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Sous les yeux de Kluivert, la réserve du PSG a humilié Rennes (7-1)

Publié le samedi 13 août 2016 à 17:55 par Philippe Goguet
Emmenée par ses nombreux professionnels (Augustin, Georgen, Callegari, Nkunku), la réserve du PSG a littéralement balayé celle du Stade Rennais ce samedi après-midi (7-1), le tout sous les yeux de Patrick Kluivert.

La composition :

Le PSG alternait entre ce 4-2-3-1 et un 4-3-3 en phase offensive, Callegari se plaçant entre les défenseurs centraux tandis que Rimane et Nkunku étaient plutôt sur la même ligne.

La feuille de match :

Buts : Ballo-Touré (1-0, 15e), Hunou (1-1, 24e), Georgen (2-1, 28e, passe décisive de Ballo-Touré), Augustin (3-1, 45e+1, passe décisive de Bernède), Augustin (4-1, 46e, passe décisive de Nkunku), Nkunku (5-1, 63, passe décisive de Georgen), Nkunku (6-1, 79e s.p., provoqué par Augustin), Nzuzi Mata (7-1, 91e, passe décisive de Robail).

Le match :

Sous les yeux de Kluivert, Romagosa ou encore Kimpembe, cette première rencontre de CFA de la saison commence très fort avec une double occasion : Augustin déborde côté droit et sert Habran au point de penalty. La frappe est bien placée mais le goal rennais dévie en corner. Sur celui-ci, d'abord repoussé, Zagadou est trouvé et sa tête décroisée aux 15m trouve le poteau extérieur (1e). Le match est ouvert, enjoué et Rennes se signale sur un coup-franc bien capté par Descamps (5e). Paris domine toutefois et, après un premier coup-franc de Nkunku au-dessus (10e), le PSG ouvre le score : Ikoné combine avec Augustin dans la surface et frappe : le goal repousse sur Ballo-Touré qui est présent et marque (1-0, 15e).

Rennes réagit toutefois bien et va finalement égaliser sur sa première occasion : Rimane provoque un coup-franc axial aux 20m et Hunou, capitaine rennais, envoie un coup-franc direct superbe au fond des filets (1-1, 24e). L'arbitre siflfle  ensuite la pause fraîcheur et Paris repart très fort : Ballo-Touré est servi côté gauche et centre au point de penalty pour Georgen qui claque une exceptionnelle volée du pied gauche pour redonner l'avantage au PSG (2-1, 28e). La fin de mi-temps est toujours équilibrée et ouverte mais rare en occasions malgré tout, les deux défenses tenant bon. C'est finalement Augustin qui se signale avant la pause, quand servi aux 18m, il s'infiltre dans la surface, efface un joueur et bat le gardien en angle fermé (3-1, 45e+1).

A la pause, le score est peut-être un peu lourd pour les jeunes Rennais mais le PSG a tout de même dominé et va  vite creuser l'écart. Dès la reprise, Nkunku envoie Augustin en profondeur d'une passe bien sentie dans le dos de la défense. L'attaquant évite la sortie du gardien, le retour des défenseurs et marque finalement dans le but vide (4-1, 46e). Rennes est KO et, après une frappe facilement capté par Descamps (55e), le gardien est encore présent de près sur une tentative de Hunou déviée (61e). C'est même Paris qui creuse l'écart quand Augustin décale Georgen dans la surface. Le latéral s'enfonce et centre parfaitement pour Nkunku qui conclut de près (5-1, 63e). 

Rennes coule encore après ce but et Nzuzi Mata, tout juste entré, se présente face au goal adverse qui, cette fois-ci sort bien. Sur le contre, c'est cette fois Descamps qui se signale en détournant une jolie reprise au second poteau (75e). Augustin s'amuse régulièrement avec les défenseurs adverses et va ainsi provoquer un penalty après avoir humilié l'arrière central qui le plaque au sol. Nkunku transforme d'une frappe croisée (6-1, 79e). Paris se déconcentre alors un peu et c'est Georgen qui sauve devant la ligne suite à un centre rennais (83e). Le PSG en rajoute même un dernier en toute fin de match avec ses entrants : Robail est trouvé côté droit et sert Nzuzi Mata qui marque de près (7-1, 91e).

