Article 

[ITW CulturePSG] P. Juillard : «Le terrain donne plutôt raison à Luis Enrique »

Publié le vendredi 5 avril 2024 à 20:44 par Numéro 10
Consultant football pour les radios Europe 1 et RFI, Patrick Juillard, est revenu pour CulturePSG dans les grandes largeurs sur la victoire face à Rennes et tous les sujets du moment, notamment la nouvelle animation offensive, le rôle clé de Vitinha, la gestion du cas Mbappé et le PSG-Barça à venir.
Consultant football pour les radios Europe 1 et RFI, Patrick Juillard, est revenu pour CulturePSG dans les grandes largeurs sur la victoire face à Rennes et tous les sujets du moment, notamment la nouvelle animation offensive, le rôle clé de Vitinha, la gestion du cas Mbappé et le PSG-Barça à venir.

PSG/Rennes et le cas Dembélé

Qu'avez-vous pensé de ce PSG-Rennes et de la prestation collective parisienne à une semaine de la réception du Barça en Ligue des Champions ?

« Je trouve que le PSG a fait dans l'ensemble un match très sérieux et notamment une bonne première période, avec une entame réussie et des occasions nettes, ponctuée par un but chanceux qui est venu récompenser les efforts répétés de l'équipe et une vraie domination. Par la suite, on a vu des Parisiens davantage gestionnaires. Je n'ai pas eu l'impression qu'ils voulaient à tout prix enfoncer le clou. Ils ont surtout cherché à contrôler la rencontre, avec certainement en tête le rendez-vous importantissime à venir en Ligue des Champions. Ce n'était pas un match particulièrement agréable à suivre, mais le travail a été bien fait.

J'ai vu pas mal de permutations dans le jeu parisien et des ajustements tactiques en fonction des circonstances et des besoins. Avec une équipe portée sur l'offensive et plus déséquilibrée avant l'ouverture du score et davantage de prudence après, avec un bloc équipe plus médian. Il s'agit d'une forme de gestion sans doute voulue par Luis Enrique et bien assimilée par les joueurs. Il faut dire aussi qu'en face le Stade Rennais n'a pas été à la hauteur de l'événement et n'a pas su hisser son niveau de jeu, contrairement à ce qu'il avait été capable de faire la saison dernière (deux succès 1-0 contre Paris en championnat). Donc le PSG n'a pas été testé sur ce match, mais au moins il n'a pas eu à puiser dans ses réserves et a pu commencer de la meilleure des manières sa semaine avant le Barça. »

Comme à San Sébastien et Marseille, Luis Enrique a de nouveau opté pour une attaque sans avant-centre et un Ousmane Dembélé dans le cœur du jeu offensif. « Je crois qu'avec cette position intérieure, nous approchons de la meilleure version d’Ousmane », a-t-il déclaré à ce sujet après la rencontre. Comprenez-vous cette approche tactique ?

« Pour moi, cette approche tactique vise surtout à répondre à des besoins bien ciblés. D'abord, la nécessité de libérer complètement la zone de vérité, dans l'axe, pour Kylian Mbappé, qui n'est jamais aussi fort que quand il prend de la vitesse sur son côté gauche et qu'il rentre à l'intérieur pour terminer sur son pied droit. C'est un peu comme pour Mohamed Salah à Liverpool, mais de l'autre côté. Ça n'a pas été concluant contre Marseille, avec un Mbappé qui est passé complètement à côté de son match. En revanche, mercredi soir, toutes les occasions sont venues de lui, y compris son penalty raté qu'il a lui-même obtenu.

« Je ne dirais pas qu'on obtient la meilleure version d'Ousmane Dembélé dans ce rôle de créateur plus axial »

Ensuite, concernant Ousmane Dembélé, je ne dirais pas qu'on obtient sa meilleure version dans ce rôle de créateur plus axial. Mais ça a le mérite de masquer un peu plus ses manques criants à la finition et de mettre en valeur sa qualité première : faire des différences balle au pied pour mettre le bazar dans la défense adverse. Et en se rapprochant de Mbappé, il peut aussi mieux le toucher et notamment le lancer dans la profondeur, comme on a pu le voir sur les transitions rapides.

