Sirigu : « Tout le monde veut nous battre, je le ressens »

Sa préparation de ce soir :

« Il ne faut pas se laisser aller à la panique. Il faut faire les choses que tu as l'habitude de faire et rien de plus. Surtout ne pas chercher à inventer quoi que ce soit. J'ai des discussions avec Nico (Dehon, l'entraîneur des gardiens). Il faut aller chercher la motivation mais, face au Barça, ce n'est pas un problème. »

Le jeu du PSG : 

« Plus le temps passe, plus il est difficile de trouver de la continuité dans les performances. A cause de la condition physique ou pour d'autres raisons, tu n'es pas au top. Les adversaires étudient davantage le PSG aussi donc on souffre un peu plus. Aujourd'hui, tout le monde veut nous battre, je le ressens. Il m'arrive de regarder des matches et je vois la différence d'intensité et d'implication. Mais ça fait plaisir parce que cela veut dire que l'on réussit quelque chose à Paris. »

Barcelone, meilleur qu'à l'aller :

« A l'aller, c'était un match très difficile psychologiquement et très intense avec des occasions des deux côtés. On n'a pas manqué de réalisme, on a marqué nos buts. Mais il ne faut pas se tromper, le Barça va jouer ce match pour le gagner. On est un peu plus libérés parce que les deux équipes sont qualifiées mais l'envie de terminer premier reste immense. »

Son caractère :

« Je ne suis pas quelqu'un de très expansif. Je parle seulement quand c'est nécessaire. [Devant la presse] c'est différent. Parler du match, cela peut être important pour les supporters, les medias, que ce soit quand les choses vont bien ou mal. »

Sa boulette à Lille :

« J'ai raté mon geste et je n'ai pas eu de chance. Après, je m'arrête tranquillement pour répondre aux questions et si je me fais massacrer, tant pis. Et dans cette situation, je referais la même chose parce que, si le ballon va dehors, tout le monde dit que j'ai fait un arrêt de ouf.  »

Sa prolongation :

« Je suis content. Avec les dirigeants, on s'était parlé deux minutes. Ils m'ont demandé si je voulais continuer, j'ai dit "Oui, quand ça sera le moment, on prolongera." »

Il aborde ensuite la comparaison avec Buffon (« Aujourd'hui j'en ai marre »).

NB : Propos recueillis par l'Équipe.