Aulas : « 30% de chances pour le titre »

Jean-Michel Aulas a donné un long entretien à l'AFP au cours duquel il a logiquement évoqué le présent et l'avenir de l'OL. Il parle notamment des chances de l'OL pour le titre de champion de France, qu'il estime à 30%, et a évoqué les cas d'Alexandre Lacazette ou Nabil Fekir, parfois mis en relation avec le PSG.

L'OL est leader de la L1 depuis désormais un mois et demi et Jean-Michel Aulas croit de plus en plus au titre, comme il l'a confié à l'AFP aujourd'hui : « Je ne veux pas faire de langue de bois : aujourd'hui, notre objectif est de finir dans les trois premiers et de retrouver la Ligue des Champions. Si on avait une chance sur mille en début de saison de décrocher le titre, nous en avons aujourd'hui trente sur cent. Toute la famille OL rêve toutes les nuits d'être champion. »

Il a ensuite précisé que « le PSG était évidemment favori » et qu'être champion « serait un exploit sans précédent pour l'OL. » Jamais avare d'un bon mot, il a ainsi qualifié cet objectif un peu fou de cette façon « Il m'arrive d'y rêver. Assez souvent. Mais y croire, c'est différent. »

Le patron de l'OL s'est ensuite exprimé sur deux de ses joueurs les plus demandés, Nabil Fekir et Alexandre Lacazette, sous contrat pour encore quelques saisons avec l'OL. Les joueurs sont régulièrement mis en contact avec le PSG par la presse mais le président lyonnais a tenu à préciser qu'il serait capable de refuser de très grosses offres pour ses joyaux : « Comme je l'ai montré par le passé avec Maxime Gonalons, je marche aussi à l'affectif et je suis parfois complètement déraisonnable. Une offre démesurée serait une condition indispensable mais non suffisante. »

Quelques instants plus tôt, il avait plus ou moins affirmé le contraire : « J'ai lu que Manchester United s'apprêtait à formuler au Real Madrid une offre de 145M€ pour Gareth Bale. Je pense que le président du Real aura la même réaction que les présidents de clubs français en cas d'offre au-dessus du marché. Il faut d'un côté dire que nous allons garder nos meilleurs talents mais il faut aussi savoir en former suffisamment pour en remplacer en cas d'offre démesurée. »

NB : Propos recueillis par l'AFP.