Le problème avec cette animation, c'est que ça impose aux autres joueurs autour de faire les bons déplacements et d'occuper les bonnes zones avec et sans ballon. Contre des équipes aussi conciliantes que Rennes, avec peu de répondant, je n'ai pas d'inquiétude particulière. Mais je demande à voir contre une vraie opposition, avec une adversaire rigoureux tactiquement et dans un bon jour offensivement. Ça peut être dangereux si les replacements et compensations ne se font pas correctement. Pour moi, c'est donc à double tranchant. »

Encore une fois, l'ancien joueur du Barça a été l'auteur d'une action individuelle de très grande classe en première période, mais gâchée par un raté à la finition... Que retenez-vous de ses prestations dans la capitale : plutôt le verre à moitié vide (un seul but) ou à moitié plein (14 passes décisives et beaucoup d'occasions initiées) ?

« Pour le coup, je dirais plutôt le verre complètement vide et complètement plein... Au niveau des buts marqués, qui est la première ligne statistique pour un offensif, le verre reste désespérément vide. Un seul but au compteur pour un joueur de cette envergure qui touche autant de ballons, qui plus est dans une équipe aussi dominante, c'est vraiment un total indigent. On dirait que Dembélé peine dans l’enchaînement et l’exécution des gestes pour conclure. Passer d'une course rapide à une finition maîtrisée, il ne sait pas faire !

Il se laisse emporter par son élan et n'arrive pas à poser les bons appuis et traverser correctement le ballon au moment de la frappe. Résultat, ça part un peu n'importe où, au petit bonheur la chance et en général ça finit loin du cadre. C'est à se demander si ça l’intéresse vraiment de régler ce problème d'efficacité, tant de l'autre côté le verre est complètement plein. Il crée si facilement le danger quand il a le ballon. Et malgré du déchet dans ses centres, qui ne trouvent pas toujours la bonne zone, avec la qualité des buteurs présents à ses côtés et la répétition des situations dangereuses, ça fait un paquet de passes décisives pour lui...

« Dembélé a toujours été à la fois un joueur enthousiasmant et exaspérant à suivre »

Au final, il a toujours été à la fois un joueur enthousiasmant et exaspérant à suivre. Et si on le compare à son concurrent en équipe de France, Kingsley Coman, je trouve que ce dernier a un profil plus rationnel et rassurant pour son entraîneur. Moins de coups d'éclats, mais un rendement sûrement plus équilibré. Néanmoins, Dembélé a l'avantage d'avoir une palette technique plus large que le Bavarois. C'est donc à Luis Enrique de trouver la solution pour maximiser ses qualités et minimiser ses défauts. Et je trouve qu'il le fait plutôt bien, en s'appuyant sur ce qu'il a pu observer chez lui lorsqu'il était sélectionneur de l'Espagne et Dembélé au Barça. »

Donnarumma, Vitinha, deux joueurs en progrès

Gianluigi Donnarumma a réussi un nouveau clean sheet et semble au sommet de son art. A-t-il fini par lever tous vos doutes sur lui cette saison ?

« C'est vrai qu'à titre personnel, je n'étais pas un grand partisan de sa venue après l'Euro brillamment remporté avec l'Italie en 2021. Keylor Navas donnait entièrement satisfaction et je trouvais que ça ressemblait surtout à un recrutement d'opportunité de le faire signer libre, pour éviter qu'un autre gros club lui mette le grappin dessus. Maintenant, les années ont passé. Navas est clairement sur la fin et en manque de temps de jeu, alors que Donnarumma s'est vraiment affirmé comme le titulaire indiscutable du poste. Je dirais qu'il a éteint chez moi 95 % des doutes que j'ai pu avoir à son sujet. Le jeu au pied reste bien sûr son talon d’Achille. Mais je trouve qu'il a commencé à gommer cette carence en faisant des choix plus simples et donc en limitant les situations de relance difficiles. Ce n'est plus un aussi gros point faible qu'avant. Il a bien travaillé là-dessus.

