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Pourquoi la réserve va mal

Publié le mercredi 8 octobre 2014 à 16:29
Avec une seule victoire en sept matches et une 13ème place sur 16 au classement, la réserve du PSG souffre en ce début de saison. Analyse.

Un manque d’impact dans la surface adverse :

C’est le très gros problème du PSG, Paris ne marque pas. Avec 3 buts en sept matches dont deux inscrits lors du même match contre Calais, on ne peut pas dire que le PSG soit spécialement à craindre pour ses adversaires. Le week-end dernier, contre Roye-Noyon, club de milieu de tableau, les occasions franches ont pu se compter sur les doigts d’une main, le ballon n’arrivant pratiquement jamais jusque dans la surface adverse, tout au plus à 20m.

Malgré ce manque de poids devant, les adversaires ne se livrent pas plus pour autant. Au Camp des Loges, sur son petit terrain, le PSG doit affronter des adversaires bien regroupés derrière et qui attendent de pouvoir contrer. Autant dire que les solutions sont dures à trouver. Problème, les Parisiens ne sont pas non plus spécialement patients et le jeu long prend vite le dessus sur la construction.  Sauf que Paris n’a pas de joueurs pour jouer de cette façon et que les occasions sont donc rares.

Un milieu qui se cherche :

C’est probablement le plus gros chantier de la réserve. Le milieu change tout le temps et se cherche en permanence. Pratiquement à chaque match, on voit un nouveau duo devant la défense et la ligne des trois milieux offensifs évolue elle aussi. Les suspensions, les sélections et les blessures n’ont pas aidé mais l’impression que tout est chamboulé d’une semaine à l’autre reste très présente, tant dans le choix des joueurs que des profils.

Les joueurs tournent et les rares qui restent changent régulièrement de poste. En 5 titularisations, un joueur comme Roli Pereira de Sa a par exemple déjà joué milieux axial, milieu droit et attaquant de pointe, avec parfois deux postes dans le même match. Alors qu’il est pourtant l’un des meilleurs depuis le début de la saison et pourrait servir de base dans la composition d’équipe, on le trimballe d’un poste à l’autre. Pendant ce temps-là, d’autres enchaînent les matches sans saveur à leurs postes mais restent intouchables, tels Martin ou Traoré, arrivés cet été et dont on cherche encore l’apport sur le terrain.

Une défense avec des sautes de concentration :

La défense a pris 9 buts, c’est l’une des pires de la poule en CFA mais ce n’est pas vraiment ce qui est à retenir, 7 de ses 9 buts ayant été pris en 2 matches début septembre. Depuis, le PSG a resserré les boulons et retrouvé une efficacité tout à fait correcte en défense. Le problème vient plus des erreurs d’inattention. Contre Roye ce week-end, on prend par exemple un but bête. Un joueur est tout seul à 20/25m et on le laisse tirer. Maignan est surpris et cela fait but. La plupart des autres occasions viennent également d’erreurs défensives ou de sautes de concentration, pas d’une défense dépassée par les circonstances du match. Mais, à la fin, cela fait quand même des erreurs que l’adversaire exploite et des points qui s’envolent.

 

Pour conclure, il faut bien admettre que le PSG est à sa place dans ce championnat par rapport à ce qu’il a montré jusqu’à maintenant. Les seules équipes derrière lui au classement sont des équipes pour la plupart déjà affrontées et réellement inférieures. Reste que les raisons d’être optimiste sont rares en ce moment. Si la défense va mieux et tient de nouveau la route, la pauvreté actuelle du jeu offensif est un vrai frein et empêche d’imaginer autre chose qu’un triste maintien, pourtant largement envisageable vu les joueurs à disposition.


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