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APOEL/PSG (0-1) : les perfs individuelles

Publié le mercredi 22 octobre 2014 à 0:43
Le PSG a beaucoup souffert à Nicosie et les meilleures performances sont plus à chercher du côté de la défense. Même si Cavani a sauvé Paris...

Sirigu : Un arrêt en début de match qui a rassuré ses partenaires. Sinon, pas grand chose à signaler si ce n'est une certaine fébrilité dans les airs. Battu à la 56e sur une tête de Gomes mais bien sauvé par David Luiz sur sa ligne.

Van Der Wiel : Plutôt discret, le Néerlandais était cependant appliqué sur le plan défensif. Rarement pris à défaut, le latéral n’a pris que très peu de risques, la plupart de ses passes étant (trop) latérales. Incisif défensivement mais trop timide offensivement.

Thiago Silva : On attendait son retour avec impatience. Et autant dire que nous l'avons scruté. Sobre, le Brésilien a fait le boulot sans fioritures et avec application. Rassurant dans la relance (100% de passes réussies), T.Silva aura le temps de monter en puissance dans les prochaines semaines. Face à une équipe plus ambitieuse offensivement, il devra répondre présent.

David Luiz : S’il y en a un qui déçoit rarement en C1, c'est bien lui. Ce soir encore, il a fait étalage de sa puissance physique et de sa qualité technique avec une discipline plus importante qu'à l'accoutumée. C'est lui qui sauve le PSG à la 56e minute avec un sauvetage sur sa ligne. À l'image de sa soirée.

Maxwell : Son match à Lens lui a fait du bien. Une fois de plus, le Brésilien a fait étalage de sa qualité technique, n'hésitant jamais à apporter le surnombre dans le camp adverse. Avec 5 interceptions, il fut le meilleur Parisien dans ce domaine. Preuve d'une agressivité positive et d'une envie constante de se porter vers l'avant. Du bon Maxwell en somme.

Thiago Motta : Quand la sentinelle est grippée, c'est le PSG entier qui tousse. Trop approximatif dans son jeu, l'Italien a effectué beaucoup trop de touches de balle, ne donnant pas au onze, la fluidité nécessaire pour mettre à mal le bloc de Nicosie. S’il a récupéré beaucoup de ballons, 8 au total, il n'a jamais mis en route le moteur parisien. Il a paru en difficulté physiquement parlant.

Verratti : Le petit chouchou des supporters a joué sur un ton monotone, un peu à l'image de son équipe. Contre Lens, on avait perçu la qualité de son jeu long. Ce soir, il a plutôt utilisé le jeu court. Et face à un bloc compact, cela n'a pas payé. À noter qu'il fut le Parisien qui a effectué le plus de passes dans le derniers tiers. Une envie de se porter vers l'avant qui ne fut pas récompensée. Suppléé par Bahebeck qui a effectué une entrée convaincante. Avec de l'envie, le titi a montré qu'on pouvait mettre en difficulté la défense de Nicosie. Décisif sur le but de Cavani.

Matuidi : Toujours généreux le Blaise. Il a essayé de jaillir dans les pieds adverses et de se projeter rapidement vers l'avant. Il a tenté de déstabiliser la défense de Nicosie avec ses appels à vide. Mais techniquement, ce fut trop pauvre pour finaliser ses actions. Un Matuidi un peu en dedans qui ne semble pas avoir totalement digéré sa préparation. Mais c'est le seul avec ce profil dans l'effectif. Et parfois, ça fait du bien.

Pastore : Que d'imprécisions techniques pour l'Argentin. Alors qu'on comptait sur lui pour faire la différence dans les trente derniers mètres, il a souvent effectué les mauvais gestes. Trop libre dans son jeu, il est apparu perdu, ne sachant pas exactement se positionner sur le terrain. Et on a retrouvé un Pastore effacé, ne faisant pas toujours les efforts à la récupération. Remplacé par Cabaye à la 70e qui a essayé d'insuffler le pressing. Pas suffisant.

Lucas : Un jour, on va se poser et se poser les bonnes questions sur son niveau réel. Capable de fulgurances incroyables, il a cette manière agaçante de disparaitre tout à coup d'une rencontre, sans donner plus aucun signe de vie. Dommage, c'est l'un des seuls parisiens capable de casser le rythme, de mettre de l'impact dans ses courses et de semer la pagaille dans les défenses adverses. Mais tant qu'il ne sera pas régulier, ça ne servira pas à grand chose.

Cavani : Un pur but d'avant centre. Une joie jouissive. Et puis c'est tout. Discret, l'Uruguayen a frappé quatre fois au but, pour un seul tir cadré. Celui de la 87e minute. Son but. Mais on ne peut pas retirer une chose à Edi : Son envie constante de se battre, de presser l'adversaire et de faire les efforts pour le collectif. Maintenant, il est au repos après son rouge face à Lens. Dommage, il commençait à reprendre confiance...

 

Amezienne Rehaz


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