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5 bonnes raisons de regarder Bastia/PSG

Publié le samedi 17 octobre 2015 à 10:03 par Philippe Goguet
Alors que le PSG joue mercredi contre le Real Madrid son match le plus excitant de la première partie de saison, il doit d'abord se déplacer à Bastia pour un match qui sent bon la L1. Et il y a de bonnes raisons de s'intéresser à la rencontre.

Parce que Pastore va enfin être titulaire

C'est un sorte de débat permanent au sein des supporters parisiens, l'argument ultime des détracteurs de Laurent Blanc : Javier Pastore ne joue pas assez. Arrivé « frais en sélection puisqu'il ne joue pas », l'Argentin n'a pas spécialement fait de miracles avec son équipe nationale, au contraire même, mais les absences de Verratti et Di Maria à Bastia lui offrent une place de choix dans le onze parisien. Sur la pelouse corse, il va devoir affronter une situation similaire à celle qui l'a vu se perdre avec l'Argentine il y a quatre jours au Paraguay : face à une opposition musclée et un public chauffé à blanc, il va devoir être le principal créateur du PSG vu les profils autour de lui. Et à quatre jours d'un PSG/Real Madrid où Verratti est incertain, briller serait une bonne idée s'il veut espérer continuer dans le onze de départ.

Parce que Motta va retrouver Brandao (ou le contraire)

Bastia/PSG va marquer les retrouvailles officielles entre deux des personnages les plus commentés de Ligue 1 : d'un côté le seul Brésilien plus adroit avec ses coudes qu'avec ses pieds, de l'autre le diable déguisé en gentleman du milieu. En résumé, la pire des brutes contre la pire des p****. Leur dernier affrontement, il y a un peu plus d'un an, avait vu Brandao envoyer un coup de boule à Motta et prendre une suspension de longue durée. Les deux hommes ne s'étaient ensuite pas croisés à Furiani en janvier (Brandao était suspendu) ni en finale de Coupe de la Ligue (Motta était blessé). Aujourd'hui, le chat et la (grosse) souris vont pouvoir reprendre leur jeu et cela promet d'être chaud, Brandao n'étant pas connu pour briller par son intelligence dans de telles situations. Histoire de compliquer la tâche du Parisien dans ce duel, Motta est sous la menace d'une suspension au prochain avertissement.

Parce que Sirigu va rejouer

Kevin Trapp s'étant blessé tout seul pendant la trêve internationale, Salvatore Sirigu va pouvoir jouer son premier match officiel depuis cinq mois. Le 16 mai dernier, il fêtait sans le savoir sa dernière titularisation dans les buts du PSG sur la pelouse de Montpellier, le match qui sacrait le PSG champion de France. A l'époque, il n'avait d'ailleurs pas spécialement brillé et encaissé un but encore bien limite sur un centre-tir de Mounier qu'il avait mal jugé. Aujourd'hui coincé dans un rôle de remplaçant, il doit profiter de ce match pour se montrer et espérer relancer la concurrence. Hier, en conférence de presse, Laurent Blanc a dit toute la confiance qu'il a en son gardien de but : «Il sera titulaire. Il se prépare pour jouer tout le temps. Sirigu est un grand garçon, expérimenté, un international. Il ne faut pas le faire passer pour un mec qui va trembler.» Pour rappel, le dernier gardien parisien qui a joué à Bastia avait pris 4 buts en 4 tirs cadrés. Et ce n'était pas Sirigu...

Parce qu'il y a un 2-4 à effacer

Samedi 10 janvier 2015, le PSG sort d'un stage au Maroc vendu par les joueurs comme un remède miracle à une première partie de saison moyenne et a bien débuté l'année en s'imposant 3-0 à Montpellier sur un champ de patates. Ce samedi-là, à Furiani, Paris mène vite 2-0 grâce à Rabiot et Lucas et est même leader virtuel avant de s'effondrer complètement : Van der Wiel provoque un penalty puis Modesto égalise de la tête sur un corner juste avant la pause. Mais le pire a lieu ensuite, quand Paris coule complètement et se perd en seconde période. Symbole de ce match hors-normes, le besogneux gaucher Julian Palmieri marque d'une reprise de volée du droit à plus de 20m avant de s'offrir un doublé en fin de match. Aujourd'hui encore, Ghislan Printant évoque « une forme de jouissance » à propos de ce match et, plus que le meilleur souvenir sexuel de l'entraîneur corse, c'est également la plus grosse défaite de Laurent Blanc à la tête du PSG. Et un bien mauvais souvenir à effacer.

Parce que la trêve internationale a été bien trop longue

Alors que la fin du mois de septembre avait vu le rythme des matches s'accélérer et offrir des rencontres tous les trois jours, l'interminable trêve internationale d'octobre est venue se mêler à cette frénésie de football, nous offrant des France/Arménie sans intérêt, des Liechtenstein/Suède sur des chaînes TV dont on a alors découvert l'existence ou encore des Chili/Brésil au milieu de la nuit. Cette horrible période est enfin finie et le PSG va désormais enchaîner six matches en trois semaines avant la prochaine coupure internationale. Le vrai football, celui des clubs, est enfin de retour et il est plus que temps d'en profiter avant de se morfondre encore pendant 15 jours à la mi-novembre.


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