Sinon, malgré ses excellentes prestations semaine après semaine en Ligue 1, j'ai toujours un petit doute sur sa capacité à maintenir ce niveau de concentration et cette sérénité lors des très gros matches avec le PSG. S'il se retrouve vraiment sous pression, les vieux démons de son tristement célèbre but encaissé face à Karim Benzema à Bernabéu, ne risquent-ils pas de ressurgir à tout moment ? Je n'ai pas la réponse. Sinon pour le reste, c'est vrai qu'il est de plus en plus impressionnant, avec une belle envergure et de sacrés réflexes sur sa ligne qui font de lui désormais un des tous meilleurs gardiens de la planète. »

Encore intéressant mercredi, Vitinha est l'homme fort du moment au milieu dans cette équipe. Pour vous, est-il sous-coté par les observateurs ?

« Verratti à Paris, c'est fini et Vitinha ne doit pas être considéré comme son successeur »

« Oui, complètement. On le juge souvent en comparaison de Marco Verratti et donc sûrement avec un peu de nostalgie par rapport au merveilleux footballeur que l'Italien était dans nos souvenirs. Mais je pense que c'est une erreur. Verratti à Paris, c'est fini et Vitinha ne doit pas être considéré comme son successeur. C'est un joueur différent et on devrait surtout se concentrer sur ce qu'il nous montre aujourd'hui. Je trouve qu'il apporte des choses qui manquaient au milieu parisien. Son volume de jeu et sa capacité à marquer des buts font beaucoup de bien. Sa polyvalence montre sa compréhension du jeu et des aspects tactiques. Il respecte très bien ce que lui demande son coach, quelque soit le schéma utilisé et le rôle qui lui est confié. Et puis j'aime beaucoup le style Vitinha... sa gestuelle, sa technique, même si c'est plus subjectif. J'adore le regarder jouer et je regrette qu'on ne le mette pas suffisamment en avant, notamment dans la presse, alors qu'il est à mes yeux le joueur de champ le plus régulier cette saison au PSG. »

Si on doit le comparer un peu avec Verratti, peut-on dire qu'il est davantage "Luis Enrique compatible" ?

« Oui, déjà parce qu'il est plus jeune, dans la force de l'âge, alors que Verratti était quand même un peu déclinant, en tout cas physiquement, au moment de son départ. Il n'avait pas plus la même tonicité et intensité dans son jeu qu'avant. Luis Enrique demande à ses joueurs des courses répétées, de couvrir beaucoup terrain, d'attaquer les espaces vers l'avant balle au pied, de savoir s'adapter tactiquement. Tout ce que Vitinha sait faire. »

Que répondez-vous à ceux qui le jugent trop tendre sans ballon, en particulier quand il évolue en sentinelle ?

« Évidemment, compte tenu de son gabarit, il lui arrivera toujours de se faire bouger au duel ou d'être battu de la tête. Mais pour mettre l'équipe dans le sens du jeu et impulser les attaques, je le trouve indispensable. Et s'il se retrouve parfois exposé défensivement, en particulier quand il évolue en sentinelle, il faut aussi parler des joueurs qui l'entourent.

Manuel Ugarte ? Après un début de saison canon, il a complètement plongé et perdu sa place. Fabian Ruiz ? J'ai un problème avec lui. C'est un bon joueur, pas gêné avec le ballon, mais il donne généralement satisfaction quand le PSG n'est pas trop pressé et qu'il a tout le temps pour jouer son jeu. Contre Rennes, il a fait un match solide, mais dès que l'opposition s'élève, on le voit beaucoup moins. Warren Zaïre-Emery ? Il est pétri de talent, mais un peu plus dans le dur ces derniers temps et c'est bien normal à 18 ans. Par conséquent, Vitinha doit parfois compenser certains manques et travailler davantage. Pour moi, il est difficilement critiquable sur ce qu'il montre cette saison. »

Le cas Mbappé

On attendait une réaction de Kylian Mbappé après son Classique raté au Vélodrome et un rassemblement compliqué avec les Bleus. Comment avez-vous trouvé sa prestation ?

