L'attaquant argentin Mauro Icardi a été interviewé pour l'émission This Is Paris et le goleador parisien est notamment revenu sur son adaptation express dans l'effectif de Thomas Tuchel, son rôle sur le terrain avec le PSG et sa manière de jouer.
Arrivé dans les dernières heures du mercato le 2 septembre, l'attaquant argentin Mauro Icardi a connu une adaptation des plus rapides dans l'effectif du PSG. Buteur lors sa troisième apparition face à Galatasaray, El Nino del partido a rapidement trouvé ses marques, devenant le joueur le plus rapide à inscrire dix buts sous le maillot du PSG, en 654 minutes. L'argentin qui est déjà entré dans le livre des records du PSG explique qu'il «ne le savait pas. C'est une fierté de pouvoir réaliser ce genre de choses et de s'inscrire dans l'Histoire d'un club comme le Paris Saint-Germain.»
Icardi évoque également son bien-être dans cette équipe et sa motivation : « Cela fait déjà quatre mois que je suis arrivé, je me sens très bien. J'ai eu la chance de bien pouvoir commencer dans l'équipe, dans le club. Je suis venu avec beaucoup d'envie, de prouver, de montrer ce que je sais faire sur le terrain. Il faut dire que cela s'est très bien passé en ce début de championnat.» Le redoutable buteur a beaucoup parlé avec ses partenaires pour qu'ils puissent mieux le trouver : «Dès que j'ai eu la possibilité de jouer, j'ai essayé de beaucoup parler avec mes coéquipiers, de leur expliquer ce que je peux faire, les mouvements que je peux faire pour qu'ils sachent. Qu'ils soient préparés avant de rentrer sur le terrain. Avoir une bonne communication, avoir une bonne relation avec mes coéquipiers font que mon adaptation au groupe est meilleure. »
Le mari de la fantasque Wanda détaille par la suite son rôle sur le terrain, pour aider l'équipe à trouver la faille : «On a une équipe qui a beaucop de joueurs de qualité, avec beaucoup de possession de balle. Moi, ce que j'essaye de faire depuis ma position d'avant-centre, c'est d'initier le pressing, de me démarquer pour ouvrir des espaces. Parce qu'avec autant de possession de balle, les équipes nous attendent très regroupées, et c'est parfois difficile d'entrer dans la surface. Moi, j'essaye d'aider mes coéquipiers, au delà de la partie avec le ballon, en ouvrant les espaces et en me démarquant sans ballon. »
Mauro Icardi est notamment revenu sur un des buts de Kylian Mbappé contre Galatasaray pour démontrer l'importance de son jeu sans ballon pour l'équipe parisienne : «J'aide très certainement l'équipe à marquer des buts. Par exemple, un des derniers de Kylian, c'est grâce à un de mes mouvements, je sors de la défense, le défenseur sort avec moi et Kylian se retrouve seul. Cela fait partie du jeu collectif. J'essaye toujours d'être prêt pour donner une option à mes coéquipiers. Grâce à mes mouvements, la façon de me démarquer, qu'ils puissent avoir l'option d'un joueur libre. Ensuite, dans la surface, c'est qu'un attaquant doit faire : chercher le but et marquer ! Je me prépare pour ça, sachant que quand arrive le ballon, il faut essayer de marquer, c'est ce que je fais. »
Grand buteur qui n'a pas besoin de beaucoup de ballons pour marquer, ni même 50 occasions pour transformer une frappe en but et qui reste sur 8 buts en 13 frappes cadrées sur 25 tirs tentés en 10 rencontres de Ligue 1, Icardi développe son sens du but : «S'il y a une occasion quand arrive le ballon,il faut être précis, être chirurgical, c'est ce que j'essaye de faire, des fois cela marche, des fois non. Le but, c'est ce qui me caractérise, aujourd'hui je peux dire que j'ai marqué environ 150 buts et que ce sont presque tous les mêmes. Être chirurgical dans le dernier geste. J'ai toujours été comme ca depuis tout petit, dans toutes les équipes pour lesquelles j'ai joué, mes caractéristiques étaient de marquer des buts. Je marquais beaucoup petit. Après j'ai eu la chance de pouvoir continuer dans le football professionnel. »
Ce buteur racé et précis tient notamment cela de sa formation du côté de l'Espagne, lui qui sort de la Masia : «À Barcelone, j'ai beaucoup appris au niveau technique et tactique. Dès le plus jeune âge, on apprend la même philosophie. Cela m'a beaucoup aidé quand je suis arrivé en Italie pour comprendre le jeu, comment me déplacer d'une autre manière. En Italie, cela se faisait moins, cela a commencé plus tard. Arrivé avec cette idée et cette philosophie, cela m'a aidé à être un joueur intelligent sur le terrain. Et après, je me suis habitué au côté physique et à la tactique italienne. Tout cela m'a aidé à former le footballeur que je suis devenu aujourd'hui.» Surtout, l'Argentin continue toujours de vouloir progresser, le confiant au micro : «On apprend toujours, chaque personne voit le foot, a une façon de voir le foot de manière différente. J'ai écouté tous les entraîneurs que j'ai eu, mes coéquipiers aussi, en discutant, en essayant d'apprendre, d'écouter, de prendre le meilleur de chaque parole, de chaque discussion. »