Les joueurs :

Dans les buts, Rémy Descamps a été assez peu sollicité mais il a assuré sur l'immense majorité de ses prises de balle et sorti quelques bons arrêts en fin de match. Il est certes trompé sur le coup-franc de Hunou mais ne paraît pas pour autant responsable. Au pied, il a été sobre, malgré une légère alerte en première période.

S'il a été aussi peu mis à l'épreuve, c'est en raison de l'excellente performance de la défense. Dans l'axe, la paire constituée de Eboa-Eboa et Zagadou a rayonné. Intraitable dans les airs comme au sol, ils n'ont rien laissé passer et assuré en toutes circonstances. S'ils n'ont pas fait de miracles dans la relance, ils signent une prestation de grande qualité pour leur première. Eboa-Eboa finira même capitaine après la sortie de Rimane.

Sur les côtés, Fodé Ballo-Touré et Alec Georgen ont été encore meilleurs. Présents défensivement, les deux latéraux ont tout de même signé un but et une passe décisive chacun, preuve de leur énorme apport offensif du jour. Les Rennais n'ont jamais su contrer leurs montées et ils ont payé un lourd tribut. A noter qu'ils se sont globalement montré très propres techniquement, sans jamais être trop gourmands.

Au milieu, Callegari a pris le jeu en main comme on l'avait vu le faire avec les professionnels aux Etats-Unis. Il a beaucoup distribué, avec un réel apport, et a eu un vrai impact sur le jeu. Défensivement, il a en revanche parfois un peu trop collé sa défense et donc assez peu pesé. Devant ou à côté de lui, le capitaine Kevin Rimane a encore été très utile. Très présent défensivement, il a aussi été très propre dans ses transmissions offensives avec des passes simples mais bien vues. Nzuzi Mata, avant-centre, l'a remplacé pour la fin de match et s'est procuré une occasion qu'il n'a pas su convertir avant de marquer de près pour conclure la rencontre.

Un cran plus haut en début de match puis carrément côté gauche en seconde période, Nkunku a mis du temps à rentrer dans son match, comme régulièrement, mais sa justesse a fait mal en seconde période quand les espaces ont commencé à s'ouvrir. Il signe une passe décisive très bien vue puis s'offre un doublé d'attaquant avec un but de renard et un penalty. Du Nkunku décisif, comme très souvent, mais qui peut encore faire plus dans le jeu.

Côté gauche, on retrouvait en début de match Jonathan Ikoné, pas utilisé à Bastia hier et rentré en fin de soirée à Paris. Bouillant sur ses prises de balle, il va faire une demi-heure de grande qualité avec sa qualité de percussion. C'est par exemple lui qui fait le plus gros du boulot sur l'ouverture du score mais il doit malheureusement sortir assez vite, touché. Antoine Bernède l'a remplacé dans un registre très différent et il s'est bien fondu dans le collectif, avec son sens du jeu habituel.

Sur le côté droit de l'attaque, on retrouvait Romain Habran. L'ailier parisien a eu un peu de mal à se mettre en évidence offensivement, notamment dans ses débordements mais il a montré une grosse envie et une belle implication défensive. Robail l'a remplacé et a signé une entrée des plus satisfaisantes. Tranchant balle au pied, il se signe en fin de match par un excellent appel et centre pour le 7ème but.

En pointe, Jean-Kevin Augustin a été l'auteur d'un très gros match. D'abord un peu personnel, il s'est ensuite mis dans le sens du jeu et a alors fait de très grosses différences. Insaisissable balle au pied, il a été un poison constant pour la défense adverse qui n'a jamais su le contrer. Sous les yeux de Kluivert, il a signé un match majeur.


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