« Contre Rennes, on n'est pas loin d'avoir revu la meilleure version de Kylian Mbappé »

« On s'interrogeait avant sur la « la meilleure version » d'Ousmane Dembélé et bien contre Rennes, on n'est pas loin d'avoir revu la meilleure version de Kylian Mbappé. C'est-à-dire un joueur qui reproduit les courses et les efforts à haute intensité. Un joueur qui ne doute pas et persévère même quand il est mis en échec par le gardien adverse. Je pense notamment à sa grosse occasion en début de match et à son penalty arrêté par Steve Mandanda... Il est resté un poison constant pour les défenseurs bretons et a été récompensé par ce but vainqueur. On a aussi retrouvé dans son attitude des choses positives qu'on ne voyait plus ces derniers temps. Je l'ai ainsi trouvé impliqué à la perte du ballon, avec quelques vrais retours défensifs pour le bien du collectif. Le petit bémol, c'est son penalty que je trouve mal tiré, car pas assez sur le côté et trop peu puissant, mais sa prestation est très satisfaisante. Cette fois-ci, il a mérité sans conteste de jouer l'intégralité de la rencontre. »

La manière dont Luis Enrique le gère dernièrement exaspère pas mal de journalistes et soutiens du joueur. Que vous inspire cette guéguerre médiatique ? Et estimez-vous que le technicien espagnol a raison de limiter comme il le fait le temps de jeu de son joueur vedette en championnat ?

« Dans des circonstances normales et un grand club normal, la gestion de Kylian Mbappé par Luis Enrique, avec comme dernier épisode sa sortie précoce à Marseille après une prestation quelconque, ne devrait choquer personne »

« Dans des circonstances normales et un grand club normal, la gestion de Kylian Mbappé par Luis Enrique, avec comme dernier épisode sa sortie précoce à Marseille après une prestation quelconque, ne devrait choquer personne. Ce devrait être le rôle de tout entraîneur du PSG de pouvoir piquer au vif son joueur star s'il n'est pas satisfait de ses prestations. Maintenant, il est difficile de parler de ce rapport de force-là, inédit à Paris, sans le lier au départ acté de Mbappé depuis février dernier. On pourrait ainsi l'interpréter aussi comme une sanction imposée par le propriétaire qatari vexé par la tournure des événements et qui à travers Luis Enrique ferait payer à sa tête de gondole cet "affront" subi. Entre les deux camps de cette guéguerre médiatique, il est difficile de trancher.

Beaucoup prennent la défense du joueur, car ils sont sensibles aux arguments de son entourage. Je pense notamment à quelques journalistes influents qui sont en contact régulier avec la famille Mbappé, ce qui biaise forcément leur jugement sur la question. On a vu ainsi beaucoup de papiers très complaisants, complètement à décharge pour le joueur et son clan... Donc pour y voir plus clair dans cette histoire, il faut garder la tête très froide.

En tout cas, si je m'en tiens aux faits, on peut imaginer que dans la bonne performance de Mbappé contre Rennes, il y a un peu de l'orgueil du grand champion qu'il est, après avoir affiché son agacement dans une story sur son remplacement au Vélodrome. Visiblement, il n'a pas apprécié et a voulu remettre les pendules à l'heure mercredi, comme il l'avait su le faire de manière éclatante lors du retour de la Real Sociedad, après le drama à Monaco. Donc finalement, la réalité du terrain a plutôt tendance à donner raison à Luis Enrique de le gérer de cette manière pour en obtenir le meilleur quand ça compte vraiment. Et les résultats sportifs aussi.

Dans les médias, je remarque que ce débat est un peu volatile en fonction des matches. En tout cas, pour le moment, je trouve qu'il est encore trop tôt pour dire que Kylian Mbappé a gâché la fin de son histoire avec le PSG. Il a encore la possibilité de soigner sa sortie s'il fait gagner son équipe en Ligue des Champions. Et on peut me dire ce qu'on veut, mais pour aller au bout, le PSG aura besoin d'un grand Mbappé. »

On n'a jamais autant parlé du côté individualiste de Kylian Mbappé qu'en 2024... Comment analysez-vous son comportement ? Et trouvez-nous normal qu'il puisse encore porter le brassard à Paris ?

