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Les Français seuls rescapés du PSG aux Championnats du Monde

Publié le jeudi 29 janvier 2015 à 18:19
Des quatre équipes qui comptaient au moins un parisien dans leurs rangs, seule la France, à la faveur de sa victoire sur la Slovénie 23 à 32, prendra part aux demi-finales des Championnats du Monde ce vendredi.

Les ¼ des parisiens

Croatie - Pologne : 22 - 24

La Croatie avançait confiante avant son match contre la Pologne difficile 3ème du groupe de l’Allemagne et du Danemark. En effet, la Pologne doit sa qualification pour le tableau final à 2 victoires par un petit but contre l’Argentine et la Russie. Le match commence de façon très serré entre les deux équipes qui se rendent coup pour coup, les coéquipiers d’Igor Vori répondent à un premier break de la Pologne (7-10 - 22ème) par une série de 3 buts consécutifs (10-10 – 27ème) dont un du parisien Kopljar (5 buts). La mi-temps arrive à point nommé pour reposer les organismes éprouvés par le combat physique.

Comme contre le Brésil, les « comboys » (surnom de l’équipe Croate, « Kauboji » dans le texte) vont punir les Polonais au retour des vestiaires avec un 6 à 1 où Domagoj Duvnjak et Filip Ivic, jeune gardien talentueux du RK Zagreb, vont particulièrement s’illustrer avec pour le premier 4 de ses 5 buts du match et pour l’autre 3 arrêts pendant cette série. Mais ce n’est qu’un feu de paille, la Pologne revient au score et met à mal les favoris qui termineront le match par 5 minutes sans marquer de but laissant un excellent Mariusz Jurkiewicz (6 buts dont 5 en deuxième période) enterrer définitivement les espoirs de titre d’un des favoris de la compétition.

Dans ce match, Vori n’a pas été à son avantage, manquant de provoquer une bagarre générale, il est à créditer d’un 0/1 au tir et d’une exclusion temporaire de 2 minutes. Gojun, quant à lui, s’est cantonné aux tâches défensives en réalisant 2 contres.

Croatie : Alilovic (4 arrêts), Ivic (4 arrêts), Duvnjak (5 buts), Kopljar (5/6), Horvat (4), Cupic, (2), Sliskovic, (2), Bicanic (1), Musa, (1), Karacic, (1), Vori (0/1), Gojun (0/0)

Pologne : Szmal (12 arrêts), Jurkiewicz (6 buts), Chrapkowski (3), Rojewski (3), Syprzak (3), Bartosz Jurecki (2), Michal Jurecki (2), Krajewski (2), Bielecki (1), Daszek (1)

Danemark - Espagne : 24 - 25

Le gros match de ces ¼ de finale n’a déçu personne. En effet, le suspense a été entier puisque jamais l’écart entre les deux formations n’a été supérieur à 2 buts. La mi-temps commence par une domination danoise mais ne se traduit pas au score grâce au jeune gardien ibérique Perez de Vargas qui a mis durablement sur le banc l’ancien parisien José-Manuel Sierra. Eggert coté danois prend ses responsabilités en remplacement d’un Mikkel Hansen bien pris par la défense espagnole. Le match se rééquilibre mais cette fois-ci c’est Landin qui va permettre à son équipe de terminer le match à égalité grâce à un dernier but d’Hansen (11-11 à la mi-temps).

Au retour des vestiaires, Hansen est transfiguré et porte un Danemark qui prend les devants avec 2 buts d’écart mais n’arrive pas à enfoncer le clou comme lors de cette contre-attaque de Christiansen qui meurt sur le poteau à 16-14 (36ème). Cette impuissance va rentrer dans les têtes scandinaves et provoquer un moment de flottement et de doute si bien qu’à partir de 18-16 à la 38ème minute, le Danemark ne va plus réussir à marquer pendant 8 minutes laissant l’Espagne passer d’un écart de -2 à un écart de +2. Le match est brouillon et les deux équipes perdent bêtement des munitions sur des fautes offensives ou des pertes de balles. Le Danemark revient à hauteur et dépasse même l’Espagne consécutivement à deux fautes offensives d’Aguinagalde (23-22 – 54ème).

