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Camara : « Mon meilleur moment, c'est cette dernière au Parc »

Publié le mardi 26 mai 2015 à 21:50 par Philippe Goguet
Zoumana Camara est passé dans l’émission « Tribune 100% Ducrocq » et il est revenu sur les derniers moments de sa carrière, son pire souvenir à Paris et son avenir plus ou moins lointain.

Invité par Pierre Ducrocq dans l'émission que l'ancien joueur anime sur France Bleu 107.1, le héros de PSG/Reims Papus Camara a balayé toute son actualité durant un petit quart d'heure. Résumé complet de ce moment avec un futur retraité heureux :

Le nouveau maillot :

Finalement arrivé dans l’émission alors qu’il était incertain, Zoumana Camara raconte sa journée : « Il y a eu entraînement ce matin et quelques opérations marketing cette après-midi. J’ai eu un petit rappel que j’ai fini ma carrière quand j’ai été épargné pour tout ce qui concerne la saison prochaine. »

Et il enchaîne sur le nouveau maillot, lancé par Pierre Ducrocq : « Je le trouve sympa, pas mal. J’ai envie de te dire que ce sont un peu les résultats qui font que le maillot est aimé ou pas. Avec le bavoir, les gens étaient un peu sceptiques au début, on a fait une bonne saison avec et, au final, il a plu. »

Ses adieux :

Suite à cette introduction les adieux de Papus sont évoqués, sous la forme d’une boutade de Pierre Ducrocq qui lui dit qu’il va revenir l’année prochaine : « Après des gestes pareils, je ne peux pas revenir, je ne peux pas dire « je continue ».  Cela n’arrive qu’une fois dans une carrière. J’appréhendais ce jour. »

« Je l’ai dit, je souhaite à tous les joueurs d’avoir une fin pareille et d’être honoré de la sorte. »

Et il développe sur cette fête : « Ces choses-là ne se demandent pas, c’était spontané. Tu sens que le groupe et les joueurs s’apprécient. Ils l’ont fait pour moi mais cela aurait pu être un autre, ils l’auraient fait aussi. C’est ça qui est exceptionnel. Je l’ai dit, je souhaite à tous les joueurs d’avoir une fin pareille et d’être honoré de la sorte. J’ai eu beaucoup de chance. »

Sa reconversion :

« Je me dirige plutôt vers le staff technique »

Après la fête d’adieu vient logiquement le sujet de la reconversion et Camara ne cache pas l’avancée des négociations : « Je dois avoir une discussion avec mes dirigeants mais je me dirige plutôt vers le fait d’intégrer le staff technique. J’avais cette année, en tant que joueur, un peu le rôle de tampon entre les étrangers, même un peu les Français, et le coach parce que j’ai la chance de le connaître et d’avoir joué avec lui étant plus jeune. Il y a une relation de confiance depuis très longtemps. » Et Papus ne nie pas que c’est grâce à sa maîtrise des langues étrangères qu’il est aussi là : « Cela aide aussi puisque c’est un PSG international. »

Son rôle auprès des étrangers avec l’exemple de Marquinhos :

« Je tends la main, comme on l’a fait pour moi quand j’étais plus jeune en Italie. »

Pierre Ducrocq enchaîne ensuite sur le reportage de Canal+ J38 dans lequel on a vu le père de Marquinhos remercie Camara pour l’accueil qu’il a réservé à son fils : « J'ai vu le reportage hier, c’est gentil, touchant. Je connais le club depuis très très longtemps, Marquinhos est un jeune talent, il prouve déjà qu’il est un joueur exceptionnel, il arrive de la Roma, il est jeune, il a 19 ans, ce n’est pas évident. Il faut que les gens comprennent qu’un footballeur doit se sentir bien dans son environnement pour pouvoir s’exprimer à 100% sur le terrain. Il a besoin d’être guidé, aidé, et je tends la main, comme on l’a fait pour moi quand j’étais plus jeune en Italie. »

Un moment clé dans la saison ?

