Adriano : « Zlatan joue dur, très dur »

L'état d'esprit du Barça :

« Très bien. On se ressemble un peu, Barcelone et Paris. Si j'étais spectateur, je regarderais ce match (sourire) ! Le PSG est une belle équipe. Il peut arriver en finale de la Ligue des champions. Mais nous sommes bien aussi. Notre confiance est à son maximum. Barcelone fera un gros match, j'en suis convaincu. »

A l'aller, un Barça moyen défensivement :

« On le sait, mais on s'est améliorés. Le coach (NDLR : Luis Enrique) nous a dit ce qui n'allait pas. On a retrouvé cette volonté de vite récupérer le ballon. On avait un peu perdu cette vertu ces derniers temps. La pression sur l'adversaire est indispensable à notre jeu. On sait qu'en Liga les équipes ferment tous les espaces mais on continue de gagner (sept victoires consécutives toutes compétitions confondues). Maintenant, Paris, c'est le niveau au-dessus. »

Zlatan Ibrahimovic :

« Je peux en parler, je l'ai eu au marquage il y a deux ans ! Il joue dur, très dur. Son corps t'empêche de lui prendre le ballon. Et sa technique lui permet de changer d'option au dernier moment. Ibra est imprévisible et c'est ce qui le rend différent des autres. Défendre sur lui est collectif. Si l'un de nous n'est pas à 100 %, ça peut devenir compliqué. Le football a besoin de personnalités comme Ibrahimovic. »

Ses amis brésiliens au PSG :

« Je suis très pote avec Thiago Silva et Maxwell et, franchement, ils sont ravis du projet parisien. Le PSG était très connu au Brésil pendant ma jeunesse et il se refait un nom dans le football mondial. Thiago et Max sont super contents. Le PSG a gagné deux fois de suite un championnat difficile comme la Ligue 1. Comme le Barça, Paris veut marquer l'époque de son empreinte. C'est ce que me disent mes amis. »

Le jeu du PSG, inspiré du Barça :

« C'est logique. Regardez l'effectif, évidemment qu'ils veulent le ballon ! Avoir comme meneur de jeu « reculé » un type comme Motta, formé au Barça, ça explique beaucoup de choses. Chaque année, ils parviennent à franchir des paliers. Les différents coachs doivent aussi être félicités. Je sais combien il est difficile d'obtenir une bonne alchimie quand un groupe est composé de stars. Ils l'ont fait. Bravo. »

NB : Propos recueillis par Le Parisien