Deux semaines après sa victoire probante contre le même adversaire, Paris a perdu d’un but et est donc éliminé de la Coupe de la Ligue.
Contexte du match
Après le match perdu contre Dunkerque, Paris comptait sur son retour dans sa salle de Coubertin pour reprendre sa marche en avant. Coté nantais, les joueurs du H ruminent leur revanche après leur déroute 2 semaine plus tôt.
Début du match à sens unique
Une seule équipe est rentrée sur le terrain au début du match. Victimes de beaucoup de maladresse avec notamment de nombreuses pertes de balle en attaque, les parisiens laissent les violet et jaune prendre les devants dès les débuts du match avec un Davyes (8 buts au total) sur son nuage. Par rapport au dernier match contre Dunkerque, c’est pourtant avec de bien meilleures intentions défensives que les parisiens abordent la rencontre.
Annonay continue assez correctement (9 arrêts) son intérim d’Omeyer (blessure aux vertèbres) et permet, avec Melic et Hansen en attaque (7 et 6 buts), au PSG de revenir. Le match se rééquilibre doucement et Paris aurait même pu revenir au score avant la mi-temps avec une occasion de 13-13 arrêtée (12-14 finalement)
La tactique nantaise
Nantes a choisi d’aborder le match un peu à la façon de Dunkerque avec un rythme en attaque très lent et avec un minimum de prise de risque. Dans cette situation, l’arbitre a la possibilité de lever le bras pour signaler qu’une équipe refuse le jeu, charge à cette équipe de lancer une attaque le plus rapidement possible. Hier, l’arbitre a décidé de laisser jouer, avantageant de fait la tactique mise en place par Thierry Anti...
Cette tactique est efficace contre Paris car elle dérègle le rythme dans lequel le PSG est en confort dans un match. Par phase, le PSG a donc des gros creux en attaque et doit cravacher pour revenir.
Seconde mi-temps
Face à cette tactique, Gardent décide de faire rentrer Igor Vori pour passer en défense 5-1 (5 défenseurs devant la zone avec un joueur avancé pour empêcher les transmissions) cette tactique a poser quelques problèmes à Nantes mais l’attaque depuis le match contre Dunkerque est aux abonnés absents. En effet, Kopljar et Narcisse (1 et 2 buts) ne sont pas à leur niveau attendu. Pire on sent de la crispation au moment de prendre le shoot, beaucoup de positions de tir ne sont pas prises. Paris se complique la vie et revient donc très lentement.
Le fait du match
Après beaucoup d’efforts pour revenir au score, en milieu de deuxième mi-temps Honrubia trouve une position de tir très avantageuse pour remettre les deux équipes à égalité mais le tir est arrêté par Schulz. Sur la contre-attaque Hansen tente de prendre le ballon à un nantais et fait une faute dans le mouvement. La sanction tombe : Exclusion temporaire de 2mn très sévère. Ce n’est pas la première fois qu’une décision très limite intervient aussi bien en attaque qu’en défense, Gardent explose sur son banc « On n’est vraiment pas arbitrés comme les autres ». Il faudra attendre les toutes dernières minutes du match pour retrouver une occasion de revenir à égalité.
Encore une défaite au buzzer
Et comme contre Dunkerque le sort du match va se jouer dans les toutes dernières secondes. Le PSG a réussi à refaire son retard qui était de -3 à 5mn du terme dans le sillage d’Accambray qui tente enfin (23-23 à la 58ème) Le public est en feu, Nantes commence à vraiment déjouer et une issue positive devient de plus en plus plausible. Alors que Nantes ne marquait plus, Nicolas Claire, l’ancien parisien, lui redonne de l’oxygène. Hansen réplique et comme contre Dunkerque la possession de la gagne sera pour Nantes (24-24 59ème) La balle échappe à Igor Anic, elle est récupérée par Maqueda qui ne laisse aucune chance à Annonay en face à face : score final 24-25
Nantes participera donc au final four de la coupe de la ligue de handball. Le PSG montre une nouvelle fois que cette compétition n’est pas la sienne (Seule compétition national qui échappe au PSG) c’est pourtant celle qui s’obtient le plus facilement. Ce ¼ de finale contre l’HBC Nantes était le premier match du PSG dans la compétition. Paris n’est pas le seul favori à avoir chuté, Montpellier a aussi perdu à domicile contre Dunkerque qui confirme son regain de forme.
On notera que c’est seulement la 2ème défaite du PSG dans sa salle de Coubertin depuis la reprise du club par QSI (Soit 2 ans et 3 mois)
Hansen fou furieux au coup de sifflet final
Au coup de sifflet final, Mikkel Hansen, encore une fois meilleur joueur de son équipe, a pris à partie Philippe Gardent et son adjoint Thierry Perreux. Très remonté, il a hurlé en direction de ses entraineurs. En cause, apparemment, une remise en question des choix tactique lors des dernières secondes du match. On rappellera que c'est la 4ème fois de la saison que Paris perd d'un petit but.
yo_yo