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Un de chute pour le PSG Hand à Nîmes (26-24)

Publié le vendredi 10 novembre 2017 à 10:48 par Yorgos Bonos
Paris a concédé sa première défaite de la saison en championnat de France au Parnasse face à Nîmes sur le score de 26 à 24. Paris est doublé au classement par Montpellier d'un point et Nîmes à la faveur du goal average particulier.

Le match

Dans une des plus belles ambiances de France, Paris n'a pas la tâche facile au moment de jouer face à Nîmes, belle surprise de la saison avec une seule défaite au compteur contre Montpellier. Mais le match commence plutôt bien pour les Parisiens qui, malgré les exploits de Rémi Desbonnet et une exclusion temporaire de Remili, prennent l'avantage dès le début de la rencontre (6-8 - 12ème). Mais cette belle période parisienne ne va pas durer et Nîmes va profiter à nouveau d'une exclusion temporaire, cette fois à l'encontre de Sagosen, pour reprendre le score à son compte (10-9 - 17ème). 

C'est dur pour Paris qui est sanctionné très rapidement alors qu'en face les sanctions ne viennent pas malgré une défense excessivement agressive. Paris s'agace et perd complétement son jeu alors que les Nîmois jouent crânement leur chance et profite des mauvaises transmissions parisiennes pour continuer de dominer au score. Même en défense, l'équipe fringante qui avait laminé Kielce ce week-end est méconnaissable, avec beaucoup de pertes de balle et un Omeyer laissé à l'abandon et obligé de multiplier les arrêts pour ralentir l'hémorragie.

Et c'est finalement un fait de jeu qui va faire basculer cette première période. Nedim Remili voit son vis-à-vis en zone et profite de cette faute pour attaquer sur lui. Il tire, la balle est arrêtée par Desbonnet mais l'arbitre décide de ne pas donner pénalty alors que l'action est véritablement flagrante. Au lieu d'obtenir un pénalty qui aurait pu permettre à son équipe de revenir à onze partout, c'est finalement un ballon de contre pour Robichon qui ne se prive pas de donner deux buts d'avance aux Gardois et provoque même une exclusion temporaire sévère de Benoit Kounkoud (12-10 - 24ème).

Paris accuse le coup. Impuissants face à l'injustice, les rouges et bleus ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Alors que le PSG est passé maître dans l'art de jouer les infériorités numériques, deux pertes de balle idiotes compliquent les affaires parisiennes avec deux tirs dans le but vide et quatre buts de retard (14-10 - 24ème). C'est même un troisième but sans gardien qui aurait pu être marqué si Desbonnet n'avait pas manqué la mire quelques instants plus tard. Paris souffre, muet pendant 4 minutes avant que Gensheimer n'arrête le supplice.

Mais Paris ne va pas beaucoup mieux et est toujours à -4 quand les sœurs Bonaventura, arbitres du soir, décident de se faire une nouvelle fois Sagosen. Balancé toute la première période et peu en réussite, il vient de subir une faute et, bien après le coup de sifflet des arbitres, un Nîmois vient l'agripper. Frustré par une première période où rien n'est sifflé dans son sens, le Norvégien repousse le joueur et se voit seul sanctionné d'une exclusion temporaire (16-13 - 29ème). Heureusement pour Paris, les Nîmois ne vont pas profiter de cette supériorité numérique puisque Mikkel Hansen réduit le score juste avant la pause.

Score à la mi-temps : 16-13

Si Paris revient à deux buts de retard sur un but de Kounkoud en infériorité numérique, ce sont bien encore les Nîmois qui ont le dessus en début de seconde période. Desbonnet continue le show face à des tireurs qui forcent les shoots à l'image de Remili qui a beaucoup de mal. Ces situations donnent des munitions à ce diable de Rebichon qui ne se prive pas pour planter des banderilles dans le jeu rapide (20-15 - 38ème).

