Premier titre pour le PSG hand

Enfin du jeu !

Alors que le match contre Nantes a été gâché par les nombreuses fautes non-sanctionnées, St Raphaël ne refuse pas le jeu bien au contraire. Non pas que l’intensité défensive soit moindre, mais le duo arbitral, le même que vendredi soir pourtant, a sanctionné à juste titre les fautes des deux équipes. Le match part donc sur d’excellentes bases et on peut un peu plus apprécier les nouvelles phases du jeu parisien. Noka Serdarusic, le coach parisien, commence le match par une grosse surprise, aucun des frères Karabatic n’est sur le terrain. Certainement usés par la joute de la veille, les deux champions du Monde gardent du jus pour le money time. C'est Mikkel Hansen qui prend le premier ses responsabilités en inscrivant les trois premiers buts de son équipe avant que la sortie pour une exclusion temporaire de Barachet n’oblige le coach bosnien à faire rentrer sa superstar (3-3, 8ème). Paris va alors dominer cette première mi-temps avec déjà, dès les vingt premières minutes, Omeyer à 5 arrêts et Hansen à 5 buts (9-6, 20ème).

St Raphaël est sorti de son match et Joël Da Silva, le coach varois, est obligé de secouer ses joueurs pour qu’ils se remettent dans le sens de la marche. Et le message passe bien. Dans la foulée de son buteur Caucheteux et de la nouvelle recrue roumaine Simicu, le SRVH recolle malgré les exclusions temporaires qui s’abattent sur ses deux défenseurs Lynngaard et Hmam très tôt dans le match. Paris de son côté est en panne et ne trouve pas de second souffle. Mikkel Hansen force ses shoots et Barachet reste à côté du sujet. Pendant six longues minutes, le compteur parisien va rester bloqué à 9 avant que Mikkel Hansen n’inscrive un pénalty. Paris ne marque plus dans le jeu et St Raphaël a presque effacé l’écart qui était monté à 4 buts quand Kounkoud, la jeune pépite du PSG tout recent Champion du Monde des moins de 19 ans, inscrit enfin un but dans le jeu pour Paris (11-9, 23ème).

La tension monte d’un cran sur une double altercation entre Hansen et Hmam et la pause est la bienvenue pour des Parisiens qui ont, à juste titre, le sentiment d’avoir laissé passer une bonne occasion de prendre une option sur la victoire finale.

Score à la mi-temps : 14-13

Paris joue à se faire peur

La pause a fait du bien aux Parisiens qui reprennent leur marche en avant. Handicapés par les deux minutes (34ème, 38ème et 42ème) les Raphaëlois souffrent et sont au bord de la rupture quand Benoit Kounkoud fait monter l’écart à 6 unités à 15 minutes du terme (26-20, 46ème). C’est le moment que choisit Joël Da Silva pour demander un nouveau temps-mort. Sentant ses joueurs céder mentalement, il demande un sursaut d’orgueil à son équipe qui se résigne à voir l’armada parisienne triompher à ses dépens. Il aura bien plus que ça, son équipe défend avec une double prise en strict qui surprend les joueurs du PSG. Paris ne trouve pas les solutions, multiplie les maladresses et remet son adversaire dans le match. En effet, son capital fond au fur et à mesure du match, 5 points à la 48ème, 4 puis 3 à la 52ème (28-25, 52ème). St Raphaël est de nouveau dans le match. Pour la deuxième fois de la rencontre, il a trouvé les ressources nécessaires pour revenir au score.

Pendant 4 minutes le score ne va pas évoluer, le Trophée des Champions semble hésiter à choisir son vainqueur. Finalement grâce à la seconde exclusion temporaire de Nikola Karabatic, ce sont les Varois qui vont marquer le but du -2 puis celui du -1. Quand Karabatic sort sur un choc avec Adrien Dipanda, on se dit que la soirée peut être cauchemardesque pour les Parisiens. On tremble quand St Raphaël attaque pour revenir à égalité mais la roucoulette de Lynngaard échoue sur le poteau d’Omeyer. La prochaine offensive est la bonne pour Paris avec un pénalty provoqué par Luka Karabatic grand artisan de la victoire parisienne avec ses 5 buts et son travail de sape aussi bien en attaque qu’en défense. Le pénalty de la victoire n’est qu’une formalité pour Mikkel Hansen qui n’aura pas connu l’échec dans l’exercice sur ses 7 tentatives. Paris remporte le Trophée des Champions pour la deuxième fois de son histoire.

Score final : 29-27

PSG : Omeyer (13 arrêts), Hansen (11), Karabatic L. (5), Kounkoud (4), Karabatic N. (3), Narcisse (4), Moolgaard (1), Barachet (1)

St Raphaël : Djukanovic (8 arrêts), Popescu (4), Caucheteux (9 buts), Simicu (6), Lyngaard (5), Dipanda (3), Atlason (2), Jurka (1), Vigneron (1)

Tableau d’honneur de la compétition

Luka Karabatic MVP de la Finale

Une fois n’est pas coutume, c’est un habituel homme de l’ombre qui remporte le trophée de meilleur joueur du match. Luka Karabatic aura été un grand artisan de la finale parisienne aussi bien en attaque avec 5 buts qu’en défense. Il aura notamment provoqué le pénalty qui a assuré définitivement la victoire parisienne.

Trois Parisiens à 100%

Luka Karabatic avec 6 buts, Benoit Kounkoud avec 4 buts et Fahrudin Melic avec 1 but sont tous trois à 100% de réussite. Seuls Costa (3) et Anquetil (1) de Montpellier et Tournat (3) de Nantes ont réussi la même performance. A contrario, Onufryienko et Vori sont restés à 0% avec respectivement 6 et 2 tentatives. 

Mikkel Hansen meilleur buteur

Le Danois finit à la première place du classement des buteurs de ce Trophée des Champions avec un total de 20 buts en deux matches. Les autres Parisiens sont 9ème, Nikola Karabatic avec 8 buts, 11ème et 12ème, Barachet et Narcisse avec 7 buts :

 - Hansen : 20 buts

 - Caucheteux : 16 buts

 - Simicu : 14 buts

 - Mackovsek : 13 buts

 - Claire : 12 buts

 - Rivera : 11 buts

Karabatic blessé

On sait maintenant que Nikola s'est blessé au visage (Trait de fracture à la pommette) lors du choc qui l'a laissé groggy à la fin de la finale. Cette blessure ne l’empêchera pas de disputer les dernières secondes du match, montrant ainsi ses talents de compétiteur.

Réactions et résumé