réserve est inquiétant. Et pour le coup, il apparaît difficile de mettre cela sur le compte de l'inexpérience du groupe. Si l'on a tendance à le répéter chaque week end, les coéquipiers du capitaine Kévin Rimane se devront de réagir au plus vite, car en attendant, les semaines passent...


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