« Depuis l'annonce par les médias de son départ libre en fin de saison, on a vu effectivement ressortir son côté individualiste à plusieurs reprises et ce n'est pas la facette que l'on préfère chez lui. Son ego en a sûrement pris un coup ces dernières semaines autour de son temps de jeu et il a peut-être des raisons valables d'être déçu, car il reste un humain avant tout et aussi un sacré compétiteur... Maintenant, le football est un sport d'équipe et il y a certaines règles à respecter. A commencer par rester dans le collectif.

« Oui, Mbappé aurait pu se passer de certains écarts de conduite, mais n'est-il pas complètement hors-sol, tant on lui a donné de pouvoir au PSG ? »

Lui enlever le brassard pour le punir encore davantage ? Surtout pas. Ce serait trop risqué de tendre encore davantage la relation déjà compliquée entre le joueur et son entraîneur, avec tous les enjeux de la fin de saison. QSI peut vraiment s'en vouloir d'avoir trop concédé à Mbappé, jusqu'à la constitution de l'effectif actuel l'été dernier, dans l'espoir de le faire changer d'avis sur son avenir. Ça n'a pas du tout fonctionné et aujourd'hui, il doit en assumer les conséquences. Oui, Mbappé aurait pu se passer de certains écarts de conduite, mais n'est-il pas complètement hors-sol, tant on lui a donné de pouvoir au PSG ? »

Le PSG/Barça à venir

Comment voyez-vous la double confrontation PSG-Barça à venir en Ligue des Champions ?

« Le PSG devra vraiment être sur ses gardes, car je trouve que les observateurs ont tendance à prendre un petit trop de haut ce Barça, sous prétexte que ce serait une équipe beaucoup plus banale que ses prestigieuses devancières, sous Guardiola ou encore Luis Enrique. J'ai l'impression que cette qualification pour les quarts de la Ligue des Champions leur a fait beaucoup de bien et qu'ils sont plutôt en progrès ces dernières semaines. Sans être flamboyants, ils arrivent à trouver une forme de régularité.

« Si le PSG met tous les ingrédients nécessaires, il devrait être en capacité de passer »

Et puis, de jeunes talents sont en train d'éclore dans cette équipe et je pense bien évidemment en particulier à la pépite Lamine Yamal, qui possède des qualités de dribble et d’élimination rares dans le football espagnol. Donc attention à l'excès de confiance pour Paris. Heureusement, Luis Enrique sait à quoi s'attendre face à son ancien club et il a dû préparer ce rendez-vous avec une attention toute particulière. En tout cas, si le PSG met tous les ingrédients nécessaires, il devrait être en capacité de passer. »

Qu'est-ce qui, selon vous, pourrait avoir le plus d'impact sur le match aller mercredi prochain : l'absence d'Achraf Hakimi, suspendu, ou le possible retour du capitaine Marquinhos dans le onze de départ ?

« C'est vraiment difficile de choisir tant les deux ont leur importance. Déjà, j'aurais préféré voir un PSG au grand complet pour un tel match. Ensuite, je pense que le retour de Marquinhos dans cette défense parfois malmenée devrait faire du bien. Même s'il ne sera sûrement pas à 100 %, son expérience peut être précieuse dans ce PSG nouvelle génération. Il est certes moins impérial ces dernières saisons que par le passé, mais ça reste un joueur fiable et de qualité.

Concernant Achraf Hakimi, son absence sera difficile à compenser et elle pourrait même avoir une incidence sur l'utilisation de Dembélé. Si le Marocain n'est plus là pour occuper tout le couloir droit, et je ne vois personne d'autre pour occuper ce même rôle, le maintenir dans l'axe pourrait déséquilibrer toute l'organisation de Luis Enrique. Ce sera très intéressant de voir les choix du technicien espagnol pour cette rencontre. »

Un grand merci à Patrick Juillard pour le temps accordé. Vous pouvez le retrouver sur Europe 1, RFI ou sur son compte X.

Propos recueillis par Numéro 10.

Les récentes interviews de CulturePSG :


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.

News 

jeudi 31 octobre

mercredi 30 octobre

mardi 29 octobre

lundi 28 octobre

dimanche 27 octobre

samedi 26 octobre

vendredi 25 octobre

jeudi 24 octobre

mercredi 23 octobre

mardi 22 octobre

lundi 21 octobre

 

Soutenez nous 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee