Contre les mal-classés de Saint-Quentin, les U17 ont assuré sans trembler (2-0). Ils restent premiers de leur groupe et finissent bien l'année, eux qui étaient déjà champions d'automne.
Le match :
Le début de rencontre donne de suite une bonne indication sur la tendance observée durant cette première mi-temps. Le Paris-Saint-Germain domine assez facilement son adversaire sur le plan territorial, étant notamment articulé autour d'un milieu à trois où les jeunes Soumaré et Bernede effectuent un gros travail dans le harcèlement et dans la conservation du ballon. Les deux attaquants Kanga et Essende sont quant à eux soutenus par un Ikone assez libre dans son placement qui a tout le loisir de se déplacer à sa convenance, se déportant sur le côté de temps à autre. Quant à la défense, pas de gros changements par rapport au dernier match avec le seul Dembélé rentrant en lieu et place de Gelanie.
Sauf que cette organisation bride quelque peu les parisiens qui ont moins de possibilités pour exploiter toute la largeur du terrain, si l'on excepte les quelques montées de Georgen sur son côté droit où les trop rares percées d'Ikone dans ce même couloir. Les attaquants ont ainsi bien du mal à être trouvés en bonne position, oeuvrant le plus souvent dos au jeu. Les tentatives parisiennes les plus dangereuses sont plutôt l'oeuvre de Antoine Bernede, ratant de peu le cadre par deux fois sur de belles initatives, et par un tir de Jonathan Ikone, après avoir fait la différence au préalable. La décision va venir d'un exploit individuel, du milieu relayeur Boubakary Soumaré. Après avoir transperçé la défense adverse, le jeune international U16 est stoppé irrégulièrement dans la surface, provoquant le pénalty. Wilfried Kanga ne tremble pas et d'une frappe bien assurée permet aux siens de mener à la marque (1-0). Ceci peu avant la mi-temps.
Occasion d'Ikone après une percée individuelle.
Kanga ne peut reprendre un bon centre d'Ikone qui avait fait la différence.
L'action de Soumaré qui provoque le pénalty.
Le but de Kanga sur penalty.
Le retour des vestiaires va permettre aux parisiens d'appuyer sur l'accélérateur et notamment d'intensifier le pressing. Placé un cran plus haut, le bloc rouge et bleu gêne considérablement les visiteurs qui ont toutes les peines du monde à ressortir le ballon. Plus frais physiquement et supérieurs intrinsèquement, les joueurs de François Rodrigues commencent à trouver des brèches et multiplient les situations de but. Sur l'une d'elles, le club francilien hérite d'un coup-franc aux vingt mètres, légèrement excentré. Le capitaine parisien Jonathan Ikone le frappe en force et place le ballon dans le soupirail du portier adverse (2-0). S'en suivront quelques occasions chaudes, notamment par Essende et Ikone, pour une fin de match sans grands heurts pour des Parisiens impliqués collectivement. L'année 2014 se termine positivement pour l'équipe de François Rodrigues qui a souvent donné des motifs de satisfaction en cette première partie de saison.
Le second but parisien inscrit par Ikone.
Les joueurs :
Au niveau des joueurs, la sérénité du grand Zagadou en défense a été appréciée, tant dans l'utilisation du ballon que dans les interventions, même s'il n'a pas été trop sollicité dans ce domaine. Son compère Dembélé a été l'auteur d'une bonne copie pour l'une de ses rares apparitions. Georgen a été très actif, faisant preuve de toujours autant de gaz, difficile à saisir de par son centre de gravité bas et ses premiers appuis. Nsoki a été un peu moins en vue que lors du dernier match.
Au milieu, très bonne partie de Soumaré et Bernede, le premier a fait preuve d'un gros volume de jeu pour son âge, étant présent à la récupération, à la relance et dans la projection vers l'avant, et le second a fait beaucoup de bien avec sa qualité de conservation de balle et son dévouement pour le collectif. Un peu discret en première période, Callegari est monté en puissance en seconde, faisant valoir ses qualités de première rampe de lancement avec cette faculté à ouvrir le jeu facilement.
Ikone n'a pas été assez trouvé dans cette position d'életron libre derrière les deux attaquants, on l'a plus vu quand il se désaxait, ce qui est dommage. Il est resté capable de grosses différences quand il était lancé, comme souvent, buteur. A fini très bas. Kanga a paru un peu emprunté par rapport à ses dernières sorties mais il se rattrape bien en transformant le pénalty. Essende a apporté de la volonté et a pas mal joué en pivot, tout ne fut pas parfait et la conclusion a fait défaut mais son implication dans le collectif est louable. Le petit Diaby a apporté pas mal de vivacité et d'envie de provoquer sur son entrée, pas toujours parfait dans les choix mais sa rentrée a apporté de la fraicheur.
Noreaga
