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A Dijon, le PSG doit s’éviter un Guingamp bis

Publié le samedi 4 février 2017 à 14:49 par Philippe Goguet
Il y a un mois et demi, le PSG s’écroulait de façon incroyable du côté de Guingamp (1-2) et s'offrait une mini-crise. En déplacement à Dijon ce samedi, l’équipe d’Unai Emery a une bonne occasion de prouver dans un contexte similaire qu’elle a vraiment changé.

Dijon, promu piège

A moitié en travaux, pas vraiment bouillant, en plein cœur de la paisible Bourgogne, le stade Gaston-Gérard de Dijon n’a pas vraiment des airs de citadelle imprenable vu de loin. Et pourtant, beaucoup se sont cassés les dents dans l’enceinte du promu dijonnais. Trop confiant et vite devant au score, l’OL en est reparti fin août avec une valise (2-4) et une montagne de doutes. Monaco y avait également ouvert le score et a été tout proche de repartir bredouille, se contentant très largement du point accroché courant novembre (1-1). Des cinq premiers du classement, seul l’OM est d’ailleurs reparti victorieux de Bourgogne, à l’issue d’un match joué dans des circonstances particulières (reporté puis joué dans le brouillard).

Autant dire qu’Unai Emery n’exagère pas forcément quand il évoque un déplacement « difficile », un qualificatif qui pourrait faire sourire alors que seul Monaco a su priver ses troupes d'une victoire en 2017. Le problème vient surtout de l’historique des Parisiens. A plusieurs reprises cette saison, le PSG s’est embourbé dans ces petits traquenards de province qu’un Ibrahimovic s’amusait à faire exploser, l’air hautain du conquérant qui se sait vainqueur avant même le combat en prime. Parmi les plus caractéristiques de ces échecs qui placent aujourd'hui le PSG en position délicate, on retrouve notamment Guingamp et son champêtre Roudourou. A la mi-décembre, le PSG était au moins autant qu’aujourd’hui obligé de gagner mais n’avait rien su faire face aux Bretons, déchaînés devant leur public. Et comme Dijon, Guingamp partage le fait d’avoir ralenti Monaco (2-2 à Louis II) et fait tomber l’OL (3-1 au Parc OL), un exploit rare en L1 puisque seul Nice a fait mieux avec deux victoires.

Un test mental, pour faire mieux avec moins de forces ?

Outre cet adversaire que les Parisiens feraient bien de ne pas sous-estimer, l’autre souci pour Paris vient aussi des forces en présence. Privée de Verratti, Pastore ou encore Di Maria, l’équipe souffre d’un gros déficit de créateurs, Draxler semblant plutôt s’inscrire dans la réalisation que dans la création jusque-là. Autre souci, Marquinhos ne sera probablement pas là alors que l’équipe dijonnaise se repose en partie sur la complémentarité de son duo d’attaque Diony/Tavares. Un peu moins de deux mois après l’échec du Roudourou où seul Verratti avait surnagé, c’est donc un PSG avec moins d’atouts qui doit faire mieux.

Pour justifier sa progression depuis le début de l’année 2017 et sa jolie série de six victoires en sept matches, Emery et ses troupes appuient toutefois sur un point, le changement d’état d’esprit. Lors de la très semblable saison 2014/2015, les Parisiens avaient avancé le même argument puis fait basculer leur destin en se reprenant en main après la trêve hivernale, signant une deuxième partie de saison triomphale qui les avait vus s’offrir leur premier quadruplé. Deux ans plus tard, le PSG en est pratiquement au même point et il s’agit désormais de prouver, dans un contexte similaire à ses plus gros échecs de la saison, que le PSG a vraiment changé. Dans le cas contraire, le chemin cher à Unai Emery et parcouru depuis cet échec guingampais n’aura finalement été qu’une boucle.


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