Le match est tendu sur le terrain et dans les tribunes, les Ibères reviennent à égalité et le Danemark a la balle pour reprendre l’avantage. Malheureusement Vargas arrête le tir d’Hansen et Valero Rivera, meilleur marqueur de la rencontre hier avec 10 buts dont 5/6 sur pénalty, redonne l’avantage à l’Espagne. Après un nouveau but danois, c’est Canellas dans les ultimes secondes qui permettra à l'Espagne de se qualifier.

Danemark : Landin (10 arrêts), Green (2 arrêts), Hansen (6 buts), Eggert (6), Lindberg (2), Svan Hansen (1), Christiansen (2) René Toft Hansen (1), Lauge (1), Mensah (4), Henrik Toft Hansen (1)

Espagne : Pérez de Vargas (9 arrêts), Sierra (1 arrêt), Rivera (10 buts), Canellas (5), Entrerríos (5), Maqueda (2), Morros (1), Cristian Ugalde (1), Aguinagalde (1), Guardiola (1), García (1)

Slovénie - France : 23 - 32

A la suite de son match contre l’Argentine, il était à craindre un excès de confiance des bleus contre l’équipe de Slovénie qui n’est pas, il va sans dire, favorite du tournoi. Son sept type est pourtant séduisant avec une ossature de joueurs du championnat de France. Gajic, Miha Zvizej, Kavticnik, Skof étaient même dans la sélection étrangère du dernier Hand Star Game, match exhibition entre la sélection des meilleurs joueurs français de D1 et celle des meilleurs joueurs étrangers.

Mais le début du match ne va pas laisser de place au doute. Omeyer est sur une autre planète et les Slovènes sont mis au supplice par la défense tricolore. Avec 7 arrêts sur les 8 premiers tirs Slovènes, le gardien parisien a montré la voie à ses troupes (6-1 à la 11ème). La défense française autour des frères Karabatic et Barrachet déjoue les schémas d’attaque des blancs et verts. La France prend donc ses aises dans son match grâce à l'apport offensif de Karabatic et Porte (3 buts chacun en première mi-temps) La Slovénie essaye de limiter la casse mais son impuissance à le faire rend assez ridicules les célébrations de Luka « Le Cobra » Zvizej, frère de Miha le techno-viking (Mi-temps 18-10) Les bleus reprennent leur match comme ils l’avaient fini en marquant 3 buts d’affilée (21-10 - 33ème). Devant la facilité du match, on a parfois l’impression d’assister à un match de gala avec une équipe qui perd et qui tente des kung-fu et une équipe qui gagne et qui veut faire marquer tout le monde.

Mais c’est l’entrée de Gorazd Skof qui va redonner un coup de fouet aux Slovènes. En arrêtant 9 tirs en 15 minutes, le gardien de Nantes va permettre aux siens de grignoter leur retard d’autant plus facilement que la France va écoper d’une double exclusion temporaire très contestée par Onesta et Dinard qui demandent des comptes aux officiels. Motif de leur courroux, l’entrée illégale de Joli sur le terrain (On a à ce moment-là un joueur de plus qu'autorisé) alors que le jeu n’avait pas encore repris. La Slovénie revient à 4 buts à la 48ème, le match n’est pas encore tout à fait gagné mais par la grâce d’une série de 4 buts (Karabatic, Guigou mais surtout Narcisse par deux fois) le match reprend le chemin qu’il n’aurait jamais dû quitter (20-28 – 52ème)

Fort de cet écart de 8 buts, la France termine son match sans trembler et est en demi où elle rencontrera l’Espagne pour ce qui semble être un finale avant l’heure. Contre la Slovénie, Accambray n'aura pas fait d'étincelle avec un 0/2 au tir. Il aura surtout permis de faire tourner la défense. Barrachet quant à lui aura été plus à son avantage en défense qu'en attaque avec un petit 3/7.

Slovénie : Skof (12 arrêts), Prost (2 arrêts), Luka Zvizej (6), Gajic (4), Dolenec (4), Cehte (4), Zorman (1), Kavticnik (1), Skube (1), Natek (1), Bezjak (1).

France : Omeyer (18 arrêts), Narcisse (6/8), Nikola Karabatic (5), Joli (4), Mahe (4), Luka Karabatic (3), Barachet (3/7), Porte (3), Nyokas (2), Sorhaindo (1), Accambray (0/2).

Nota Bene : Dans le dernier match qui ne concernait aucun parisien, le Qatar a créé la surprise en éliminant sans contestation l’Allemagne 26-24.

Yo_Yo


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