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Aulas place le PSG à ses côtés dans les luttes internes de la LFP

Publié le jeudi 6 octobre 2016 à 14:07 par Philippe Goguet
Les élections du conseil d'administration de la LFP ont été reportées ce mercredi en raison des luttes internes entre les présidents de Ligue 1 et le patron de l'OL Jean-Michel Aulas a placé le PSG à ses côtés dans ce conflit.

Les présidents de clubs de Ligue 1 se déchirent actuellement par le biais des élections au conseil d'adminstration de la LFP et la position du PSG dans cette grande embrouille du football français vient d'être officiellement annoncée par un des hommes au coeur du conflit, le président de l'OL Jean-Michel Aulas. Mercredi, les élections au CA de la Ligue ont été repoussées car les 14 présidents de L1 amenés à voter n'ont pas trouvé d'accord sur les noms des 8 postes à pourvoir et le président lyonnais s'est exprimé sur ce sujet, les petits clubs ayant voulu faire une sorte de putsch pour se débarrasser de lui.

«Nous avons décidé avec le PSG, l’OM, les Girondins, l’ASSE… de ne pas participer à cette élection car nous avions été trompés dans la nuit.»

C'est sur le site web de son club que l'homme fort de l'OL s'est exprimé : «Avec le syndicat Première Ligue qui regroupe les gros clubs représentant 80% du pouvoir économique de la Ligue, nous ne souhaitions pas que cette élection ait lieu aujourd’hui. Les clubs répartis dans deux syndicats ne s’entendaient pas. La nuit dernière, des clubs ont changé de syndicat pour des raisons essentiellement électoralistes. Il y a eu une sorte de putsch des autres clubs pour s’accaparer la gouvernance. Nous étions donc dans une situation défavorable qui ne correspondait pas à l’accord entre les deux syndicats. Nous avons décidé avec le PSG, l’OM, les Girondins, l’ASSE… de ne pas participer à cette élection car nous avions été trompés dans la nuit. Le fait que le quorum n’ait pas été atteint a été une bonne nouvelle. On va donc de nouveau convoquer un collège des clubs de L1 pour le 11 novembre prochain pour discuter entre nous et construire un conseil d’administration équilibré. Il y aura une négociation pour éviter un affrontement et pour un regroupement des deux syndicats. Je vais m’engager pour essayer de trouver une solution consensuelle et ne pas attendre le 11 novembre.»

Comme l'explique JMA, le quorum n'a pas été atteint au moment du vote ce qui a empêché la tenue des élections : fixé à 57,71 % d’émargements sur la feuille de présence, entre clubs de L1, L2 et représentants des familles du football (syndicats d’entraîneurs, joueurs, administratifs, etc.), il n’était que de 57,25 %.

Concernant les clubs qui ont changé de syndicat dans la nuit, passant de celui des gros Première Ligue à l'UCPF qui représente les petits et les moyens clubs, Toulouse est notamment visé. Pour le PSG, se placer aux côtés d'Aulas comme celui-ci le prétend n'a pas vraiment d'intérêt puisque l'UCPF voulait quand même élire Nasser Al-Khelaïfi au CA de la LFP, ainsi que le représentant de Monaco. C'est Aulas qui était visé par ce putsch, les clubs lui reprochant de ne pas vouloir répartir l'argent des droits TV de façon intéressante pour les petits et moyens clubs.

Finalement, au milieu de ce cirque du football français, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi tente de calmer les choses dans L'Equipe et se désole : «Ce n’est pas bon pour notre football, je ne m’attendais pas à ce que cela se passe ainsi. J’espère maintenant que ça va s’arranger. C’est l’intérêt du foot français le plus important.» Prochain épisode le 11 novembre, avec la nouvelle tentative d'élection du CA.


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