Les parisiens enchaînent en championnat après un match maîtrisé contre le Fenix Toulouse handball.
L’absence de Valentin Porte
Contrairement aux absences de Luc Abalo et Samuel Honrubia qui étaient annoncées, trois surprises attendent les supporters des deux équipes à Coubertin. Omeyer et Bojinovic qui étaient annoncés comme incertains ou blessés sur le site officiel du PSG Handball sont bien dans l’équipe parisienne mais c’est surtout l’absence de Valentin Porte qui alimente les conversations. En effet, comme nous vous l’expliquions avant le match, il y a un écart assez important entre les titulaires et les remplaçants toulousains. Et comme prévu l’absence de l’arrière droit haut garonnais va être très préjudiciable à son équipe.
Une première mi-temps sérieuse
En défense, Gojun et N’Diaye sont associés pour s’occuper du meilleur pivot étranger de D1, Miha « Techno Viking » Zvizej. Barachet, quant à lui, est là pour monter et gêner les tirs de Jérôme Fernandez. De l’autre côté du terrain, Toulouse part sur une défense classique 6-0. En situation de supériorité numérique, comme Kiel dimanche, le but des toulousains est de couper Kopljar de ses coéquipiers quand il a le ballon et de le laisser organiser le jeu de son équipe. Dans les buts, Wesley Pardin est préféré à Cyril Dumoulin à la faveur de meilleures statistiques depuis le début de la saison. Ce choix sera assurément la plus grosse erreur du match pour le coach espagnol de Toulouse, Toni Garcia.
Le match commence de façon assez équilibrée entre les deux équipes qui se répondent coup pour coup. Le match est assez plaisant à regarder et l'écart reste limité à 2 buts.
La blessure de Fernandez
Au milieu de la mi-temps, c’est un autre coup dur qui s’abat sur le Fenix puisque son capitaine Jérôme Fernandez se blesse à la cheville. Orphelin de ses deux arrières et pas aider par un arbitrage pour une fois assez complaisant avec les parisiens, Toulouse va commencer à plonger. Malgré le retour sur le terrain de Fernandez, Paris va mettre un 11-4 à Toulouse pour finir la mi-temps en rendant une copie parfaite. En tête de proue nous retrouvons Hansen et Melic en attaque et Annonay dans les buts dans la lignée de sa première mi-temps contre Kiel. Notons le kung-fu fantastique de Jeff M’Tima coutumier des buts spectaculaires.
Score à la mi-temps 20-13
Une supériorité numérique qui fait mal
Le match reprend et Kopljar prend 2 minutes, les rouges et bleus se retrouvent en infériorité numérique, l’occasion rêvée pour les blancs de refaire leur retard. Pourtant, c’est Paris qui va creuser l’écart à +10 en infligeant un 3-0 au Fenix (24-14 34ème). Fait rare, le coach toulousain posera même un temps-mort lors de cette supériorité numérique
Paris fait tourner
L’écart fait, Gardent fait tourner son effectif pour préparer Kiel. Hansen et M’Tima prennent place sur le banc et ne le quitteront plus (7 et 4 buts) tandis que Melic fait de même mais rentrera en fin de match pour assurer le score (6 buts). C’est donc avec une composition baroque que le PSG va terminer le match. Par exemple, Barachet et Gunnarsson sont positionnés sur les ailes.
Avec les arrêts de Cyril Dumoulin, enfin rentré en jeu et qui terminera le match avec un splendide total de 13 arrêts à 44,83%, les toulousains reviennent dans le match et Paris voit son matelas de 10 buts fondre au fur et à mesure que le match avance. Le Fenix rêve de rééditer la remontée fantastique qui lui a permis de faire match nul contre Nantes la semaine dernière et reviennent à 4 petits buts (33-29 56ème). Mais Paris est moins fébrile que Nantes et marque les buts qui lui permettent de terminer le match tranquillement.
Score final : 34-31
PSG : Hansen (7), Melic (6), Accambray (5), M'Tima (4), Vori (4), Gunnarsson (3), Narcisse (1), Kopljar (1)
Toulouse : Fernandez (11), Ilic (4), Zvizej (4), Calvel (3), Osmajic (3), Bonilauri (3), Pavade, Jackson (2), Gilbert (1), Morency (1), Chelle (1), Andjelkovic (1)
Réactions
Source : Compte Dailymotion officiel du PSG handball
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