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Retour sur Flensburg-PSG Hand (33-34)

Publié le dimanche 19 février 2017 à 18:38 par Yorgos Bonos
Avec un scénario incroyable, Paris a fait un grand pas vers la deuxième place de son groupe de Ligue des Champions. Seule équipe à suivre la cadence de Barcelone, le PSG Handball reste dans la course à la première place.

Le match

Distancé par le Barça qui a disposé aisément de Kadetten Schaffhausen en milieu de semaine, Paris a une grande pression pour la course à la première place du groupe A de la Champions League à l'heure de jouer Flensburg chez lui. D'autant que ce match a tout du piège contre une équipe qui avait fait exploser le PSG l'an dernier sur le score de 39-32.

Et le match commence plutôt bien pour les Parisiens qui ont préparé une très inhabituelle défense 1-5 pour contrer le jeu d'arrière de Flensburg avec un encore plus inhabituel double changement attaque/défense Remili-Stepancic et Narcisse-Mollgaard. Ce double changement permet à Serdarusic de renforcer sa défense pour permettre à Nikola Karabatic en position avancée de gêner les transmissions allemandes (6-5 - 11ème). 

Le jeu rapide parisien fait merveille et permet aux rouges et bleus de revenir à égalité sur un tir ouvert de Gensheimer très proche de la tête d'Andersson, le gardien suédois de Flensburg, qui provoque une échauffourée entre les deux hommes (7-7 - 13ème). Dans ce gros temps-fort, Paris prend la tête pour la première fois depuis l'ouverture du score et met à mal la défense des leaders de la Bundesliga (8-10 - 16ème). Vranjes, le coach de Flensburg, profite d'un temps-mort pour réorganiser son équipe (9-10 - 17ème).

Et sa réorganisation va faire merveille. Prenant acte du 5-1 parisien le SG Flensburg-Handewitt va profiter des espaces qu'il libère pour attaquer sur le maillon faible de la défense parisienne, le poste d'arrière droit, et encore accélerer son rythme de jeu pour profiter du double changement attaque/défense. Il va être bien aidé par l'expulsion très sévère de Nikola Karabatic sanctionné sans doute pour compenser la blessure de Mogensen, le meilleur buteur européen de Flensburg, qui a été hospitalisé suite à un doigt dans l'oeil de son coéquipier Heinl sur une attaque du Parisien (11-12 - 20ème).

A nouveau derrière à la suite de cette infériorité numérique, Paris passe dix dernières minutes très délicates avec une défense qui aide peu Omeyer peu en réussite et des maladresses techniques qui permettent à Flensburg de s'envoler pour terminer la mi-temps sur un écart de 3 buts.

Score à la mi-temps : 18-15

La deuxième mi-temps commence comme la première avait fini. Le PSG n'arrive pas à enrayer le dispositif offensif allemand qui laisse des trous béants dans la défense parisienne et Flensburg prend 4 buts d'avance. Paris ne tient que par l'efficacité de son attaque (23-19 - 37ème). Heureusement un nouvel entrant de la mi-temps va remettre Paris dans le droit chemin. Skof, le gardien slovène remplaçant d'Omeyer, sort deux arrêts consécutifs qui remettent Paris sur les rails avec un 3-0 qui les fait revenir au contact (23-22 - 40ème).

Paris est repassé en défense 6-0 et va beaucoup mieux. Gensheimer sur penalty permet au sien de revenir à égalité 26-26 autour de la 45ème minute et Paris a même une première occasion de reprendre l'avantage sur un tir de Stepancic repoussé. Ce n'est que parti remise puisqu'à nouveau mené les Parisiens reviennent à nouveau à égalité sur un but de Rémili (27-27 - 18ème) puis c'est un double arrêt de Skof qui permet d'avoir une nouvelle possibilité de prendre le score.

Cette fois-ci, l'occasion n'est pas gaspillée et Paris passe devant sur un but de Jesper Nielsen (27-28 - 49ème). Malheureusement, alors que l'on pense que Paris est en train de prendre l'ascendant sur son adversaire, celui-ci se reprend autour de sa défense et reprend 3 buts d'avance grâce notamment à Gottfridsson qui marque trois buts consécutifs (32-29 - 55ème).