L'écart est de cinq buts et le PSG est clairement dans le dur mais grignote son retard petit à petit. Mais, encore une fois, Sagosen va faire les frais de l'arbitrage des Bonaventura. Pour une faute peu flagrante, il va écoper de sa troisième exclusion. La sanction est dure puisqu'à la fin de la période de deux minutes hors du terrain, Paris ne pourra plus faire appel à son prodige scandinave (20-17 - 41ème). Malgré tout Paris va mieux dans le jeu et a resserré sa défense tandis que Nîmes est moins fringant et accumule les grosses fautes de défense et les exclusions qui vont avec. 

A l'entame des dix dernières minutes, le PSG a refait son retard et revient deux fois à égalité 23-23 à la 51ème puis 24-24 à la 52ème sur deux buts de Nikola Karabatic. Le match est tendu, les deux équipes ont du mal à marquer malgré des situations ouvertes comme celle d'Edouard Kempf qui manque complétement son face-à-face avec Desbonnet. Le gardien gardois est héroïque et arrête toutes les tentatives de Remili, toujours sollicité dans les systèmes au détriment de Mikkel Hansen avec onze tirs pour le Cristolien contre trois pour le Danois.

Depuis cinq minutes, aucune des deux équipes n'a marqué, l'ambiance est irrespirable et ce sont finalement les Parisiens qui vont craquer. Par deux fois, les Nîmois trouvent les filets parisiens. Paris a perdu son premier match de la saison en championnat et se voit dépasser par son adversaire du soir à la faveur du goal average particulier.

Score final : 26-24

Fiche technique

Nîmes-PSG : 26-24 (16-13) - Le Parnasse (Nîmes) - Arbitres : Bonaventura et Bonaventura

Nîmes : Desbonnet (17 arrêts à 43%), Pages, Prandi (5), Vozab (4), Rebichon (4), Suty (3), Dupuy (3), Nyateu (3), Tobie (2), Salou (1), Hisham Sanad (1), Hallgrimsson, Kaabeche, Grandjean, George, Gerard.

PSG : Omeyer (13 arrêts à 39%), Corrales, Gensheimer (7 buts), N.Karabatic (6), Hansen (3), Remili (2), Kounkoud (2), Kempf (1), Nielsen (1), Stepancic (1), Sagosen (1), Mollgaard, Damjanovic, Nahi.

Réactions

Les sœurs Bonaventura chats noirs du PSG ?

Paris perd peu dans ses compétitions domestiques. Sur les deux derniers exercices, le PSG n'a concédé que cinq défaites contre ses adversaires hexagonaux. Sur ces cinq défaites, trois l'ont été sous le sifflet des sœurs Bonaventura, Montpellier en coupe de France l'an dernier et les deux seules défaites parisiennes cette saison, Nantes en finale du trophée des champions et Nîmes ce mercredi au Parnasse.

Si la responsabilité des défaites ne peut leur être reprochée, les adversaires étant à chaque fois de grande valeur, on pourra noter que, notamment cette saison, leur arbitrage a fait sortir les Parisiens de leurs matches aussi bien contre Nantes que contre Nîmes. 

Nantes en crise, Montpellier passe leader

La crise n'en finit plus de couver pour Nantes qui a perdu son quatrième match en huit journées. Dauphin du PSG l'an dernier, les Nantais avait perdu seulement 3 matches sur 26. Thierry Anti, le coach nantais, semble désemparé par cette situation et a exprimé sa frustration sur les réseaux sociaux de façon assez vulgaire :

A l'inverse, Montpellier continue son excellent parcours et devient, avec la défaite parisienne, la seule équipe de Starligue encore invaincue après huit journées. Le MHB prend donc seul la tête de la compétition suivi de Nîmes qui fait passer Paris au 3ème rang à la faveur du goal average particulier.

8ème journée

  • Dunkerque-Toulouse : 24-32
  • Ivry-Nantes : 30-29
  • Montpellier-Saran : 32-29
  • Massy-Chambéry : 31-32
  • Tremblay-Aix : 21-30
  • Nîmes-PSG : 26-24
  • Cesson-Rennes-St Raphaël : 26-28


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