Trois jours seulement après la grosse claque reçue à Amsterdam, les U19 parisiens ont très bien réagi face à Arras (2-1) avec une composition remaniée.
La composition :
Par rapport au match d'il y a trois jours à Amsterdam, beaucoup de changements ont été faits par Laurent Bonadéi, le coach. La défense a ainsi été intégralement changée, le milieu garde deux éléments sur trois tandis que les trois de l'attaque ont également été remplacés.
Le match :
Les débuts sont délicats pour les jeunes parisiens et le manque de repères communs se fait lourdement ressentir. Peu avant le quart d'heure de jeu, c'est même la tuile avec l'ouverture du score adverse sur un corner bien coupé au 1er poteau (0-1, 14').
Ce but réveille nos joueurs qui se mettent alors à jouer un peu plus. L'égalisation arrive très vite puisque Gonçalves est présent au 2ème poteau pour reprendre un corner en deux temps de Nkunku (1-1, 18'). Cette égalisation fait le plus grand bien et le PSG prend alors le match à son compte. A la 30ème, une belle percée de Voyer est relayée par Labissière et Franco-Gallart se retrouve tout près de doubler la mise mais un joueur adverse veille. Quelques instants plus tard, une belle tête de Romil sur un coup-franc de Nkunku est repoussée par le gardien sur la ligne. Avant la pause, Arras s'offre juste une belle opportunité suite à une relance loupée mais le score à la mi-temps reste flatteur pour les visiteurs (1-1).
En deuxième période, les Parisiens font la différence pratiquement d'entrée. Un frisson avec une frappe de Nkunku au-dessus sur un long ballon puis Labissière percute côté gauche. Son centre au 2ème poteau est repris instinctivement de volée par Romil qui trompe le gardien (2-1, 50').
Le PSG baisse alors d'un cran physiquement et Arras en profite. A l'heure de jeu, sur un contre, le défenseur central monté pour l'occasion se retrouve tout seul et tire au-dessus. 10 minutes plus tard, c'est Demoncy et le PSG qui loupent l'immanquable en tirant au-dessus dans une position idéale. Gentiment, Arras fait la même chose deux minutes plus tard. Malgré quelques opportunités en fin de match, le score n'évolue plus et le PSG gère plutôt bien la fin de match.
Le jeu :
Après des débuts très délicats, les Parisiens ont su prendre les choses en main et offert une belle première mi-temps avec des attaques placées plutôt bien construites, en utilisant la largeur du terrain notamment, sans forcer sur les dribbles. On peut regretter la qualité des centres ou le manque de présence dans la surface par contre mais la mise en position était bien amenée.
En deuxième mi-temps, après de très bons débuts, la construction a été parfois moins bonne, les milieux ayant du mal physiquement à l'heure de jeu. Les entrées de Mavinzi et Sanogo ont d'ailleurs redynamisé le jeu parisien et permis de reprendre la mainmise, s'évitant des frayeurs en fin de match.
Les joueurs :
Du côté de la défense, Hélin a fait une bonne partie après avoir été un peu juste sur le but encaissé, Brydges a apporté en 1ère mi-temps avant d'avoir plus de mal ensuite; Voyer a beaucoup tenté d'intercepter et malgré un bon taux de réussite, les quelques loupés ont été préjudiciables ; Gonçalves a mis un but important et livré un bon match tandis que Ricourt a fait une bonne première mi-temps avant de se concentrer plus sur la défense ensuite.
Au milieu, Demoncy a été l'auteur d'un gros match avec une très belle 2ème mi-temps notamment. A ses côtés, Nkunku et Franco-Gallart ont existé par intermittence, leurs bonnes périodes rejaillissant sur le reste de l'équipe. Bonne entrée de Mavinzi, agressif et utile dans les duels.
En attaque, Labissière a fait un bon match sur le côté gauche en 1ère mi-temps, percutant sur son aile et intelligent dans le jeu quand il se recentrait. Plus de mal en 2ème période avec un physique déclinant. Romil a fait un gros match sur son côté droit, très percutant, travailleur et impliqué de bout en bout. En pointe, Keïta s'est bien battu dans les airs mais a eu du mal à exister seul dans la défense. Sanogo, entré côté gauche, aura fait mal avec sa percussion mais il a eu du mal à finir proprement ses actions.
Au final, une belle victoire, méritée et difficile car l'adversaire n'a vraiment rien lâché. Trois jours après une lourde défaite, cette victoire avec d'autres joueurs, habituellement plutôt sur le banc, relance à la fois le PSG et la concurrence.
