Championnat du Monde 2015 – Présentation de la compétition

Un marathon

C’est un véritable marathon auquel sont soumis les 24 équipes qui se disputent à Doha le titre de Champion du Monde 2015. Pour succéder à l’Espagne, vainqueur en 2013, le futur lauréat devra jouer pas moins de 9 matches en 16 jours !

La formule du Championnat du Monde est moins baroque que celle des championnats d’Europe et ses 2 tours de poule avant les rencontres à élimination directe. Ici nous avons 4 poules de 6 équipes, les 4 meilleurs de chaque poule se rencontrent ensuite dans un tableau à élimination directe.

Places potentielles de l’équipe de France indiquées en rouge

Parcours potentiel de la France

Les équipes de la poule de la France rencontreront donc en 8ème de finale les équipes de la poule D qui est présentée comme le groupe de la mort avec le Danemark, l’Allemagne, la Russie, la Pologne et l’Argentine. La France aurait donc une bonne idée en terminant première de sa phase de groupe. Ce ne sera pas chose simple, la Suède et l’Islande sont d’excellentes nations qui peuvent nous poser de gros problèmes.
Si les logiques sont respectées et que la France termine première de son groupe nous devrions rencontrer :
- En 1/8 : Russie, Pologne ou Argentine.
- En ¼ : Vainqueur entre le 3ème de la Poule A (Potentiellement Qatar, Brésil ou Slovénie) au 2ème de la poule B (Potentiellement Macédoine, Bosnie ou Autriche).
- En ½ : Espagne, champion du Monde en titre
- En finale : Croatie ou Danemark

Bilan des parisiens

Le contingent parisien pour ce championnat du Monde est composé de 5 français (Accambray, Barachet, Honrubia, Narcisse et Omeyer), 3 croates (Gojun, Kopljar et Vori), 1 danois (Hansen) et 1 Islandais (Gunnarsson). La France, la Croatie et le Danemark sont des grands favoris du championnat et l’Islande est un outsider à prendre très au sérieux. Sur les premiers matches, ces 4 sélections sont plutôt bien parties, la Croatie est à 3 victoires en 3 matches, la France à 2 victoires en 2 matches, le Danemark à une victoire et un nul en 2 matches et l’Islande à 1 victoire et 1 défaite en 2 matches. Sur un plan individuel, les parisiens ne sont pas en excellente forme. Après le forfait d’Abalo, deux autres parisiens de l’équipe de France sont sur le flanc et n’ont pas disputé la moindre minute de jeu, Narcisse se ressent encore de son mollet et Honrubia n’est toujours pas dans le groupe.

Thierry Omeyer

Après un match très compliqué contre la République Tchèque (17% d’arrêt) et un début de match contre l’Egypte sur les mêmes bases statistiques, Titi s’est bien repris en terminant le match avec un très honorable 27%. Nous noterons particulièrement, lors de son deuxième match, son double arrêt décisif à un moment du match où l’Egypte grignotait son retard.

William Accambray

Après un match décevant contre la République Tchèque (2/6 au tir et une exclusion temporaire), William s’est bien repris contre l’Egypte. Avec 5 tirs sur 6 tentatives après son entrée à la mi-temps, il termine le match comme deuxième meilleur marqueur derrière Karabatic. Son kung-fu initié par Guigou est le but du match :

Xavier Barrachet

Xavier commence bien sa compétition. Déjà auteur de 6 buts sur 10 tentatives sur l’ensemble de ses deux matches, il est très utile à l’équipe de France en particulier par sa faculté à prendre les intervalles en attaques. Son apport défensif est également appréciable même s’il se rend coupable de sautes d’attention qui l’obligent à provoquer des fautes stupides qui handicapent son équipe (3 exclusions temporaires depuis le début de la compétition).

Robert Gunnarsson

Comme au PSG, Robert occupe un rôle ingrat de remplaçant qui sort du banc pour marquer quelques buts si possible à 100%. Et il s’y emploie avec réussite marquant sur son seul tir contre la Suède lors de la défaite des siens. Avec plus de temps de jeu contre des équipes plus faibles ou quand le score est fait, il montre qu’il a de beaux restes comme il l’a démontré contre l’Algérie (4 sur 5 aux tirs)

Mikkel Hansen

Malade avant le premier match contre l’Argentine, les performances de Mikkel s’en sont ressenties. Avec un 2/5 et 5 balles perdues, Mikki a souffert et est même le héros malheureux du match puisqu’il a raté le penalty de la gagne à la dernière seconde. Il s’est bien ressaisi lors du deuxième match (3/3 au tir et 4 passes, meilleur passeur du match) mais l’Arabie Saoudite est l’adversaire le plus faible du groupe et ces statistiques ne permettent donc pas de se faire une idée du niveau du parisien.

Igor Vori

Parmi les parisiens de l’équipe Croate, c’est bien Vori qui flambe. Auteur de 8 buts à 80% d’efficacité, il a été moins sollicité lors du match contre l’Iran où il a quand même marqué un but sur sa seule tentative. Malgré le poids des ans, le doyen de la jeune sélection croate reste indispensable à son équipe.

Jakov Gojun

Surtout cantonné en défense, Jakov ne s’est pas beaucoup illustré en attaque avec seulement 1 petit but en 3 matches. Associé en défense à Musa il est partie prenante de la deuxième meilleure défense du groupe B.

Marko Kopljar

Comme Vori, Marko Kopljar fait partie des cadres de l’équipe de Croatie. Malgré la présence de Stepancic, l’arrière droit du RK Zagreb, Kopljar reste le premier choix à son poste de prédilection. Après un premier match mitigé (1 but sur 3 tentatives mais aussi 5 passes décisives), Marko a mis au supplice la défense tunisienne avec un 4/7 au tir avant d’être ménagé contre l’Iran. Lors de ce dernier match, son entrée combiné à celles de Vori et Duvjnak permis de calmer définitivement les velléités iraniennes (Revenus à -3 à la 37ème - 20-17)

Matches du jour

3ème match de la phase de poule ce mardi pour toutes les équipes des poules C et D. 2 gros chocs pour les parisiens puisque la France rencontre l'Islande de Gunnarsson et le Danemark de Mikkel Hansen rencontre une Allemagne toujours compliquée à jouer.

Source : http://qatar.innocode.no

France-Islande est diffusé ce mardi soir à 19h sur Bein Sports 3. Diffusion de Danemark-Allemagne sur la même chaine directement après à 20h45.

Yo_Yo