« On était dans les temps durant la première partie de saison. »

L’émission dérive ensuite sur le moment clé de la saison, le thème de l’émission avant l’arrivée de Camara, et Papus répond alors que le stage à Marrakech est évoqué comme un déclic : « Parler de déclic, je trouve que c’est un petit peu dur. Pourquoi ? Parce qu’on était dans les temps durant la première partie de saison. C’est vrai qu’on était troisièmes à la fin de la première partie mais on était là au niveau des points. C’était parfois poussif mais ce n’était pas le jour et la nuit. Il fallait qu’on améliore certaines choses, on en avait conscience et je pense qu’entre le match de Montpellier début janvier et le stage à Marrakech, cela se situait à peu près là. » 

Camara continue de lui-même sur le stage au Maroc : « C’est vrai qu’on s’est réunis entre joueurs, le coach a durci aussi son discours, sa façon de manager donc il y a eu pas mal de modifications, d’améliorations, et cela a fonctionné. »

L’intersaison :

Pierre Ducrocq enchaîne ensuite sur la Copa America qui va perturber l’été des joueurs parisiens et Papus répond, surpris qu’on lui parle déjà de la saison prochaine : « Oh là, ça, c’est déjà une question bien avancée (rires). C’est difficile pour moi de parler au nom du staff. »

Après ses rires, il redevient plus sérieux : « Le staff technique et le club l’ont déjà anticipé, ils le savent déjà. Tu as trois internationaux qui vont sûrement être convoqués, les trois au même poste [les Brésiliens en défense centrale]. Ils le savent déjà, ils vont le préparer tout comme ils le savaient déjà pour cette saison avec la Coupe du Monde. Et la Copa America est une compétition qui est un peu plus courte, avec moins de matches. Ils sont préparés à ça et ils sauront gérer. »

Le futur adjoint élargit alors la situation : « Tu as d’autres joueurs internationaux qui ont des dates en fin de saison, ce n’est pas évident. Ils ont joué plus de 50 matches durant toute la saison et il y a deux dates qui viennent se caler à la fin comme ça. Je pense que le staff l’a intégré et va gérer tout ça. »

Ses souvenirs à Paris :

« Entre la nuit après le match et la semaine, je sortais juste pour aller m’entraîner et je rentrais. »

Camara évoque ensuite ses souvenirs, avouant qu’il ne se souvient même pas du nombre de saisons qu’il a effectué à Paris (« huit ou neuf, je ne sais plus »). Et alors qu’on lui demande son meilleur ou son pire moment, il commence par le plus douloureux : « Mon pire souvenir, c’est un soir de PSG/Toulouse. Je n’en ai pas dormi de la nuit. Il y a une tête en retrait avec Landreau avec Mika qui était un peu haut, je mets la tête en pensant qu’il est un peu plus loin et il y a Elmander qui va marquer tout seul. J’ai passé un moment… Entre la nuit après le match et la semaine, je sortais juste pour aller m’entraîner et je rentrais. »

« Le meilleur moment, il y en a beaucoup mais ce sera quand même cette dernière sortie au Parc. »

Après ce triste intermède datant du 15 décembre 2007 (défaite 2-1), il passe aux souvenirs joyeux de son parcours parisien : « Le meilleur moment, il y en a beaucoup mais ce sera quand même cette dernière sortie au Parc. Cela restera gravé à vie, aussi bien pour moi que pour ma famille. Ce que le public, mes coéquipiers et mon club m’ont réservé…  C’était la première fois que ma mère venait, elle n’était jamais venue au stade de toute ma carrière. Limite si elle n’avait pas des regrets que j’arrête parce que cela lui a donné envie de revenir. Fallait limite que je lui explique que c’était des adieux et qu’il n’y avait pas tout le temps la haie d’honneur pour rentrer comme ça (rires). »

Il se reconcentre : « C’était exceptionnel, cela n’a pas de prix et cela restera gravé à jamais. »

La finale contre Auxerre :

Pour clore l’émission, Ducrocq revient sur l’actualité du moment et la finale de Coupe de France contre l’AJA samedi. Camara rassure tout le monde quant à l’implication du groupe après la séance de photos de l'après-midi lié au merchandising : « Attention, les opérations marketing, on y est habitués, c’était après une bonne séance de travail ce matin. Maintenant, on a un objectif et on le connaît : on a la possibilité de marquer l’histoire du football français puisque cela n’a jamais été fait auparavant et l’opportunité sur un match de remporter encore un titre. Je ne dis pas qu’on ne passera pas à côté mais on se prépare très très très sérieusement. Il n’y a aucun souci de ce côté-là. »

« Je n’aime pas employer ce mot-là mais ce serait limite une faute professionnelle. »

Quand on lui rapporte l’état d’esprit auxerrois qui espère une décompression parisienne, Camara prévient : « Je risque de les décevoir mais cela ne sera pas au niveau de la déconcentration que cela se jouera. Je n’aime pas employer ce mot-là mais ce serait limite une faute professionnelle. A 90 minutes d’écrire une page du football français en rapportant quatre titres la même saison, ne pas être concentré, sur une finale ? Cela ne sera pas la concentration le problème, ni la motivation. »


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