3 idées pour se relancer face à l’OL

S’appliquer sur les coups de pieds arrêtés :

Le PSG de Laurent Blanc s’était fait connaître par une grande efficacité dans ce domaine l’an dernier, se simplifiant ainsi la tâche dans bon nombre de matches. Depuis le début de la saison, les seuls buts marqués de cette manière ont été des penaltys, pas vraiment le type de coup de pied arrêté sur lequel on peut s’appuyer à chaque match.

Contre l’Ajax, c’est de cette façon, par Marquinhos, que le PSG s’est offert une de ses plus belles situations de but avec une tête qui passe de peu côté. L’an dernier, face à l’OL, un PSG bien bloqué avait trouvé la solution par Cavani d’une tête au premier poteau sur un corner.

Alors, si le jeu toussote actuellement, s’appliquer sur les coups de pieds arrêtés est une solution simple et rapide à mettre en place, quitte à figer les schémas de déplacement pendant un certain temps. Les tireurs sont les mêmes que l’an dernier (Motta, Lucas et Lavezzi) et leur précision n’a pas significativement baissé.

Allonger le jeu :

Le fameux jeu parisien en passes courtes et redoublées est à l’arrêt en ce moment, empêtré dans la méforme relative des deux milieux Italiens qui le portent. A la fois pratiqué trop loin des buts et peinant à impliquer les attaquants, il est même actuellement presque une faiblesse. Mais cette façon de jouer n’est pas la seule qui vaille et le PSG peut aussi jouer différemment, en allongeant le jeu notamment.

A l’époque où Ancelotti était encore le coach du PSG, Verratti était un spécialiste pour trouver Zlatan devant très vite. Il a encore des restes de cette période et l’a montré cette saison. Contre Bastia, le deuxième but vient d’une passe rapide vers l’avant depuis le rond central que Cavani négocie à  l’entrée de la surface. A Rennes, son ouverture en profondeur permet ensuite à Zlatan de toucher la barre.

Contre Lyon, une équipe qui a beaucoup de mal dans la transition défensive et est souvent aspirée par l'avant, jouer long à la récupération du ballon paraît être une idée à tenter. Et si le ballon est trop souvent perdu, il sera alors temps de revenir à la base du jeu parisien.

Presser haut :

Le match à Amsterdam a montré un visage du PSG que l’on n’avait pas forcément beaucoup vu cette saison. On a vu les Parisiens presser haut, forçant les locaux à faire des erreurs. Le but vient d’une action de ce type et on a des doutes sur le fait que certains ballons longs n’aient pas sciemment été balancés pour provoquer ce genre de situations, par Motta notamment.

Qui plus est, Lyon a également prouvé ses limites dans ce type de situation, le but encaissé contre Monaco étant la conséquence d’une perte de balle de l’arrière central à 35m de ses buts, pratiquement en position de dernier défenseur. Les défenseurs centraux lyonnais en général ne sont pas les plus techniques de L1 (défense centrale Umtiti/Koné annoncée...) et ils pourraient bien être ennuyés par une situation de ce genre.

Au passage, vu à quel point la défense parisienne souffre sur les attaques placées qui se développent proche de sa surface (but à Rennes, fin de match compliquée à Amsterdam), contenir l’adversaire le plus loin possible de ses buts paraît être actuellement ce qui se fait de plus adapté, malgré un physique en deçà.

NB : Cet article disparaîtra s'il nous donne tort, bien évidemment.