L'ambiance est tendue, on pense que Paris a laissé passer sa chance d'autant que Stepancic, décidemment en grande difficulté cet après-midi, est exclu 2 minutes sur une énième attaque de son côté (32-29 - 55ème). L'affaire est d'autant plus compliqué que Nielsen, seul pivot et meilleur buteur parisien du match, sort visiblement exténué et est remplacé par Daniel Narcisse alors que William Accambray rentre au poste d'arrière gauche. Heureusement Paris compte de grands champions dans son équipe et Nikola Karabatic puis Luc Abalo se chargent d'entretenir la flamme avec un but chacun en infériorité numérique quand Skof encore une fois fait des miracles dans ses buts (32-31 - 37ème).

Revenu à un but malgré l'infériorité numérique, les rouges et bleus sont même récompensés de leur effort quand Narcisse en position de pivot obtient les deux minutes de Heinl pour un ceinturage. Profitant de la supériorité numérique, le PSG revient à égalité quand Flensburg attaque pour une de ses dernières possessions alors qu'il ne reste qu'un peu plus d'une minute. Et sur une passe à l'aile, c'est Uwe Gensheimer qui intercepte la balle. Paris a son destin en main. Il ne reste que 10 secondes à jouer et Paris prend son temps-mort.

Malheureusement, contrairement aux us, la réalisation nous propose le temps-mort allemand et non celui des français. Sur celui-ci Vranjes évoque les défenses à appliquer pour contrer l'attaque parisienne et nomme Gensheimer comme joueur à surveiller tout particulièrement. Il se souvient certainement que c'est l'Allemand qui avait permis à Paris de l'emporter d'un but à Veszprém sur un tir sans angle. Le jeu reprend et comme contre les Hongrois c'est Gensheimer qui prend la balle serré par son vis-à-vis sur la ligne de sortie de but. L'Allemand s'élève mais au lieu de tirer fait un Kung-fu avec Rémili qui marque au buzzer. 

Score final : 34-33

Fiche technique

Flensburg-PSG : 34-33 (18-15) - Flens-Arena (Flensburg, ALL) - Arbitres :  Gjeding et Hansen (DEN)

SG Flensburg-Handewitt : Andersson, Moller, Eggert (5 buts), Schmidt (5), Gottfridsson (4), Mahe (4), Lasse Svan (4), Djordjic (3), Wanne (3), Glandorf (2), Zachariassen (2), Toft Hansen (1), Heinl, Klein, Mogensen, Radivojevic.

PSG Handball :  Skof, Omeyer, Nielsen (7 buts), Remili (6), Gensheimer (5), Narcisse (5), Karabatic (4), Abalo (3), Mollgaard (3), Kounkoud (1), Accambray, Barachet, Nahi, Stepancic

Réactions

Point sur le groupe

La course à la première place n'a pas évolué et se résume plus que jamais à un mano-a-mano entre Paris et Barcelone. En effet, il ne reste plus qu'un petit point à Paris pour être assuré de terminer à la deuxième place du groupe.

La première place du groupe est encore jouable pour Paris mais pour cela il faudrait que Barcelone chute au moins une fois et que Paris fasse le parcours parfait. Ce n'est pas impossible puisque Barcelone doit encore jouer contre les deux clubs allemands dont un déplacement à la Sparkassen Arena de Kiel alors que Paris jouera contre Kiel à Paris et à Plock qui n'aura rien à jouer.

Dernières journées de la phase de groupe :

12ème journée
PSG-Kadetten Schaffhausen
FC Barcelone-SG Flensburg-Handewitt

13ème journée
Wisla Plock-PSG
Kiel-FC Barcelone

14ème journée
FC Barcelone-Wisla Plock
PSG-Kiel

Conséquences pour le tableau final

Si Paris termine premier :

Il serait exempté de 1/8ème et tomberait directement en 1/4 sur le vainqueur du match entre le 5ème du groupe A et le 4ème du groupe B. Soit aujourd'hui : Kiel (ALL) ou le Rhein-Neckar Löwen (ALL).

Si Paris garde cette deuxième place :

- En 1/8ème, il rencontrerait le vainqueur du barrage entre le premier du groupe C et le deuxième du groupe D. Soit le barrage entre Montpellier et Zaporozhye (UKR).

- En 1/4, Paris rencontrerait le vainqueur du match entre le 6ème du groupe A et le 3ème du groupe B. Soit aujourd'hui Plock (POL) ou le Szeged (HON). 


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