Paris tient son match référence en Champions League après sa démonstration (34-23) face à la redoutable équipe de Zagreb ce dimanche à la Halle Carpentier.
Entame monstrueuse
Noka Serdarusic avait piqué au vif son équipe la semaine dernière après le match contre Besiktas pourtant remporté 30-40. Devant les manquements de son équipe, il avait pointé le fait que Paris n’était pas taillé pour remporter la plus grande compétition européenne. Piqués au vif, les joueurs parisiens ont certainement voulu le faire mentir. Avec une grosse intensité défensive, Paris va faire exploser son adversaire dès les première minutes du match. Le PSG prend vite les rênes du score mais Vori prend une exclusion temporaire un peu stupide assez loin de ses buts. On se dit que Zagreb va refaire son retard, d’autant que Vujovic, le coach serbe, utilise la tactique qui marche très bien contre Paris de prendre Hansen et Karabatic au marquage individuel dans ce qu’on appelle une double stricte. Mais tout de suite Nikola Karabatic remet les deux équipes à égalité numérique après avoir provoqué les deux minutes de Sprem (3-1 – 5ème).
Deux temps-mort dans les dix premières minutes
Avec un joueur de moins, Zagreb utilise la chasuble pour mettre un joueur de champ à la place de son gardien mais Abalo en profite et intercepte le ballon d’attaque pour inscrire dans le but vide. On joue depuis à peine 6 minutes et Zagreb est déjà 4 longueurs derrière. Vujovic prend son premier temps-mort pour recadrer ses troupes (5-1 – 6ème).
Mais ce temps-mort ne va servir à rien. Surpris par le niveau défensif de leurs adversaires, les Zagrebois sont KO debout. Ils vont enchainer trois pertes de balle incroyable à ce niveau de la compétition pour permettre aux Parisiens de compter maintenant sept buts d’avance (8-1 – 8ème)… Et Vujovic se trouve obligé de prendre son deuxième temps-mort du match pour passer un nouveau savon à ses joueurs. Cette fois-ci, Zagreb revient avec de meilleures intentions et s’appuie sur un très bon Obranovic qui permet à son équipe de reprendre quelques couleurs et de croire à un retour (9-4 – 17ème). Dans cette meilleure période pour le RKZ, c’est Omeyer qui va se maintenant se mettre en valeur en éteignant les velléités adverses comme sur ce pénalty stoppé devant Horvat, le spécialiste croate.
Le PSG se reprend un peu en défense et Zagreb ne sait plus quoi faire. A nouveau la machine est lancée et rien ne peut l’arrêter. Omeyer qui terminera la mi-temps avec 12 arrêts finira de dégouter les attaquants adverses tandis que Paris profite de son jeu rapide pour enchainer les buts avec notamment un Jeff M’Tima de gala avec quatre buts marqués en première mi-temps. L’après-midi semble complétement cauchemardesque pour le RKZ quand Obranovic, le meilleur joueur croate, se blesse au départ d'une énième contre-attaque parisienne. Avec 10 buts d’avance à la mi-temps, le PSG s’offre sa meilleure mi-temps de la saison toutes compétitions confondues.
Score à la mi-temps : 18-8
Seconde mi-temps en gestion
Toujours appliqués, on sent les Parisiens un peu lent à rentrer de leur mi-temps. C’est d’abord Hansen qui touche le ballon intentionnellement avec le pied sans être sanctionné avant qu’Abalo ne prenne une exclusion temporaire méritée pour être rentré dans la zone du tireur pendant son pénalty (21-11 – 34ème). Le PSG handball a toujours de l’avance mais le matelas se fait de plus en plus fin en encaissant un 5-2 (22-15 – 8ème). Pourtant, encore une fois, les rouges et bleus vont réagir et remettre la tête de leurs adversaires sous l’eau.
D’abord par Kounkoud qui par un délice de roucoulette inversée va débloquer le compteur de son équipe puis par un changement tactique en défense. Barachet prend au marquage Obranovic, revenu sur le terrain après sa sortie en première mi-temps puis c’est Abalo qui sort de la défense 6-0 pour venir prendre Pavlovic au marquage. Zagreb reprend le bouillon et ce n’est pas l’entrée de Filip Ivic qui empêche Hansen de remettre les deux équipes à dix points (28-18 – 46ème). Etonnamment, Filip Ivic sera resté sur le banc tout le reste du match. Le jeune gardien fut pourtant le héros de la dernière campagne européenne ainsi que des premiers matches de poule de son équipe cette année.
La fin de match permet à Serdarusic de faire tourner son effectif en faisant rentrer ses habituels remplaçants qui auront le bon goût de prolonger le travail des titulaires en portant l’écart à +11 grâce à Annonay, Narcisse, Melic ou Luka Karabatic qui, comme un symbole, viendra crucifier Stevanovic d'un lob soyeux. Cet écart pourrait être très important pour la suite en cas d’égalité de point puisque c’est la différence particulière qui permet de départager les équipes.
Score final : 34-23
PSG : Omeyer (15 arrêts), Annonay (4 arrêts), Hansen (10), N.Karabatic (7), M'tima (4), Abalo (2), Barachet (2), Kounkoud (2), Mollgaard (2), Vori (2), L.Karabatic (1), Melic (1), Narcisse (1)
Zagreb : Stevanovic (12 arrêts), Kovacevic (5), Pavlovic (4), Obranovic (3), Rakovic (3), Stepancic (2), Horvat (1), Kontrec (1), Sebetic (1), Sprem (1), Susnja (1), Vujic (1)
Réactions
Meilleure attaque
Paris reste la meilleure attaque de la compétition avec 135 buts. Hansen est meilleur buteur de la compétition avec 35 buts, Nikola Karabatic 7ème avec 27 buts.
Les autres rencontres
La poule A du PSG se décante un peu avec Veszprèm devant avec un point d’avance sur Paris et Kiel puis 3 sur Flensburg et Zagreb. Le PSG est placé en embuscade avant de rencontrer Celje en Slovénie puis Vesprèm à Paris, Kiel en Allemagne, Kiel à Paris puis Veszprèm en Hongrie.
