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Arsenal/PSG (2-2), les performances individuelles

Publié le jeudi 24 novembre 2016 à 0:57 par Iaro
Le PSG est allé chercher un match nul 2-2 plus que mérité du côté de l'Emirates Stadium face à Arsenal. Retour sur les performances des joueurs parisiens au cas par cas.

Aréola : Revenu juste à temps pour le combat de l'Emirates, le portier prêté à Villareal la saison dernière a passé une soirée frustrante. Irrégulier au pied -d'abord moyen avant de retrouver de la précision-, il est battu sur un pénalty de Giroud puis sur un contre-son-camp de Verratti sur lequel l'Italien le trompe de près. Il n'a rien eu à faire par ailleurs pour égayer sa soirée tant Arsenal a été muselé.

Meunier : Titulaire à droite de la défense suite à l'empêchement invraisemblable dont a été victime Aurier, le Belge passait un gros test. Le buteur fou de Bâle s'en est bien acquitté en neutralisant totalement Iwobi. Surtout, il a amené beaucoup de danger de par ses bons centres, trouvant ses partenaires lancés ou gagnant des corners. Il a contribué, avec Lucas qui s'est revélé dans la dernière demi-heure, à faire pencher le jeu parisien à droite. Propre techniquement, il a marqué des points.

Marquinhos : Celui qui s'est déclaré «bien à Paris» cette semaine a été l'auteur d'une copie presque parfaite défensivement. Lui et Thiago Silva se sont bien accommodés de la taille de Giroud mais c'est surtout dans le jeu au sol que l'ancien de l'AS Rome a rayonné. Toujours bien placé, saignant sur le porteur du ballon, il a été la base d'un PSG parfait pour défendre son but pendant la majeure partie des débats. A la relance, il a pris peu de risques et s'est surtout employé à jouer court et au sol. Averti, sans conséquence.

Thiago Silva : Auteur d'un match bien moyen contre Nantes samedi, la capitaine devait se reprendre alors qu'il a connu des fortunes diverses avec le PSG dans les gros matchs en C1. S'il était bien en place et globalement peu pris à défaut, il a dégagé une moindre impression de facilité que son jeune compère de l'axe central. Il ne coupe plus les actions avec la vista et l'autorité qu'on lui connaît et il n'a pas éclairé le jeu de ses ouvertures bien senties dont il a le secret. Sans bavure mais sans génie.

Maxwell : Encore présent à gauche de la défense du fait de la pubalgie de Kurzawa, le Brésilien s'est comme souvent contenté du minimum. Peut-il seulement faire plus ? On a vu à une ou deux reprises qu'Alexis Sanchez lui était bien supérieur athlétiquement comme on pouvait évidemment s'y attendre, même s'il l'a plutôt bien contenu globalement et n'a été gêné que lors de situations de sous-nombre en défense. Lors des phases de offensives, il a très peu apporté, tout juste un certain équilibre à la perte du ballon.

Krychowiak : L'invité surprise du onze de départ, à la faveur de plusieurs indisponibilités (Rabiot, Pastore, Di Maria) dans le camp parisien, a aussi été le plus en difficulté pendant la majeure partie du match. Dans un PSG dominant au plan de la possession, il a fait étalage de ses limites à la relance et n'a pas vraiment apporté là où Motta ou d'autres brillaient à la récupération. Pire, il est doublement coupable sur le but d'Arsenal, perdant le ballon plein axe avant de provoquer le pénalty transformé par Giroud. Marqué et pas mieux après le repos, il est sorti la tête basse au profit de Ben Arfa, entré pour pousser. Ca n'est pas vraiment ce qu'il a fait, puisqu'à part sa passe décisive d'un corner bien botté pour le 2-2, il a assez peu apporté et a fait montre de beaucoup de désinvolture à la récupération alors que les siens tiraient la langue. Décevant, encore, malgré quelques jolis gestes...

Verratti : Joyau du PSG, courtisé par les plus grands d'Europe, l'Italien était comme toujours très regardé. Alternant entre son rôle naturel de relayeur droit et une position plus haute derrière Cavani, il a été serré de très près dès les débuts et il n'a jamais eu le rayonnement attendu. S'il a fait beaucoup d'efforts sans ballon, il les a parfois gâchés par trop de sophistication et pas assez d'impact dans l'orientation lors des phases de possession. Il a perdu trop de ballon bêtes et n'a que peu trouvé l'ouverture dans l'intervalle. Surtout, il est buteur malheureux sur le 1-2. Lui aussi averti pour un acte d'anti-jeu, il manquera le match final contre Ludogorets, qui pourrait s'avérer décisif.

Thiago Motta : Titulaire samedi et encore ce mercredi soir à l'Emirates, l'Italo-Brésilien a définitivement regagné sa place au sein du milieu de terrain parisien. Le cadavre de l'ancien Interiste qui traversait les matchs comme une ombre en septembre est bien loin et il a été l'exemple au coeur d'un entre-jeu parisien mordant et hyper préparé à gêner les locaux. Fer de lance à la récupération, généreux jusqu'au bout, il a alterné entre temps de conservation et prises de risques bien senties, comme sur l'ouverture du score sur laquelle il décale bien Matuidi. Son expérience, son vice et son sens du rythme ont été cruciaux.

Lucas : L'ancien de Sao Paulo, en difficulté depuis plusieurs semaines, enchaîne les titularisations au gré des blessures et des méformes dans son secteur de jeu. A Londres, il a beaucoup couru pendant une petite heure pour gêner les locaux, mais il s'est montré totalement inoffensif avec le ballon. Auteur d'un beau coup franc à l'heure de jeu qui s'est écrasé sur la barre, il semble avoir été réveillé par ce fait d'arme et il a été l'homme de la dernière demi-heure. Bien plus tranchant, toujours hyperactif à la récupération, il a été récompensé en inscrivant l'hyper-décisif but du 2-2, peut-être synonyme de première place du groupe, d'une tête sur corner. Il a peut-être été l'homme d'un match disputé en deux temps. Jesé, auteur de deux frappes et de plusieurs courses importantes, l'a remplacé pour dix minutes.

Matuidi : Titulaire dans un rôle hybride d'ailier défensif au Parc contre les Gunners en septembre, il a rempilé au poste. Saignant dès l'entame, instigateur avec Cavani des premiers pressings parisiens qui ont mis Arsenal sur le reculoir, il a donné le ton. C'est lui qui délivre le centre à ras de terre qu'il fallait pour Cavani sur l'ouverture du score et si on l'a rarement retrouvé en aussi bonne position dans la surface londonienne, il n'a jamais cessé d'harceler son vis-à-vis. Il est l'un des symboles du Paris pragmatique qui a parfaitement bloqué Arsenal.

Cavani : L'Uruguayen avait été laissé au repos contre Nantes, pour lui donner les meilleures chances de briller et de repousser le débat de son efficacité au plus haut niveau ? Il n'aura pas refermé le débats ce soir, en étant l'auteur d'une prestation assez conforme au match aller. Buteur tôt dans le match à bout portant face à Ospina, il a imprimé un tempo d'enfer sans ballon qui a largement perturbé Arsenal mais il a progressivement perdu le fil. Sa technique moyenne l'a rattrapée et on l'a vu s'agacer, se précipiter sur certains appels et rater des occasions caractéristique de son manque de régularité face au but après le repos. Le paradoxe continue pour un Uruguayen généreux mais pas encore souverain.


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